Ce sujet me fait penser à des cours de sociologie que j'ai eu à la Fac...
Apparement, sociologiquement parlant, ce sont les classes moyennes et supérieures (c'est moche ce terme quant même

...), qui aurait tendance à être la population cible des sports de nature et de montagne. Les classes populaires auraient une approche de la nature plus proche du picnic et pétanque que courses d'arêtes et Oules de Freissinières (pour les plus expérimentés...)

.
Perso, je travaille dans un bureau d'étude, je fais donc parti de la catégorie cible mais l'ensemble des personnes avec qui je pratique ferait plutot parti des "inactifs"... Et oui, les petits hommes en uniforme font parti de cette csp...
Comme tu dis Caracal, il y a le paramètre recherche émotion qui semble très important, celui de la csp je n'arrive pas à le cerner

... A moins, qu'on trouve une relation entre la csp et l'approche du facteur "recherche d'émotion".
Est-ce que les ouvriers pratiquent dans le but de se valoriser sociologiquement en faisant une activité apparentée à un niveau csp plus élevée? (là j'ai des propos volontairement caricaturaux) Est-ce d'autres veulent affirmer leur maitrise de la technique? Qui sont ceux abordent le canyon sous l'angle "grandes courses" à part qu'ils ont une grande expérience? Et ceux qui font ça que l'été, sous l'angle du simple ludique...?
Une autre réflexion :
Quand, j'arrive dans une vasque pleine de sorbet, que le mousqueton est bloqué par la glace, quelle est mon approche de l'émotion? Peut-être celle d'un gars le cul sur une chaise toute la semaine, surement frustré de ne pas être dehors bcp plus souvent...
Delphine, si le forum permet un questionnaire sur cette thématique, ça serait très interessant...
C'est vraiment bien ce forum
Lo