
Re-noeud !
Re-noeud !
Agé ..... certes, ça j'y peux rien, mais pas vieux.
Pour atteindre un facteur 3, il faut chuter de 3 mètres en disposant de 1 mètre de corde qui nous lie au système.Roro a écrit :Je sais pas exactement a quoi correspond un facteur 3 (c'était un exemple) mais j'en ai vu plus d'un vaché bien au dessus d'un relais
En escalade, ce n'est pas atteignable : on ne peut chuter qu'au plus que de la longueur max de sa corde : je quitte le relais et je monte d'un mètre, je chute, je tombe de 2 mètres : DEUX (hauteur de chute) divisé par UN (longueur de corde disponible) = DEUX : c'est un facteur deux, et c'est très violent pour tout le monde (l'humain, le baudrier, la corde, le relais). En théorie, tout le matos d'escalade est fait pour résister à plusieurs facteurs 2 (je ne connais plus les normes en vigueur, mais à une époque, c'était quelque chose comme 7 facteurs 2 de suite avant rupture).
En via ferrata, la seule longueur de "corde" disponible est la longe qui nous lie au système.
Pour une longe de 1 mètre, en cas de chute verticale longé le long d'un câble, on peut chuter de 3 mètres et donc atteindre le facteur 3.
Pour ceux qui font de la via, vous connaissez certainement des via ferratas où on peut facilement atteindre le facteur 11 sans problème. C'est la honte, mais ça existe. L'absorbeur de choc doit prévenir cela en faisant coulisser de la longe en cas de choc.
Dans le cas du canyon, j'ai bien du mal à me figurer comment on pourrait ne serait-ce qu'atteindre un facteur 2 ?
Peut-être dans le cas d'une main-courante descendante très verticale le long de laquelle on aurait glissé (c'est débile, ça s'appelle un rappel !). Même en étant vaché à un relais avec une longe d'un mètre, il faudrait volontairement s'élever d'un mètre et se jeter violemment dans le vide sans heurter quoi que ce soit. (Darwin awards represent!)
Et encore, puisque les longes en canyon sont majoritairement réalisées en corde dynamique, elle sont prévues pour résister à ce choc (7 fois de suite), et le reste du matos aussi.
En canyon, je parierais volontiers sur une rupture des amarrages avant tout autre matériel.
Nicolas Ecarnot