Lovage ou ensachage pour enchainement de petits rappels
Lovage ou ensachage pour enchainement de petits rappels
Bonjour.
Voilà, nous avons passé la nuit au fond du canyon du Riu (06) à 3 cascades de la fin...
Heureusement nous avions le nécessaire pour improviser un bivouac, mais il a fait très froid (2°C) et surtout on a eu de la chance d'être au niveau d'un passage plus dégagé pour décider d'arrêter... On a pu trouver du bois, mais il n'y avait que des buissons de buis...
On est pas fiers:
- départ tardif (vraiment beaucoup trop...)
- sous estimation du temps (donné pour 7H pour 5personnes, on avait réduit légèrement)
- Une seule frontale (difficile de voir les relais et de toute façon hyper dangereux en progression car on ne peut pas voir en bas d'une cascade par exemple)
Nous en avons tiré une bonne leçon, et après analyse du déroulement de notre progression, il semblerait que ce qui nous a fait perdre du temps (car même si nous sommes partis beaucoup trop tard, nous avons surtout mis plus de temps que nous l'estimions par rapport aux données du topo), est la manière de "ranger" la corde lors de la succession de nombreux petits rappels!
D'habitude, j'ensache directement par petites brassées, je déroule juste la longueur nécessaire sur 1 brin réglé, puis je descend avec la corde qui se déroule du sac, puis je réensache le brin de rappel.
Là, nous avions opté pour un lovage autour du buste, on déroulait le nécessaire: descente sur 1 ou deux brins, descente, puis relovage directement sur soi (pour les plus petites).
Je pense qu'on a fait un très mauvais choix...
Quelle est la bonne méthode ?
Sachant que les conditions étaient : multiples petits rappels (entre 6 et 10m) biens arrosés; 2 brins de 40m chacun, 2 sacs, 2 personnes.
D'avance merci de vos conseils.
Voilà, nous avons passé la nuit au fond du canyon du Riu (06) à 3 cascades de la fin...
Heureusement nous avions le nécessaire pour improviser un bivouac, mais il a fait très froid (2°C) et surtout on a eu de la chance d'être au niveau d'un passage plus dégagé pour décider d'arrêter... On a pu trouver du bois, mais il n'y avait que des buissons de buis...
On est pas fiers:
- départ tardif (vraiment beaucoup trop...)
- sous estimation du temps (donné pour 7H pour 5personnes, on avait réduit légèrement)
- Une seule frontale (difficile de voir les relais et de toute façon hyper dangereux en progression car on ne peut pas voir en bas d'une cascade par exemple)
Nous en avons tiré une bonne leçon, et après analyse du déroulement de notre progression, il semblerait que ce qui nous a fait perdre du temps (car même si nous sommes partis beaucoup trop tard, nous avons surtout mis plus de temps que nous l'estimions par rapport aux données du topo), est la manière de "ranger" la corde lors de la succession de nombreux petits rappels!
D'habitude, j'ensache directement par petites brassées, je déroule juste la longueur nécessaire sur 1 brin réglé, puis je descend avec la corde qui se déroule du sac, puis je réensache le brin de rappel.
Là, nous avions opté pour un lovage autour du buste, on déroulait le nécessaire: descente sur 1 ou deux brins, descente, puis relovage directement sur soi (pour les plus petites).
Je pense qu'on a fait un très mauvais choix...
Quelle est la bonne méthode ?
Sachant que les conditions étaient : multiples petits rappels (entre 6 et 10m) biens arrosés; 2 brins de 40m chacun, 2 sacs, 2 personnes.
D'avance merci de vos conseils.
@+
En fait, je devrais pas le dire, parce que c trés déconseillé. Mais si les rappels s'enchaînent trés vite et son court. Quand tu tire t'a corde tu l'ensache pas mais tu prends le bout et le mets directement dans le relais suivant et de la tu tire ta corde. Bon, c vraiment non officiel et j'ai honte de le dire. De même, l'ensachement est plus rapidde si tu fait circuler la corde dans un mousqueton accroché à ton casque.
Enfin, si tu as 2 cordes, le temps qu'un ensache, le seond équipe le relais suivant. Si vous êtes 3 le collègue t'aide en tirant la corde, défaisant le noeud et tenant le sac !
Voili
Enfin, si tu as 2 cordes, le temps qu'un ensache, le seond équipe le relais suivant. Si vous êtes 3 le collègue t'aide en tirant la corde, défaisant le noeud et tenant le sac !
Voili

Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



- laurent Boero
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- Inscription : jeu. 05 août 2004 09:12
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- Contact :
La frontale est un objet indispensable en canyon.
Ok, tu t'en sers une fois sur ..... mais quand tu en as besoin, tu es content de l'avoir dans ton bidon.
Et bien évidement, il faut autant de frontale que de personne sinon
Il m'est déjà arrivé de devoir sortir à la frontale et bien j'étais super content d'en avoir une.
Ps: Ne pas oublier de vérifier et de changer les piles régulièrement car ces petites choses n'aiment pas le froid
Ok, tu t'en sers une fois sur ..... mais quand tu en as besoin, tu es content de l'avoir dans ton bidon.

Et bien évidement, il faut autant de frontale que de personne sinon

Il m'est déjà arrivé de devoir sortir à la frontale et bien j'étais super content d'en avoir une.
Ps: Ne pas oublier de vérifier et de changer les piles régulièrement car ces petites choses n'aiment pas le froid

Dans notre monde de brute, les canyons sont des lieux de tranquillité que je ne me lasse pas d'apprécier...

départ tardif

2h d'approche + 7h de descente

à deux personnes

canyon un peu technique (apparement)

une lampe frontale pour deux

température nocturne assez basse

la bonne question est elle vraiment de savoir comment gagner du temps pour enkiter une corde ?

l'essentiel c'est que cette histoire se termine bien..............
C’est en oeuvrant ensemble que l’on réussira à progresser dans la sécurité et la beauté de nos canyons.
http://spidercan.org/ canyon et environnement
http://spidercan.org/ canyon et environnement
Petits rappels, petite cordegrumly a écrit :multiples petits rappels (entre 6 et 10m)

Nous aussi on est parti dans le Rui, tard et avec des grandes cordes, sousestimant le nombre de petits rappels et ne voulant pas nous encombrer avec 50 cordes!
Par chance, j'ai trouvé une 10 abandonnée sur un rappel et là la musique a changé!
Soit la 10 en double soit les 2x10!
Idem pour le raton ou avec des petites cordes on va ultravite!
Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
Il est surtout indispensable d'équiper le relais suivant pendant qu'il y en a un qui ensache la corde ou qui la love. Si tu attends à chaque fois que la corde soit rangée alors là tu y passes la nuit
On l'a fait à trois il y a deux ans en avril en 4h40 de descente mais en équipant à chaque fois le relais d'après.....

On l'a fait à trois il y a deux ans en avril en 4h40 de descente mais en équipant à chaque fois le relais d'après.....

Dernière modification par Benjamin le jeu. 11 mai 2006 22:30, modifié 1 fois.
Dans notre monde de brute, les canyons sont des lieux de tranquillité que je ne me lasse pas d'apprécier...
grumly a écrit :Voilà, nous avons passé la nuit au fond du canyon du Riu (06) à 3 cascades de la fin...

