Plus sérieusement :
j'ai pu m'entretenir avec les propriétaires de la cascade (Mme et Mr G). Il en ressort que ces personnes, bien que ne résidant pas sur les lieux même, sont excédés par le déferlement estival lié au succès de ce petit site sympa.
Ils ne sont pas très "remontés" et sont très ouverts au dialogue et sont plutôt pour une pratique de l'activité.
Ils sont depuis longtemps choqués que personne n'ait fait une demande d'autorisation ou même de conventionnement, sur ce site 100% privé. Les pros sont largement montrés du doigt dans la mesure où ils font du blé chez les autres, autrement dit, chez eux
Ils ont pris contact avec jeunesse et sport, (actuellement la DDCSPP) qui a mené sont enquête. Un rapport très détaillé avec photos a été remis aux propriétaires qui du coup ont pris peur face à la foules de détails assez alarmistes concernant la sécurité en général (et pas forcément du canyoniste).
Pour une raison qui m'échappe encore, ce rapport ne m'est pas parvenu (président co-canyon CDS 39) alors qu'il date du mois de Mai 2010. Grand mystère aussi, aucune réunion n'a pu être montée avant l'été entre les parties soit disant concernées (pros, FFME, etc...). Et aucun bruit n'est remonté jusqu'à moi (j'habite à 4 km a vol de chauve-souris ).
Contre toute attente, ce rapport et ce qu'il montre du doigt n'est finalement pas très lié à l'activité purement canyon.
En résumant, il souligne les faits suivants :
- grosse affluence et grosse gène au niveau du parking (parfois 10 voitures, vu un bus 50 place un jour !)
- danger d'effondrement des ruines
- danger de tomber à droite de la barrière après le pont (muret effondré)
En gros, c'est tout. Le problème vient aussi du fait qu'une convention avait été signée avec la communauté de commune val de Bienne à propos de l'aménagement du site (pose des barrières en bois, démolition partielle de la ruine proche de la cascade (chambre de la turbine), mais que dans la convention, l'entretien et le suivi n'avait pas du tout été mentionnés.
Les solutions proposées par la DDCSPP seraient de 3 types :
- trouver un partenaire capable de financer l'entretien (et la sécurisation des ruines)
- Conventionner le site par la FFME
- Agrandir la zone de parking
Remarque perso :
On constatera aussi que les ruines présentant le plus de danger ne sont pas celle qui surplombent le canyon, mais toutes les autres. Celle en surplomb (rive gauche) seraient assez facilement sécurisables avec de petits moyens même associatifs et bénévoles

Pour conclure, c'est plus une histoire de fric qu'autre chose (tu me trouves les sous, je te bétonne tout, y compris un parking 50 places vec douches et masseuses de la FFME

)
PS pour Sylvain L : hier belle première en artif Solo (cheminée d'environ 80 m, plus très loin de la surface maintenant
