Lovage ou ensachage pour enchainement de petits rappels
marwiok (?) , PL, CARACAL et marc MaurinMarc Maurin a écrit :nous avons mis que 3h45 pour descendre avec ce que j'appellerai 2 novices éclairés et deux expérimentés.

qui sont les novices dans les lot


belle équipe tout de même


C’est en oeuvrant ensemble que l’on réussira à progresser dans la sécurité et la beauté de nos canyons.
http://spidercan.org/ canyon et environnement
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- Marc Maurin
- Messages : 8031
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- Localisation : montpellier
Merci pour vos réponses. Je prends note de tout ça.
Voilà plus de précisions sur notre périple :
On est parti tard et surtout on n'avait qu'une seule voiture, donc on a décidé la veille de se garer au parking aval, puis de couper à travers en remontant la crête des Blachières (ça passe bien) : 3H de marche d'approche (dont 30mn de pause bouffe et de confirmer une dernière fois la météo, car les nuages tournaient alentour...)
Le temps de se préparer, on attaque le 1er relais à 14h15!!!
... effectivement, là il y a grosse erreur : Il faisait très beau, on avait la super patate, on avait dans la tête les 7H de descentes "pour un groupe de 5 personnes" et " fait en 4H40" par un autre groupe plus petit... "Em mai fait ce qu'il te plaît!", "on voit jour assez tard", etc...
Hop, on se lance et on se dit : faut pas qu'on traine, on va s'organiser pour pas avoir à ranger la corde à chaque fois: On décide de garder un brin chacun sur soi, avec lovage autour du buste. On adpote un rythme relativement soutenu, mais très concentré, du fait que les ancrages étaient parfois limites (resserage des écrous à la main)
On enchaine le début sans mal... c'est magnifique ! On prend beaucoup de plaisir et on se laisse prendre au jeu : petite séance photo et vidéo dans le grand rappel de la mi-parcours, on relache légèrement le rythme...
Il faut vérifier les relais à chaque fois, le débit est assez conséquent (comme constaté lors de la marche d'approche) et donc, on se méfie un peu des réceptions arrosées. Bref, on perd du temps...
Petit à petit, on a bien conscience que l'on a intérêt à accélérer car il est déjà très tard et ça n'avance pas tant que ça!
Petit coup d'oeil au topo de temps en temps (encore une perte de temps, car dans le bidon au sec) pour savoir où on se situe exactement.
La nuit est tombée d'un seul coup : le canyon s'encaisse de plus en plus sur la fin, avec des passages bien sombres: je sors ma frontale (à leds et bien étanche), mais mon frère n'en dispose pas... ça va vite devenir très gênant. Lorsqu'il s'agit de négocier la dernière grande cascade de 38m, il fait nuit noire, mais heureusement avec une lune presque pleine qui éclaire plein sud, le débit est conséquent et on ne voit pas le pied de la cascade: là on ne rigole plus du tout... On se concerte sur un code à la voix et par la tension de la corde, et je le fais passer le 1er. Pourquoi, je ne me rappelle plus trop... je crois qu'il se plaignait d'avoir froid et il vallait mieux que je sois en haut plutôt qu'en bas en cas de problème... enfin ça c'est ce que j'ai pris comme décision sur le moment, mais aujourd'hui je n'en suis plus trop sûr...
Bref, on avance encore, mais il est vraiment difficile de trouver les relais et de voir ce qui se passe en bout d'obstacle.
Nous sommes quelquepart dans les dernières cascades, et là un passage très arrosé mène aux relais, mon frère se plaint trop du froid et notre moral viens d'en prendre un coup. On décide de stopper, vu que 50m avant il y avait de quoi de se poser.
J'avais convenu avec ma femme qu'à partir de 23H, elle pouvait appeler les secours et je lui avait indiqué le canyon et laissé le topo.
Quand nous décidons d'arrêter il est déjà 23H45 !
J'avais tout : les briquets, la couv de survie, la polaire, de l'eau, un seul twix pour 2... ; il y avait du buis partout: très vite on a commencé à faire un feu, pour se réchauffer, mais pour le moral surtout !
Ensuite, j'ai tenté de passer un coup de fil: miracle, dans le fond du canyon mon portable passe ! Je téléphone à ma femme qui me dit qu'elle a alerté le secours en montagne. En fait, c'est ce que je redoutais un peu... je savais qu'on pouvait passer la nuit ici sans problèmes et reprendre demain; mais c'était trop tard. J'ai le type des secours en ligne qui me conseille de ne pas bouger et qu'ils passeraient nous chercher demain matin 7H en hélico.
Bon, on se rend à l'évidence, mais on est pas fiers. En plus, j'avais mon gps et il nous indique que la voiture n'est qu'à 300m de nous, avec des vêtements secs, de la bouffe, du chauffage... mais il faut arriver à passer dans un terrain très escarpé qui parait impraticable! Tant pis, on se relaie à tour de rôle pour aller couper des buissons de buis, se qui permet de nous réchauffer tout au long de la nuit: la couv de survie ça marche du tonnerre. (Surtout, je conseille d'amener toujours un couteau suisse avec petite scie, c'est vraiment indispensable!)
A 7H, l'hélico se pointe, nous treuil sur une distance de 300m !!! et nous pose à notre voiture. Les mecs sont super sympas et on discute un peu autour d'un thermos de thé.
Voilà pour l'histoire. C'est donc une grosse expérience que nous avons vécu, en tirant un maximum de leçons. La première étant de partir vraiment tôt, et surtout de ne pas sous-estimer le temps du topo !
J'espère que ce petit récit servira aussi à améliorer l'aperçu qu'on se fait du Riu de Pierlas. Méfiance donc et merci de tous vos conseils.
Voilà plus de précisions sur notre périple :
On est parti tard et surtout on n'avait qu'une seule voiture, donc on a décidé la veille de se garer au parking aval, puis de couper à travers en remontant la crête des Blachières (ça passe bien) : 3H de marche d'approche (dont 30mn de pause bouffe et de confirmer une dernière fois la météo, car les nuages tournaient alentour...)
Le temps de se préparer, on attaque le 1er relais à 14h15!!!