Le principal est que ca se finisse bien, et que la lecon vous profite

Mais la methode de renkitage n'as pas vraiment d'importance. Partir tot, avec une bonne marge de securite au niveau de l'horaire...
C'etait quand ? Comment avez vous passer la nuit ? vetements secs ou en combi ?
pour ma part j'ai des batonnés lumineux ceux que tu casse en deux et que tu secoue tu as ensuite une lumiére un peu verdadre mais au bout d'un moment l'oeil s'habitu. le temps d'éclairage est donné pour 6h00 et le conditionnement peut duré 7 ans et en plus sa pése rien du tout,résiste et éclaire dans l'eau, pas besoin de changer les piles, bref peut-étre la solution idéal. Mais quand méme avoir au moins une frontal dans le groupe pour celui qui équipe,c'est plus net et plus rassurant et tu voit mieux le fond ducul. Pense aussi a des couverture de survie tu aurais pas trop souffert du froid. Dans ton cas je pense que tu as prit la bonne décision de bivouacquer. A bientôt mais de jour. Au fait je l'ai jamais fait le riu, comment est ce?
Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés.
Le riu c'est parmi les plus beau canyon en pelite rouge (beaux rappels 25, 35, 38 m ; canyon esthétique ; marche d'approche superbe ; canyon assez long, compter effectivement 7h pour avoir un peu de marge).
Mais c'est à faire en début de saison pour avoir de l'eau.
Mais c'est à faire en début de saison pour avoir de l'eau.
Tant qu'un canyon n'est pas descendu, il n'est pas descendu.
C'est très bien, à l'issue d'une erreur, d'en tirer les conclusions et d'en faire partager l'expérience. Donc avant tout, merci pour ton témoignage. La nuit improvisée est bien sûr sans doute dûe à une conjonction de facteurs :
- le fait de partir tard (sans doute l'élément prépondérant, car 2h ou 3h de gagner au départ, c'est plus que largement bon pour changer la donne)
- le fait d'être moins rapide que prévu (taille du groupe, efficacité des manips...)
- le manque de matériel pour faire face au retard (frontale)
On le dit souvent, mais mettre de son côté un maximum d'élément permettra toujours de faire plus facilement face à l'imprévu.
Concernant le "transport" de la corde, il n'y a pas une règle valable partout. Néanmoins, je pense que lover la corde (même petite) est sans doute le moins efficace. Le mieux est de disposer d'un sac à corde où en qq secondes on renkite aisément (à deux c'est plus pratique) une corde, et qui se lance facilement.
Ensuite, je ne trouve pas honteux de ne rien renkiter, si les ressauts sont courts et très proches et s'il n'y a pas de danger lié à l'eau, de prendre directement le bout de la corde et d'aller l'enfiler dans l'amarage suivant. Bien sûr, si le courant est succeptible d'emmener la corde, si le terrain est plein de branches, si la hauteur de la cascade est un peu importante (et homogène), etc..., on a toutes les chances de faire des noeuds ou de perdre plus de temps qu'on en a gagné.
L'outil idéal est le sac à corde (kit-boule) qui permet d'être efficace avec une grande corde quelque soit la hauteur du ressaut (on n'utilise que la longueur utile).
Pour renkiter, le plus rapide que j'ai trouvé jusqu'à maintenant, c'est de passer la corde derrière le cou (sous la capuche, si on ne l'a pas mise, comme çà ca protège notre peau sensible
), et de cliper le kit boule au point d'encordement du baudrier :
- on peut se tenir debout
- si le sac tient bien ouvert tout seul, on n'a pas vraiment besoin d'aide.
- on peut même se déplacer doucement selon l'endroit où la corde est tombée
- les boucles ont plus tendance à se défaire que lorsque l'on fait passer la corde dans un mousqueton (souvent positionner sous la jugulaire ou à l'épaule)
- on a un peu moins de chance de se faire fouetter la tronche avec le bout de la corde qui fait bien mal parce qu'on a pas fait gaffe qu'on arrivait en bout de corde et qu'on renkittait à vitesse maxi (par contre le coéquipier à côté n'est pas exempté d'en bénéficier malgré lui
)
- on ne risque pas d'oublier le mousquif passé à la jugulaire du casque et qui d'un coup se rappelle à notre bon souvenir quand on fait un saut dans la vasque qui suit
sans doute la réaction chimique (le melange de 2 composants) s'était-elle déclenchée accidentellement dans le bidon. Bref, j'aime encore bien ma frontale dont je peux vérifier régulièrement le bon fonctionnement (bon d'ailleurs, je l'ai toute démontée la semaine dernière car elle ne fonctionne plus...
)
- le fait de partir tard (sans doute l'élément prépondérant, car 2h ou 3h de gagner au départ, c'est plus que largement bon pour changer la donne)
- le fait d'être moins rapide que prévu (taille du groupe, efficacité des manips...)
- le manque de matériel pour faire face au retard (frontale)
On le dit souvent, mais mettre de son côté un maximum d'élément permettra toujours de faire plus facilement face à l'imprévu.
Concernant le "transport" de la corde, il n'y a pas une règle valable partout. Néanmoins, je pense que lover la corde (même petite) est sans doute le moins efficace. Le mieux est de disposer d'un sac à corde où en qq secondes on renkite aisément (à deux c'est plus pratique) une corde, et qui se lance facilement.
Ensuite, je ne trouve pas honteux de ne rien renkiter, si les ressauts sont courts et très proches et s'il n'y a pas de danger lié à l'eau, de prendre directement le bout de la corde et d'aller l'enfiler dans l'amarage suivant. Bien sûr, si le courant est succeptible d'emmener la corde, si le terrain est plein de branches, si la hauteur de la cascade est un peu importante (et homogène), etc..., on a toutes les chances de faire des noeuds ou de perdre plus de temps qu'on en a gagné.
L'outil idéal est le sac à corde (kit-boule) qui permet d'être efficace avec une grande corde quelque soit la hauteur du ressaut (on n'utilise que la longueur utile).
Pour renkiter, le plus rapide que j'ai trouvé jusqu'à maintenant, c'est de passer la corde derrière le cou (sous la capuche, si on ne l'a pas mise, comme çà ca protège notre peau sensible


