SCF a écrit :Laurent D'Ainmuràl'autre a écrit :Y'a peut être un peu d'exagération dans ce récit non ?
Sa version à lui serait intéressante. ,
Mais si cette histoire est vraie,
Laurent D'Ainmur c'est toi le pro dont on parle ou peut etres le connais-tu


J'ai juste émis un doute et je me méfie des lynchages sur la base d'un seul récit. J'avais juste envie de dire que pour un pro, le canyon n'est plus seulement un terrain de jeux, il devient un terrain de travail. Et que dès que y'a travail, y'a tout ce qui va avec, le meilleur comme le pire.
Moi je travaille dans l'industrie et j'ai eu l'occasion de voir sur le long terme ce qu'un stress latent liée à une menace de forte "compression de personnel" peut provoquer. J'ai pu voir de surprenantes modifications de comportements, de l'agressivité monter progressivement ou par palier... Des gens plutôt dans la norme se faire des coups vaches entre eux. Protéger d'abords leurs services contre les autres, puis un cran plus loin se replier dans un profond individualisme, protéger leur bureau ou leur matériel, contre les autre. Et des histoires de fous, des gens qui en viennent aux poings pour des trucs sans importance.
On touchait à leur boulot. Y'a des gens pour qui il n'y a rien de plus important. Et le canyon, deux mois par ans, pour certains pros c'est plus de la moitié de leur revenus, alors des fois, ça rigole pas. Je ne crois pas qu'on gagne si bien sa vie que ça quand on travaille dans le loisirs. Les possibilités d'évolution de carrière sont rares et en ce moment c'est un peu la crise du pouvoir d'achat, alors je crois que dans le milieu du loisirs, ça consomme peu et ça rigole pas.
Je maintiens que ce serait chouette qu'on ait droit à sa version.
Bôôô, on peut rigoler aussi de tout ça : y'a pas eu mort d'homme, juste quelques touristes qui ne remettront jamais les pieds dans un canyon, un gros échauffement des oreilles et un peu de matériel perdu. Maintenant j'en suis pas forcément fier, mais si cette histoire m'arrivait, j'aurai du mal à rester calme et le gars passait un sale quart d'heure, quitte à regretter après et rechercher des circonstances atténuantes, c'est après, à froid devant son ordinateur.
Pour faire cours, non c'est pas moi, j'ai un métier, j'ai quelques lointaines connaissances parmi les pros mais la description ne correspond pas.
voilà, j'aurai mieux fait de fermer ma gueule, je me suis fait encore plein d'copain