... effectivement, là il y a grosse erreur : Il faisait très beau, on avait la super patate, on avait dans la tête les 7H de descentes "pour un groupe de 5 personnes" et " fait en 4H40" par un autre groupe plus petit... "Em mai fait ce qu'il te plaît!", "on voit jour assez tard", etc...
Hop, on se lance et on se dit : faut pas qu'on traine, on va s'organiser pour pas avoir à ranger la corde à chaque fois: On décide de garder un brin chacun sur soi, avec lovage autour du buste. On adpote un rythme relativement soutenu, mais très concentré, du fait que les ancrages étaient parfois limites (resserage des écrous à la main)
On enchaine le début sans mal... c'est magnifique ! On prend beaucoup de plaisir et on se laisse prendre au jeu : petite séance photo et vidéo dans le grand rappel de la mi-parcours, on relache légèrement le rythme...
Il faut vérifier les relais à chaque fois, le débit est assez conséquent (comme constaté lors de la marche d'approche) et donc, on se méfie un peu des réceptions arrosées. Bref, on perd du temps...
Petit à petit, on a bien conscience que l'on a intérêt à accélérer car il est déjà très tard et ça n'avance pas tant que ça!
Petit coup d'oeil au topo de temps en temps (encore une perte de temps, car dans le bidon au sec) pour savoir où on se situe exactement.
La nuit est tombée d'un seul coup : le canyon s'encaisse de plus en plus sur la fin, avec des passages bien sombres: je sors ma frontale (à leds et bien étanche), mais mon frère n'en dispose pas... ça va vite devenir très gênant. Lorsqu'il s'agit de négocier la dernière grande cascade de 38m, il fait nuit noire, mais heureusement avec une lune presque pleine qui éclaire plein sud, le débit est conséquent et on ne voit pas le pied de la cascade: là on ne rigole plus du tout... On se concerte sur un code à la voix et par la tension de la corde, et je le fais passer le 1er. Pourquoi, je ne me rappelle plus trop... je crois qu'il se plaignait d'avoir froid et il vallait mieux que je sois en haut plutôt qu'en bas en cas de problème... enfin ça c'est ce que j'ai pris comme décision sur le moment, mais aujourd'hui je n'en suis plus trop sûr...
Bref, on avance encore, mais il est vraiment difficile de trouver les relais et de voir ce qui se passe en bout d'obstacle.
Nous sommes quelquepart dans les dernières cascades, et là un passage très arrosé mène aux relais, mon frère se plaint trop du froid et notre moral viens d'en prendre un coup. On décide de stopper, vu que 50m avant il y avait de quoi de se poser.
J'avais convenu avec ma femme qu'à partir de 23H, elle pouvait appeler les secours et je lui avait indiqué le canyon et laissé le topo.
Quand nous décidons d'arrêter il est déjà 23H45 !
J'avais tout : les briquets, la couv de survie, la polaire, de l'eau, un seul twix pour 2... ; il y avait du buis partout: très vite on a commencé à faire un feu, pour se réchauffer, mais pour le moral surtout !
Ensuite, j'ai tenté de passer un coup de fil: miracle, dans le fond du canyon mon portable passe ! Je téléphone à ma femme qui me dit qu'elle a alerté le secours en montagne. En fait, c'est ce que je redoutais un peu... je savais qu'on pouvait passer la nuit ici sans problèmes et reprendre demain; mais c'était trop tard. J'ai le type des secours en ligne qui me conseille de ne pas bouger et qu'ils passeraient nous chercher demain matin 7H en hélico.
