réglementer le canyoning - votre avis
réglementer le canyoning - votre avis
Bonjour,
Contrairement à ce qui est souvent dit (à moins d'être très mal renseignée), la pratique du canyoning n'est pas réglementée en France et c'est bien dommage. Il ne s'agit pas de brimer les adeptes de ce sport mais d'encadrer de manière plus stricte cette pratique qui a un réel caractère de dangerosité. Il devrait y avoir des normes (et non pas des conseils ou des recommandations) d'encadrement (vérifier l'état de la vasque, la teneur en eau, proposer une assurance, aviser des dangers...). Ceci devrait être obligatoire et non pas juste conseillé. Ce serait un bien pour les professionnels sérieux et compétents qui font leur boulot honnêtement et avec conscience professionnelle. Cela permettrait d'épurer une profession où certains sont plus que légers. Je sais que l'idée de réglementer n'est pas populaire mais c'est le seul moyen d'assainir une profession non surveillée. Cela serait hautement bénéfique pour les vrais professionnels.
Dans la plupart des sports, il y a des règles précises de sécurité et si elles ne sont pas respectées il y a sanction, le canyoning ne devrait pas échapper à cette règle. Si toutefois, cela choque l'esprit même de liberté associé à cette activité alors ne réglementons pas mais évitons d'en faire une pratique payante avec encadrement. Il y a transaction financière, il y a un encadrement alors il devrait y avoir des règles et obligations légalement formulées.
Suite à l'accident de ma soeur, je me suis renseignée sur les textes légaux et autres, j'ai contacté un légiste et un avocat. Surprise c'est le grand vide. Un guide canyoning est tenu d'une obligation de moyens, un point c'est tout. Pour le reste, vérifier la teneur en eau (c'est un minimum), etc, il s'agit de recommandations, de consignes de prudence mais pas d'obligations strictes (un comble !!!). On a sauté dans 40 cm d'eau au lieu des 1 m 50 annoncé, le guide n'a pas vérifié et bien apparemment légalement il n'y était pas obligé (on croit rêver). Ceci dit comme cela heurte le bon sens, on peut le poursuivre au pénal et au civil et si on apporte dse preuves suffisantes, la logique veut qu'il soit juger responsable mais quel chemin de croix.
Suite à notre accident, le maire de la commune va prendre un très certaineemnt un arrêté interdisant la pratqiue du canyoning sur sa commune. Voilà le résultat et c'est bien dommage.
Etablissez une charte. Faites signer à vos clients un document leur proposant une assurance en cas d'accident (libre à eux de signer ou non mais au moins le client agit en connaissance de cause), informer les sur le document des dangers et des consignes à respecter. Mettez en avant sur ce document comment un encadrant doit faire son métier : vérifier l'état de la vasque (encombrements, teneur en haut suffisant), corde se secours en cas de descente en rappel...
Prenez l'exemple de la plongée (sport que j'ai pratiqué), on propose une assurance en cas de pépin (elle est même obligatoire) car les vrais professionnels savent que la plupart des assurances (responsabilité civile, tranquilité famille, garanties accidents de la vie) des personnes ne prennent pas en charge ce type d'activités exclues pour dangerosité. Il en va de même pour le canyoning exclu d'office des contrats d'assurance classiques.
Assainissez votre profession et vous limiterez les arrêtés et autres brimades administratives. Il est bon parfois de reconnaître qu'un peu de ménage ne nuit pas.
Quel est votre avis sur la question ?
Contrairement à ce qui est souvent dit (à moins d'être très mal renseignée), la pratique du canyoning n'est pas réglementée en France et c'est bien dommage. Il ne s'agit pas de brimer les adeptes de ce sport mais d'encadrer de manière plus stricte cette pratique qui a un réel caractère de dangerosité. Il devrait y avoir des normes (et non pas des conseils ou des recommandations) d'encadrement (vérifier l'état de la vasque, la teneur en eau, proposer une assurance, aviser des dangers...). Ceci devrait être obligatoire et non pas juste conseillé. Ce serait un bien pour les professionnels sérieux et compétents qui font leur boulot honnêtement et avec conscience professionnelle. Cela permettrait d'épurer une profession où certains sont plus que légers. Je sais que l'idée de réglementer n'est pas populaire mais c'est le seul moyen d'assainir une profession non surveillée. Cela serait hautement bénéfique pour les vrais professionnels.