- on peut se tenir debout
- si le sac tient bien ouvert tout seul, on n'a pas vraiment besoin d'aide.
- on peut même se déplacer doucement selon l'endroit où la corde est tombée
- les boucles ont plus tendance à se défaire que lorsque l'on fait passer la corde dans un mousqueton (souvent positionner sous la jugulaire ou à l'épaule)
- on a un peu moins de chance de se faire fouetter la tronche avec le bout de la corde qui fait bien mal parce qu'on a pas fait gaffe qu'on arrivait en bout de corde et qu'on renkittait à vitesse maxi (par contre le coéquipier à côté n'est pas exempté d'en bénéficier malgré lui


- on ne risque pas d'oublier le mousquif passé à la jugulaire du casque et qui d'un coup se rappelle à notre bon souvenir quand on fait un saut dans la vasque qui suit


On en avait au club, et visiblement ils n'avaient pas trop aimé le transport (un peu violent ??) dans le bidon : on a fait un essai au sec, et il n'a pas fonctionné...titantende a écrit :pour ma part j'ai des batonnés lumineux ceux que tu casse en deux et que tu secoue tu as ensuite une lumiére un peu verdadre mais au bout d'un moment l'oeil s'habitu. le temps d'éclairage est donné pour 6h00 et le conditionnement peut duré 7 ans et en plus sa pése rien du tout,résiste et éclaire dans l'eau, pas besoin de changer les piles, bref peut-étre la solution idéal.




Bertrand Hauser
Par experience, notoirement insuffisant pour progresser de nuit en canyon... Meme une frontale a led est un peu legere : impossible par exemple, comme le dit grimly, de voir le bas d'une cascade.titantende a écrit :pour ma part j'ai des batonnés lumineux ceux que tu casse en deux et que tu secoue tu as ensuite une lumiére un peu verdadre mais au bout d'un moment l'oeil s'habitu
Pour le kit boule, j'avais expérimenté un petit système pour les cordes courtes. Je l'accroché par un dégaine à la poignée haute du sac et le faisais pendre sur le devant. Ainsi, je ne devais plus enlever et remettre perpétuellement mon sac, ça allé plus vite dans les manips !
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



Pour la progression avec la corde, dans les successions de rappels, il est clair que relover ou renkiter la corde est une perte de temps. Tu peux meme parfois equiper la cascade suivante avec le brin du fond du sac (en cas de descente sur 2 brins, et d'utilisation d'un kit). Mais il faut savoir que le ressaut suivant est juste la... pas forcement facile quand on n'est que 2.
- Marc Maurin
- Messages : 8031
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Nous avons fait à 4 le Riu récemment. Essentiellement 3 personnes équipant, un qui a équipé en plus quelques rappels.
Nous avons mis :
1h30 à 1h45 d'approche
3h45 de descente
20mn de retour.
Nous nous sommes levés à 5h30, départ de l'approche après avoir "merdé" la navette (mon break passait pas le départ de la piste aval) à 6h45/7h (temps instable + pélite + grand bassin = PRUDENCE et départ aux aurores. Rappellons que dans le même genre de canyon, le Raton, il y a eu 5 morts en 2 épisodes en 1990 et surtout 1995.
Voilà pour commencer les conseils de prudence.
J'avais pas pris à manger, les autres oui, mais j'avais couv. de survie + frontale + point chaud.
Pour gagner du temps nous avons choisi la solution ci-dessous et nous avons mis que 3h45 pour descendre avec ce que j'appellerai 2 novices éclairés et deux expérimentés. Nous avons perdu du temps sur la C35 qui tonche (la + belle cascade du canyon).
4 cordes de 20 à 45 m (2 de 40/45)
le premier équipe, les autres descendent, le premier passé va équiper le rappel suivant.
celui qui a équipé, déséquipe, enkite et rattrappe les autres et rebelote.
Cette solution est à mon avis la plus simple, la plus rapide, ne nécessite pas forcément le portage de grande cordes (il suffit d'avoir 2Xla longueur + 2 cordes courtes pour 4).
Cette solution m'avait permis de faire l'intégrale marche d'ap.+canyon de Font de Barbin + retour en 4h15 tout compris à 4 personnes (Marwiok, PL, Caracal et moi) alors que le topo bien que très surestimé de Tordjmann/Gorgeon/Olivé le donne en 11h, et Gavarra en 3h15 de descente au lieu des 5 à 7 du topo de Gomez.
C'est cette méthode la plus rapide.
Ensuite effectivement si 2 ressats sont proches, j'équipe parfois avec le brin du fond le 2ème ressaut si j'estime avoir assez de corde. Sinon si 2 ressauts se suivent je ne réenquite pas toujours, surtout si les rappels sont de hauteur proches.
Nous avons mis :



