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par Timo » mar. 27 nov. 2012 22:53
Salut
26.09.2012, jour deux:
Reveil à 04:00, mais c'est quoi de lumière dehors? Ah non, pas possible, 100m au desus du village couche de brouillard! Dire "mais ce n'était pas dans les prévisions météo" se servait à rien. Rester et dormir plus long? Mais il y a là n'importe ou derrier la montage notre matos, sans acces par chemin ... Est-ce que j'arrive à trouver Col Omenit avec la frontale à travers un brouillard à vue par 10m? C'est quasi mission impossible ... mais il nous reste que essayer. Avec motivation de nul on allait à 1800m plein dans la soupe, que de bon de connaitre en maintemps quasi chaque caillou et herbe au loin de la route. Oui, ca voulait énormement de nervs jusqu'à la première lumière et qu'on arrivait vers 2200m entre deux étages du brouillard.
Avec le temps on recevait de nouveau confiance pour trouver le Col Omenit, mais derrier? Comment la trouver le bon couloir dans ce potage? Comme cadeau on surmontait vers 2500m avec les premiers rayons du soleil la couche sommitale du brouillard - quelles immages, que c'était beau. Je me suis souvenu à une situation de brouilard pareille (3 couches, tout en haut on arrivait au dessus (seule difference était l'autre fois que ca commencait après de neiger, ce qui ne va pas arriver cette fois. L'autre fois d'ambiance pareille, c'était Segnes, allors un bon signe qu'on aura grande fortune, eventuellement).
La Valle Calanca se trouvait pareillement sous le brouillard, mais pas autant si épais comme coté San Bernardino, on pourrait allors l'essayer. Une fois retrouvé CALANCASCA on ne va plus la perdre, mais il faut avant retrouver nos matos ...
En s'approchant de la Guardia (petit sommet), chez lequel le couloir d'acces (je pense le meilleur acces, meme si à part desescalade et 300m plus de 45° incliné), et voilà - le brouillard commencait à s'ouvrir, le couloir commencait d'etre visible, et oui - la bas c'est vraiment la CALANCASCA à voir. Vite comme on descendait le flanc, les restes du brouillaird disparaissent et ils nous laissent qu'une deuxieme grande journée.
La grande partie centrale s'évoulait virage par virage, le débit montait continuellement de 400 l/s à 1m3/s tout à la fin par tout les affluents. Après un premiére heure sans soleil et une gorge profonde on arrivait au soleil et avait le plaisir de nombreux sauts et tobbogans possibles. Et avec descendre plus et plus le moment venait que je pouvais dire - oui, là au dessus, ca je reconnais du premier répérage en 2011. Ca nous donnait un tres agréable sentiment, de rentrer après heures dans l'inconnu aus zones connus, meme si on savait d'avoir maintenant que quelques traces de moutons au loin du canyon, ca se snetait déjà comme la grande civilisation qui serait là au cas d'urgence. Ca redonnait aussi certidude et la motivation de completer la descente et faire encore la partie finale pas facile et bien arrosé avec nos derniers restes de force.
Après 8h dans l'eau, la vallée s'ouvrait sur un grand banc de gravier. Encore 500 m au premier chemin, puis avec celui-ci dans une demi heure au petit parking à la fin de la civilisation. Du Col Omenit (2650m) ca faisait 1300 m de descente le deuxième jour, des cimes en haut jusqu'en bas au fond de la vallée, du n'importe ou et de l'inconnu retour à la civilsation. Avec la longue navette d'une heure, aussi jour deux était fimalement de 04:00 - 20:00, après en 2h de route avec un espresso fort encore à la maison. Dormir, on peut ca une autre fois ...
C'était la première de CALANCASCA, 2x04:00-22:00, 65 points (63 monopoints), 700m denivellement sur 6km, nombreuses sauts et tobbogans jusqu'à 15m/25m, une vallée sauvauge comme c'est unique en Suisse, un grand course de montage et canyon, et surtout pour moi avec les préparations une grande histoire comme le Segnes. Pour ca, le cadre, les immages régalés de ce beau fleuve, pour tout l'engagement necessaire et investit, pour tout la beauté de la CALANCASCA - pour ca je parle allors de la REINE des GRISONS.
Gruass, Timo
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Timo le mar. 27 nov. 2012 23:23, modifié 1 fois.
Le RISQUE est le droit humain central. Sans RISQE pas de LIBERTÉ. Le RISQUE est l'essentiel de la VIE. La SÉCURITÉ au contraire tue la LIBERTÉ, la TOLÉRANCE, le BON SENS et à la fin aussi la SÉCURITÉ.