Dans la plupart des sports, il y a des règles précises de sécurité et si elles ne sont pas respectées il y a sanction, le canyoning ne devrait pas échapper à cette règle. Si toutefois, cela choque l'esprit même de liberté associé à cette activité alors ne réglementons pas mais évitons d'en faire une pratique payante avec encadrement. Il y a transaction financière, il y a un encadrement alors il devrait y avoir des règles et obligations légalement formulées.
Suite à l'accident de ma soeur, je me suis renseignée sur les textes légaux et autres, j'ai contacté un légiste et un avocat. Surprise c'est le grand vide. Un guide canyoning est tenu d'une obligation de moyens, un point c'est tout. Pour le reste, vérifier la teneur en eau (c'est un minimum), etc, il s'agit de recommandations, de consignes de prudence mais pas d'obligations strictes (un comble !!!). On a sauté dans 40 cm d'eau au lieu des 1 m 50 annoncé, le guide n'a pas vérifié et bien apparemment légalement il n'y était pas obligé (on croit rêver). Ceci dit comme cela heurte le bon sens, on peut le poursuivre au pénal et au civil et si on apporte dse preuves suffisantes, la logique veut qu'il soit juger responsable mais quel chemin de croix.
Suite à notre accident, le maire de la commune va prendre un très certaineemnt un arrêté interdisant la pratqiue du canyoning sur sa commune. Voilà le résultat et c'est bien dommage.
Etablissez une charte. Faites signer à vos clients un document leur proposant une assurance en cas d'accident (libre à eux de signer ou non mais au moins le client agit en connaissance de cause), informer les sur le document des dangers et des consignes à respecter. Mettez en avant sur ce document comment un encadrant doit faire son métier : vérifier l'état de la vasque (encombrements, teneur en haut suffisant), corde se secours en cas de descente en rappel...
Prenez l'exemple de la plongée (sport que j'ai pratiqué), on propose une assurance en cas de pépin (elle est même obligatoire) car les vrais professionnels savent que la plupart des assurances (responsabilité civile, tranquilité famille, garanties accidents de la vie) des personnes ne prennent pas en charge ce type d'activités exclues pour dangerosité. Il en va de même pour le canyoning exclu d'office des contrats d'assurance classiques.
Assainissez votre profession et vous limiterez les arrêtés et autres brimades administratives. Il est bon parfois de reconnaître qu'un peu de ménage ne nuit pas.
Quel est votre avis sur la question ?
C'est la commune de Cornillon sur l'Oule ! J'ai demandé à Bertrand de valider la fiche !
Comme le droit le montre il est extrêmement difficile de légiférer et même de réglementer. En effet, on touche à plusieurs libertés qui font que les évidences au premier abord lorsqu'elles sont appliquées rendent ensuite la vie impossible dans beaucoup d'autres domaines.
Je suis bien d'accord avec toi sur un point. La monétarisation de la montagne amène à des contradictions qui jouent contre la sécurité des personnes. En effet, un professionnel devant vivre de son activité, il est de son intérêt d'amener un maximum de personnes dans un lieu que l'on sait réputé dangereux et sansque ces personnes aient le niveau physique requis.
Que faire ? n'étant pas dans une économie socialisée, la découverte de la montagne par un guide rémunérée par l'état n'est pas possible. Et même ce n'est pas souhaitable. Problème d'autant plus difficile que s'il y a des professionnels, c'est qu'il y a une demande. Et qu'il faut bien y répondre pour éviter de voir les gens partir à l'aventure sans formation. Problème d'autant plus génant, qu'il n'est pas possible d'être spécialisé dans tous les sports à émotions et à risques, ce qui fit que l'on est bien content de trouver vite fait bien fait un pro qui nous permettra de profiter d'un espace logiquement inaccessible.
Faire signer des papiers ou une mise en garde : Cela existe déjà en France par les grandes boites. De même on peut comme aux états unis commencer par un film d'une demi heure montrant tous les accidents possibles. Mais on constate que les accidents ne diminuent pas pour autant, et on se retrouve dans une impasse intellectuelle qui se résume à : "N'allez pas là bas, c'est dangereux, c'est de l'inconscience, vous risquez de mourir, mais si vous payez tant, je vous emmène quand même". Si tu regardes les ouvrages de canyon, de plus en plus de mentions légales figurent dedans et dans mon ouvrage il y a 4 pages simplement à cela. C'est quasiment caricaturale. D'aprés certaines jurisprudence, il faudrait expliquer que lorsqu'il y a de la mousse sur un rocher : ça glisse. Que l'on va en montagne avec des chaussures...etc.