Nous nous sommes levés à 5h30, départ de l'approche après avoir "merdé" la navette (mon break passait pas le départ de la piste aval) à 6h45/7h (temps instable + pélite + grand bassin = PRUDENCE et départ aux aurores. Rappellons que dans le même genre de canyon, le Raton, il y a eu 5 morts en 2 épisodes en 1990 et surtout 1995.
Voilà pour commencer les conseils de prudence.
J'avais pas pris à manger, les autres oui, mais j'avais couv. de survie + frontale + point chaud.
Pour gagner du temps nous avons choisi la solution ci-dessous et nous avons mis que 3h45 pour descendre avec ce que j'appellerai 2 novices éclairés et deux expérimentés. Nous avons perdu du temps sur la C35 qui tonche (la + belle cascade du canyon).



Cette solution est à mon avis la plus simple, la plus rapide, ne nécessite pas forcément le portage de grande cordes (il suffit d'avoir 2Xla longueur + 2 cordes courtes pour 4).
Cette solution m'avait permis de faire l'intégrale marche d'ap.+canyon de Font de Barbin + retour en 4h15 tout compris à 4 personnes (Marwiok, PL, Caracal et moi) alors que le topo bien que très surestimé de Tordjmann/Gorgeon/Olivé le donne en 11h, et Gavarra en 3h15 de descente au lieu des 5 à 7 du topo de Gomez.
C'est cette méthode la plus rapide.
Ensuite effectivement si 2 ressats sont proches, j'équipe parfois avec le brin du fond le 2ème ressaut si j'estime avoir assez de corde. Sinon si 2 ressauts se suivent je ne réenquite pas toujours, surtout si les rappels sont de hauteur proches.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Oui, si tu veux etablir le record du monde de la descente, tu pars a 3, chacun la longueur de la plus grande cascade, et celui qui a equipe desequipe. En plus tes coequipiers ne te genent pas trop pendant la descente, puisque tu ne fais que les croiser en bas de la cascade qu'ils ont equiperMarc Maurin a écrit :C'est cette méthode la plus rapide.

Comment tu transporte les cordes ? Kit ? Bandouliere ? dans le sac ?
- Marc Maurin
- Messages : 8031
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Chacun son kit et sa corde. Dans les groupes de 4, ne prendre que 2 longueurs sup à la + grande cascade et 2 cordes lambda permettant de passer des 10m. On se retrouve et on raboute.jc06 a écrit :Oui, si tu veux etablir le record du monde de la descente, tu pars a 3, chacun la longueur de la plus grande cascade, et celui qui a equipe desequipe. En plus tes coequipiers ne te genent pas trop pendant la descente, puisque tu ne fais que les croiser en bas de la cascade qu'ils ont equiperMarc Maurin a écrit :C'est cette méthode la plus rapide.![]()
Comment tu transporte les cordes ? Kit ? Bandouliere ? dans le sac ?
Cette excellente méthode a des inconvénients : on se voit pas trop. Et il faut toujours que l'avant dernier attende le dernier sans descendre le rappel suivant au cas ou il y aurait un problème...
A mon avis c'est de loin la plus rapide et que je recommande pour les équipiers expérimentés dans les canyons assez longs et pas trop techniques. En cas de présence de débit important ou de très grande verticale avec relais aérien, le groupe doit rester davantage soudé, il faut VOIR les autres. Dans le cas du Riu dans des conditions normales, cette méthode fait ses preuves.
3h45 et je le dis, SANS COURRIR, à un rythme régulier. Et en perdant du temps dans la C35 (je pense qu'on a paumé 15 minutes à cause de l'absence de relais dans la vasque suspendue et donc on a du remonter la corde, rabouter et on a en plus tonché 1 corde).
Quand à la façon d'enkiter, chacun la sienne. La plus rapide est celle qu'on emploie le plus souvent (derriere la tête comme Bertrand ou Rémi, dans un mousqueton sous casque comme beaucoup ou en petits écheveaux)
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.