@ Pierre : Quelle farceur ! J’aurais été de moins bonne humeur, j’aurais été tenté de croire que tu me taclais avec la phrase qui tue : « …vous en déguisement de grostologue… » (là, je fais de l’humour de spéléo, hein ?)
Ce qui est certain, c’est qu’entre nos « déguisements » comme tu dis, et rien, il y a effectivement un abysse et c’est là le fond du problème Et je me dis aussi que le problème, hélas, c’est que de toute façon ils ne savent pas s’en servir.
A t’écouter, on dirait qu’en canyon tu te balades juste avec un baudrier/longes et un 8…
Intéressante ta réflexion gratuite et bien appuyée : »
des vieux briscards de l'activité, qui maitrisent le sujet et peuvent parfois être un peu vexés que des mecs en slip de bain les laissent sur place «
Intéressante dans la mesure où, il y a quelques années (anecdote), je me suis fait un petit trip d’après boulot (guide) en essayant de taper un chrono dans Coiserette. Pari débile, à l’époque sans chaussures spécifiques, où j’ai enchainé les 3 parties en 17 mn. Pas certains que nos Instagrameurs soit aussi véloces… Ceux qui connaissent le canyon apprécierons…
@ Autres : J’ai déjà écrit plusieurs fois que nous ne contestons absolument pas leurs qualités d’athlètes et leurs techniques de sauts. Perso, j’en suis à des années lumières.
Ce que nous pointons du doigt, encore une fois et j’insiste, c’est une totale absence de connaissance du milieu, contrairement au discours qu’ils tiennent et contrairement à ce qui est évoqué concernant certains free-riders ou la Team-Adidas.
Leur politique, c’est sauts partout, pas de matos de verticale, ou, depuis peu, du pseudo matos utilisé à l’envers… Pour reprendre l’exemple de Coiserette, le mythe du canyon qui change à chaque crue est devenu une triste réalité ! La première partie est en perpétuelle modification, et ce plusieurs fois dans la saison et c’est encore plus vrai cette année (crues incessantes).
Encore hier, j’ai rencontré une marmite où j’ai eu la surprise d’avoir pied, alors que depuis 35 ans elle faisait jusqu’à 3.50 m de fond. Et il m’a fallu le masque pour le comprendre ! Question : Ils vont se casser les deux tibias dans celle-ci, dans la suivante ? Ils n’ont aucun moyen de sonder et les bulles masquent toute interprétation. Ils foncent à l’aveugle sans aucune reconnaissance préalable, et pire, ne tiennent même pas compte de commentaires de autres utilisateurs qui signalent des endroits critiques…
Questionnés sur le non port du casque, la réponse, qu’il a fallut interpréter est du genre : « On est des rebelles, c’est notre signe de distinction, notre non-appartenance à la famille des canyonistes, etc… »
Un accident ne pourrait pas remettre en question l’activité ? Vous êtes bien sûr de vous ! Depuis que l’activité existe sur Coiserette (toujours lui), il y a eu 4 maires différents, dont deux qui étaient anti-canyon et contre qui il a fallu lutter pour ne pas aboutir à des fermetures, alors qu’il n’y avait eu que des accidents mineurs !
Le maire actuel semble en faveur de l’activité, mais on ne sait jamais comment il peut réagir face à un gros pépin. Sa commune compte une cinquantaine d’habitants et elle ne bénéficie d’aucune retombée (pas de commerce, pas de bistrot, pas d’hébergement), elle a droit juste aux emmerdements de la fréquentation, sur un parking surfréquenté… Il est parfaitement envisageable que sur un coup de tête, et pour marquer le coup, il stoppe l’activité quelques semaines… Plutôt compliqué en pleine saison, et pas envie d'avoir à perdre du temps sur un coup comme ça !
Un exemple local pour illustrer : Vulvoz, notre mini-canyon école est sous le coup d’un arrêté d’interdiction totale… depuis septembre 2019 ! Tout ça pour une grosse crue en juillet et un maire débile…
Donc en tant qu’ouvreur/équipeur de la plupart des canyon locaux et « gestionnaire » (notez les guillemets) de ces derniers depuis les années 90, j’estime qu’en bon « ayatollah, j’ai le droit de pointer du doigt certains agissements. D’autant plus, comme l’a bien envoyé Yvan, dans le groupe principal de sauteurs, se trouve un membre de ma famille, mais c’est une autre histoire …