Je suis plus d'accord sur l'idée d'un contrôle sur toute la carrière d'un BE. Mais sous quelle forme ? Bien souvent ces contrôles administratifs sont de la poudre aux yeux, source de lourdeurs administratives. De plus, applique-t-on cela à tout le monde ? Vérifie-t-on la compétence par un examen administratif de la validité d'un diplome d'un ingénieur, du concours d'un fonctionnaire, du permis de voiture de l'automobiliste...etc
Au sujet de l'interdit. C'est bien tout le problème de la France actuellement. Un problème, un interdit. D'autant plus que dans ce cas la responsabilité de la commune n'est pas mis en cause (Je vois bien le juge dire au maire : Monsieur la prochaine fois vous creuserez plus la vasque !). Dès la publication de l'arrêté j'espère que le réseau d'alerte des fédérations fonctionnera pour le faire casser dans la foulée. En effet, depuis quand interdisons nous les routes qui ont connu un accident ? On arrêterait de rouler ! L'existence humaine ne répond pas toujours à ce que la raison pourrait dicter (Tient c'est une phrase de Male Vesse ça encore
)
Pour l'avocat. Je pense qu'il faudrait qu'il creuse plus son histoire. en effet, déclarer que l'on peut sauter quelque part alors que c'est faut, c'est de la mise en danger d'autrui. Je crois qu'il y a eu des condamnations à ce plan là.
Au final, je pense que le mieux pour découvrir un sport dit extrême, à risque ou à émotion est de passer par une structure fédérative de type club, qui en plus de faire découvrir l'activité sensibilisera aux risques et à la sécurité. L'apprentissage de l'autonomie et de sa responsabilité dans ses actes est quelque chose beaucoup trop oubliée et même de plus en plus impossible à enseigner du fait du cadre réglementaire et des assurances. Les professionnels restent utile, mais le choix actuel du tout pro pour protéger les intitutions est une erreur. D'autant plus que dans notre société de plus en plus judiciarisée les arguments qui seront utilisés aujourd'hui pour condamner un rigolo à juste titre, seront utilisés demain pour condamner un professionnel compétent face à un client de mauvaise fois. C'est bien pour cela que tu as ce sentiment que tout le monde condamne ce qui s'est passé, sans sentir ensuite un soutien tangible transcriptible dans le droit (enfin j'ai l'impression
) C'est d'ailleurs pour cela, que je n'emmène plus de débutants ou presque en canyons. Tout le monde craind que ce genre de décisions se retourne contre le reste plus sérieux. Personne ne peut dire que dans le cadre d'un encadrement jamais aucune erreur a été commise.
Désolé de ne pas apporter plus de réponses mais il est vrai que ce problème est justement loin d'être évident.
Comme le droit le montre il est extrêmement difficile de légiférer et même de réglementer. En effet, on touche à plusieurs libertés qui font que les évidences au premier abord lorsqu'elles sont appliquées rendent ensuite la vie impossible dans beaucoup d'autres domaines.
Je suis bien d'accord avec toi sur un point. La monétarisation de la montagne amène à des contradictions qui jouent contre la sécurité des personnes. En effet, un professionnel devant vivre de son activité, il est de son intérêt d'amener un maximum de personnes dans un lieu que l'on sait réputé dangereux et sansque ces personnes aient le niveau physique requis.
Que faire ? n'étant pas dans une économie socialisée, la découverte de la montagne par un guide rémunérée par l'état n'est pas possible. Et même ce n'est pas souhaitable. Problème d'autant plus difficile que s'il y a des professionnels, c'est qu'il y a une demande. Et qu'il faut bien y répondre pour éviter de voir les gens partir à l'aventure sans formation. Problème d'autant plus génant, qu'il n'est pas possible d'être spécialisé dans tous les sports à émotions et à risques, ce qui fit que l'on est bien content de trouver vite fait bien fait un pro qui nous permettra de profiter d'un espace logiquement inaccessible.
Faire signer des papiers ou une mise en garde : Cela existe déjà en France par les grandes boites. De même on peut comme aux états unis commencer par un film d'une demi heure montrant tous les accidents possibles. Mais on constate que les accidents ne diminuent pas pour autant, et on se retrouve dans une impasse intellectuelle qui se résume à : "N'allez pas là bas, c'est dangereux, c'est de l'inconscience, vous risquez de mourir, mais si vous payez tant, je vous emmène quand même". Si tu regardes les ouvrages de canyon, de plus en plus de mentions légales figurent dedans et dans mon ouvrage il y a 4 pages simplement à cela. C'est quasiment caricaturale. D'aprés certaines jurisprudence, il faudrait expliquer que lorsqu'il y a de la mousse sur un rocher : ça glisse. Que l'on va en montagne avec des chaussures...etc.
Je suis plus d'accord sur l'idée d'un contrôle sur toute la carrière d'un BE. Mais sous quelle forme ? Bien souvent ces contrôles administratifs sont de la poudre aux yeux, source de lourdeurs administratives. De plus, applique-t-on cela à tout le monde ? Vérifie-t-on la compétence par un examen administratif de la validité d'un diplome d'un ingénieur, du concours d'un fonctionnaire, du permis de voiture de l'automobiliste...etc
Au sujet de l'interdit. C'est bien tout le problème de la France actuellement. Un problème, un interdit. D'autant plus que dans ce cas la responsabilité de la commune n'est pas mis en cause (Je vois bien le juge dire au maire : Monsieur la prochaine fois vous creuserez plus la vasque !). Dès la publication de l'arrêté j'espère que le réseau d'alerte des fédérations fonctionnera pour le faire casser dans la foulée. En effet, depuis quand interdisons nous les routes qui ont connu un accident ? On arrêterait de rouler ! L'existence humaine ne répond pas toujours à ce que la raison pourrait dicter (Tient c'est une phrase de Male Vesse ça encore

Pour l'avocat. Je pense qu'il faudrait qu'il creuse plus son histoire. en effet, déclarer que l'on peut sauter quelque part alors que c'est faut, c'est de la mise en danger d'autrui. Je crois qu'il y a eu des condamnations à ce plan là.
Au final, je pense que le mieux pour découvrir un sport dit extrême, à risque ou à émotion est de passer par une structure fédérative de type club, qui en plus de faire découvrir l'activité sensibilisera aux risques et à la sécurité. L'apprentissage de l'autonomie et de sa responsabilité dans ses actes est quelque chose beaucoup trop oubliée et même de plus en plus impossible à enseigner du fait du cadre réglementaire et des assurances. Les professionnels restent utile, mais le choix actuel du tout pro pour protéger les intitutions est une erreur. D'autant plus que dans notre société de plus en plus judiciarisée les arguments qui seront utilisés aujourd'hui pour condamner un rigolo à juste titre, seront utilisés demain pour condamner un professionnel compétent face à un client de mauvaise fois. C'est bien pour cela que tu as ce sentiment que tout le monde condamne ce qui s'est passé, sans sentir ensuite un soutien tangible transcriptible dans le droit (enfin j'ai l'impression

Désolé de ne pas apporter plus de réponses mais il est vrai que ce problème est justement loin d'être évident.
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



Il faut d'abord savoir que par ce forum, tu t'adresse à des pratiquants amateurs et passionnées ne vivant pas la pratique du canyonisme.
Je ne pense pas non plus que le fait de légiférer à outrance puisse éviter les accidents.
Il me semble que tu soulève plus la question de la formation et de l'encadrement des professionnels.
Même si les BE encadrant en canyon ont pendant leur cursus de formation des modules spécifiques à la pratique du canyonisme. Il n'existe pas encore à ce jour en France de Diplôme d'Etat spécifique canyon. La création d'un tel diplôme pourrait être une piste de réflexion??
Je ne pense pas non plus que le fait de légiférer à outrance puisse éviter les accidents.
Il me semble que tu soulève plus la question de la formation et de l'encadrement des professionnels.
Même si les BE encadrant en canyon ont pendant leur cursus de formation des modules spécifiques à la pratique du canyonisme. Il n'existe pas encore à ce jour en France de Diplôme d'Etat spécifique canyon. La création d'un tel diplôme pourrait être une piste de réflexion??
Qui fait trop le malin fini par tomber dans le ravin...
A tous : Vous serez gentils d'éviter les pauvres reflexions sur la nature des pseudos.
A Enola : Comme cela a été dit plus haut, la loi ne resoud pas tout. Bien au contraire, surtout quand il s'agit de déresponsabiliser les gens en déterminant à leur place ce qui est faisable de ce qui ne l'est pas. En effet, comme Caracal, je propose d'interdire la circulation automobile au motif qu'il y a des gens tués en voiture ou écrasés par des chauffards...
Concernant votre affaire, l'obligation de moyens semble, selon votre description, ne pas avoir été respectée. De toute façon le juge n'est pas idiot et a pour but de rendre une juste justice. Aussi, s'il y a eu faute ou négligeance, il saura le sanctionner.
Enfin, il est totalement absurde qu'un maire interdise l'accès à un canyon pour l'unique raison qu'il y a eu un saut dans une vasque non sondée.
Cordialement,
Bertrand



A Enola : Comme cela a été dit plus haut, la loi ne resoud pas tout. Bien au contraire, surtout quand il s'agit de déresponsabiliser les gens en déterminant à leur place ce qui est faisable de ce qui ne l'est pas. En effet, comme Caracal, je propose d'interdire la circulation automobile au motif qu'il y a des gens tués en voiture ou écrasés par des chauffards...

Concernant votre affaire, l'obligation de moyens semble, selon votre description, ne pas avoir été respectée. De toute façon le juge n'est pas idiot et a pour but de rendre une juste justice. Aussi, s'il y a eu faute ou négligeance, il saura le sanctionner.
Enfin, il est totalement absurde qu'un maire interdise l'accès à un canyon pour l'unique raison qu'il y a eu un saut dans une vasque non sondée.
Cordialement,
Bertrand
Bertrand Hauser
C'est quand même incroyable : un professionnel fait une faute, manisfestement incontestable, et c'est le canyon qui est interdit à tous les pratiquants ??? Je me souviens que quand j'étais petite, à un cours de ski collectif, le moniteur nous avait emmené en "hors-piste", une descente entre les arbres comme les enfants aiment... un des gamin est tombé et s'est cassé le bras. Imprudence du moniteur ? Prise de risque de sa part ? Fallait-il fermer la station complète ? Dernièrement, lors d'une randonnée dans la Sainte Victoire (Aix en Provence), un membre d'un groupe est tombé d'une falaise qui longeait un chemin. Faut-il interdire la Sainte-Victoire à tous les promeneurs ?Oui, l'activité sportive en milieu naturel comporte des risques. Mais n'est ce pas ce qui attire les pratiquants et même les débutants encadrés par des guides sinon un peu d'adrénaline ? Oui, le guide a fait une faute. Et aucun contrôle ne pourra empêcher ce genre d'erreur, qui est plus une "connerie" qu'une erreur technique, parce que ce n'est pas la peine d'être guide pour comprendre qu'il faut vérifier une vasque avant de sauter, ce n'est pas comme s'il avait utilisé un matériel défecteux ou effectué un montage non sécurisé, etc...
Je comprends ta colère mais ce qui me gêne c'est que tu sembles en vouloir au monde du canyon dans son ensemble, et souhaiter l'application de règles et de procédures strictes qui ne sont pas applicables à mon avis dans un milieu pareil, où on est amenés à prendre des décisions sur l'instant, en espérant avoir choisi la bonne parmis les possibilités qui se présentent.
Finalement, on en revient à une conversation qu'on a souvent eue (n'est-ce pas Stéphane ?
), d'où il ressort que la société propose de répondre à une demande où n'importe qui peut trouver un guide pour l'accompagner, sans se donner la peine du moindre apprentissage, connaissance ni entraînement physique, faire une course au-delà de ses capacités. Et être scandalisé si le professionnel refuse, encore plus s'il accepte et que ça se passe mal. Je ne dis pas que tel est ton cas, c'est simplement la dérive de ce type de cas.
Je comprends ta colère mais ce qui me gêne c'est que tu sembles en vouloir au monde du canyon dans son ensemble, et souhaiter l'application de règles et de procédures strictes qui ne sont pas applicables à mon avis dans un milieu pareil, où on est amenés à prendre des décisions sur l'instant, en espérant avoir choisi la bonne parmis les possibilités qui se présentent.
Finalement, on en revient à une conversation qu'on a souvent eue (n'est-ce pas Stéphane ?

Moi, je leur préconiserais LE CANYONING PARK près de Perpignan avec leur propre slogan : "VENEZ DECOUVRIR LE CANYONING EN MILIEU SECURISE"
Adresse pour les intéressés :
http://www.canyoning-park.com/index.htm
Adresse pour les intéressés :
http://www.canyoning-park.com/index.htm
Dernière modification par Benjamin le mer. 01 mars 2006 18:19, modifié 1 fois.
Dans notre monde de brute, les canyons sont des lieux de tranquillité que je ne me lasse pas d'apprécier...
- TY SAUNIER
- Messages : 2036
- Inscription : mar. 20 sept. 2005 12:17
- Localisation : Ca dépend :-)
- Contact :
Cher Enola:
Une petite remarque quand même... comme tu le dit "a moins d'êtres mal renseigné": je pense que c'est "un peu le cas", à simple titre d'exemple des normes existent, des règles techniques de pratique et de sécurité également...
J'ai un peu mal à lire uniquement une "demande d'avis" dans ton mail...Peut être qu'il s'agit plutôt d'une colère (certainement bien justifiée)... dans la qu'elle un peu tous se mélange autour du mot "canyon".
Mais de la même façon que, je pense, ton avocat n'as pas su trouver les textes... tu fait également une erreur d'interlocuteur en t'adressant aux lecteurs de ce forum... qui a une ou deux exceptions pret ne sont pas des professionnels: D'ailleurs sait tu qu'el sont les professionnels qui encadre le canyon en France???
Donc si tu arrive à dépasser le stade de la colère et des idée préconçues sur notre activité c'est bien volontiers que nous t'orienterons vers les textes de références.
Thierry SAUNIER
Président de l'Ecole Française de descente de Canyon
Une petite remarque quand même... comme tu le dit "a moins d'êtres mal renseigné": je pense que c'est "un peu le cas", à simple titre d'exemple des normes existent, des règles techniques de pratique et de sécurité également...
J'ai un peu mal à lire uniquement une "demande d'avis" dans ton mail...Peut être qu'il s'agit plutôt d'une colère (certainement bien justifiée)... dans la qu'elle un peu tous se mélange autour du mot "canyon".
Mais de la même façon que, je pense, ton avocat n'as pas su trouver les textes... tu fait également une erreur d'interlocuteur en t'adressant aux lecteurs de ce forum... qui a une ou deux exceptions pret ne sont pas des professionnels: D'ailleurs sait tu qu'el sont les professionnels qui encadre le canyon en France???
Donc si tu arrive à dépasser le stade de la colère et des idée préconçues sur notre activité c'est bien volontiers que nous t'orienterons vers les textes de références.
Thierry SAUNIER
Président de l'Ecole Française de descente de Canyon
- Marc Maurin
- Messages : 8033
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
POUR ENOLA
Il existe des règlementations :
De lieux.
De dâtes.
D'heures.
De matériel.
Avant d'avancer quelquechose, Enola, et sans agressivité de ma part, il serait bon de te renseigner.
Tu peux te conférer aux arrétés préfectoraux et municipaux en vigueur.
Par exemple, il est interdit de descendre le canyon du Mas Calsan à Reynes (66) le 22 février, ou le 15 juin sans bougie dans son bidon étanche, ou le Llech à Estoher (66) sans avoir écrit à Monsieur Delcasso, sans matériel de sécurité (Jumar, couverture de survie, etc..., après 17h, avec seulement 2 cordes de 15 m au lieu de 3 cordes de 15 m (corde de sécurité), etc...
Cette législation a pour buts de limiter les nuisances (vicinales, écologiques et j'en passe...), de permettre aux autres acteurs/utilisateurs de la nature (chasseurs, pécheurs...) de pratiquer leur activité, de décharger les communes des frais de secours, de limiter les risques d'une pratique hivernale ou nocturne, etc...
Comme tu le vois la règlementation est diverse et variée.
Je persiste en stipulant qu'une personne rémunérée pour cette activité se doit d'être qualifiée et que pour celà elle a passé un diplome devant des examinateurs, après des stages de formation. Elle est donc compétente. Ce ne sont pas les instructeurs qui surfent sur ce forum qui me contrediront (Messieurs Jourdan, Fiorina, Saunier...)
Maintenant si il (elle) te dit de sauter là où il y a pas d'eau, c'est un fou dangereux. Il y en a.
Mais il y a aussi des chauffeurs de bus alcooliques, des chirurgiens pleins de furoncles, des kinésithérapeutes qui prennent 12 patients en même temps, des garagistes voleurs, des prof feignants, des flics racistes et violents...
Quand on pratique une activité à risques, il faut malheureusement s'attendre à avoir des accidents. Je n'ai pas de chiffres, mais l'accidentologie en canyon ne semble pas supérieure proportionellement à celle du ski (1% pour cette activité chaque année, ce qui est énorme).
Je termine ma réponse à rallonge en parlant des assurances : leur but est à eux de ne pas prendre de risque. Elles assurent donc pour la plupart les activités sans risque, comme elles assurent pour des prêts des personnes sans maladies, donnent des indemnités journalières pour des gens après leur avoir fait remplir un questionnaire santé détaillé...
Donc quand tu parles des asurances, c'est pareil pour tout.
Il existe des règlementations :
De lieux.
De dâtes.
D'heures.
De matériel.
Avant d'avancer quelquechose, Enola, et sans agressivité de ma part, il serait bon de te renseigner.
Tu peux te conférer aux arrétés préfectoraux et municipaux en vigueur.
Par exemple, il est interdit de descendre le canyon du Mas Calsan à Reynes (66) le 22 février, ou le 15 juin sans bougie dans son bidon étanche, ou le Llech à Estoher (66) sans avoir écrit à Monsieur Delcasso, sans matériel de sécurité (Jumar, couverture de survie, etc..., après 17h, avec seulement 2 cordes de 15 m au lieu de 3 cordes de 15 m (corde de sécurité), etc...
Cette législation a pour buts de limiter les nuisances (vicinales, écologiques et j'en passe...), de permettre aux autres acteurs/utilisateurs de la nature (chasseurs, pécheurs...) de pratiquer leur activité, de décharger les communes des frais de secours, de limiter les risques d'une pratique hivernale ou nocturne, etc...
Comme tu le vois la règlementation est diverse et variée.
Je persiste en stipulant qu'une personne rémunérée pour cette activité se doit d'être qualifiée et que pour celà elle a passé un diplome devant des examinateurs, après des stages de formation. Elle est donc compétente. Ce ne sont pas les instructeurs qui surfent sur ce forum qui me contrediront (Messieurs Jourdan, Fiorina, Saunier...)
Maintenant si il (elle) te dit de sauter là où il y a pas d'eau, c'est un fou dangereux. Il y en a.
Mais il y a aussi des chauffeurs de bus alcooliques, des chirurgiens pleins de furoncles, des kinésithérapeutes qui prennent 12 patients en même temps, des garagistes voleurs, des prof feignants, des flics racistes et violents...

Quand on pratique une activité à risques, il faut malheureusement s'attendre à avoir des accidents. Je n'ai pas de chiffres, mais l'accidentologie en canyon ne semble pas supérieure proportionellement à celle du ski (1% pour cette activité chaque année, ce qui est énorme).
Je termine ma réponse à rallonge en parlant des assurances : leur but est à eux de ne pas prendre de risque. Elles assurent donc pour la plupart les activités sans risque, comme elles assurent pour des prêts des personnes sans maladies, donnent des indemnités journalières pour des gens après leur avoir fait remplir un questionnaire santé détaillé...
Donc quand tu parles des asurances, c'est pareil pour tout.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
- Marc Maurin
- Messages : 8033
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Cela dit, attention à la surlégifération, car bien qu'avancé comme étant protectrice, elle fini souvent malheureusement par réduire le cadre de l'activité, au point que cela en devient ridicule.
Je prend comme exemple l'animation de jeune, qui aujourd'hui est sur-règlementé est qui devient du coup néfaste pour une bonne vision de l'animation.
Je prend comme exemple l'animation de jeune, qui aujourd'hui est sur-règlementé est qui devient du coup néfaste pour une bonne vision de l'animation.
Guêpes au mois d'Août, sors tes moon-boot,
Moustiques au mois d'Mars, SORS TA KORDA'S !!!
Moustiques au mois d'Mars, SORS TA KORDA'S !!!