Bon, on se rend à l'évidence, mais on est pas fiers. En plus, j'avais mon gps et il nous indique que la voiture n'est qu'à 300m de nous, avec des vêtements secs, de la bouffe, du chauffage... mais il faut arriver à passer dans un terrain très escarpé qui parait impraticable! Tant pis, on se relaie à tour de rôle pour aller couper des buissons de buis, se qui permet de nous réchauffer tout au long de la nuit: la couv de survie ça marche du tonnerre. (Surtout, je conseille d'amener toujours un couteau suisse avec petite scie, c'est vraiment indispensable!)
A 7H, l'hélico se pointe, nous treuil sur une distance de 300m !!! et nous pose à notre voiture. Les mecs sont super sympas et on discute un peu autour d'un thermos de thé.
Voilà pour l'histoire. C'est donc une grosse expérience que nous avons vécu, en tirant un maximum de leçons. La première étant de partir vraiment tôt, et surtout de ne pas sous-estimer le temps du topo !
J'espère que ce petit récit servira aussi à améliorer l'aperçu qu'on se fait du Riu de Pierlas. Méfiance donc et merci de tous vos conseils.
@+
Mis à part la sous-estimation de la durée, difficulté,... etc avant de vous engager dans le canyon, une fois dans le pétrin vous avez fait ce qu'il y avait de mieux à faire pour pas vous mettre en danger.
Partir tard, sous le pluie, sans corde de secours, à deux, avec une frontale voir pas du tout , ....ça arrive à tout le monde, tant que tout va bien.... tout va bien, quand tout va mal... mieux vaut attendre, même à 2 cascades de la voiture que ce mettre plus en danger.
Une petite histoire :
Il pleut dans un canyon encaissé. Tout le monde accélère le pas pour sortir vite du canyon. L'équipe sait que ça craint mais laisse de côté les endroits où on peut se mettre hors crues parce que la voiture est pas loin. A la dernière cascade, on voit le chemin en bas, une vague de crue pas très haute mais suffisante noie le mec au relais, les autres équipiers sont juste en amont dans un espace plus évasé où le niveau est même pas monté de 10 cm !!! Ce jour, attendre au calme dans un endroit sans risque aurait épargner une vie.... mais la voiture était pas loin !!!
Partir tard, sous le pluie, sans corde de secours, à deux, avec une frontale voir pas du tout , ....ça arrive à tout le monde, tant que tout va bien.... tout va bien, quand tout va mal... mieux vaut attendre, même à 2 cascades de la voiture que ce mettre plus en danger.
Une petite histoire :
Il pleut dans un canyon encaissé. Tout le monde accélère le pas pour sortir vite du canyon. L'équipe sait que ça craint mais laisse de côté les endroits où on peut se mettre hors crues parce que la voiture est pas loin. A la dernière cascade, on voit le chemin en bas, une vague de crue pas très haute mais suffisante noie le mec au relais, les autres équipiers sont juste en amont dans un espace plus évasé où le niveau est même pas monté de 10 cm !!! Ce jour, attendre au calme dans un endroit sans risque aurait épargner une vie.... mais la voiture était pas loin !!!
- laurent Boero
- Messages : 741
- Inscription : jeu. 05 août 2004 09:12
- Localisation : Bretagne
- Contact :
Personnellement, je trouve ton histoire trés intéressante, je pense qu'il n'est pas inutile de raconter de tels évènements. En effet, quelle personne un jour n'a pas commis d'erreur, obligeant à une certaine humilité lorsque l'on doit faire la "moral". Je pense qu'avouer ses "mésaventure" c'est aussi empêcher d'autres de les faire. Donc, merci de ton témoignage. Surtout que l'histoire s'étant bien finie, cela fait une bonne lecture de fin de journée 

Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



Oui, pas de souci, votre decision etait la meilleure. Et merci de ce temoignage. Je ne sais pas ou vous etiez arretés, mais 300m c'est enorme...En plus il y a au moins 2 ressauts sur la fin ou vous auriez eu du mal, de nuit et par debit consequent (pas d'equipement, et/ou passage pas facile a trouver). Je m'en veux un peu de ne pas avoir signalé sur le forum un échapatoire, non testé mais bien visible depuis la crete des Blachieres, que l'on prend RD juste avant de rentrer dans la derniere etroiture (un peu apres la derniere grande cascade), au niveau d'un petit replat arboré.
Aviez vous lu les divers posts sur ce canyon ?
Aviez vous lu les divers posts sur ce canyon ?
Oui, la veille nous avions passé pas mal de temps à tout lire pour être bien sûr et certains de s'engager dans un tel canyon. Mais je n'ai pas souvenir d'avoir noté cette échapatoire... Mais effectivement, lorsqu'on est sur la crête, on peut bien visualiser le trajet du canyon et les éventuelles échapatoires. On a scruté pas mal de temps la grosse cascade, qui nous indiquait un bon débit...Aviez vous lu les divers posts sur ce canyon ?
Je pense aussi que nous aurions dû nous arrêter encore plus tôt, mais nous avions pour nous le moral et le clair de lune... Je pensais à ma femme qui allait alerter les secours et à aucun moment que mon portable capterais...
Un gros regret aussi: je m'en veux de ne pas avoir mieux mémorisé le parcours (mais y'a bcp à retenir qd même) ou en tout cas de ne pas l'avoir consulté plus souvent: car si j'avais très exactement ou nous étions, j'aurais arrêté bien avant, on se serait posé à un endroit sécur, et on aurait réfléchi à d'autres solutions, au calme. J'aurais même sans doute pu contacter ma femme pour éviter qu'elle alerte les secours et on aurait peut-être bivouaqué un peu mieux...
Bivouaquer, c'est sympa quand c'est plus ou moins prévu, mais là, il faisait vraiment trop froid !
@+
- IP
- Messages : 3755
- Inscription : ven. 19 mars 2004 18:30
- Localisation : Pas loin de l'eau verdonesque
- Contact :
Ca me rappelle quelque chose cette histoire
...
N'est ce pas Boustourou ?
On vous la racontera le jour où le topo du canyon concerné sortira officiellement.

Petites remarques : dans le bidon secu, il est conseillé de prendre à manger pour une équipe entière (une bonne douzaine de barre de céréales par exemple), et de ne pas y toucher pendant les sorties courantes....
C'est sur que cela, plus la lampe, les piles de secours, l'attelle souple et la trousse de secours remplissent 3 litres du bidon. Mais il en reste 3 pour le miam miam courant, les clés et le portefeuille...
Concernant la scie, appelez Boustourou, la prochaine fois, il vous coupera du bois pour réchauffer un régiment
.

N'est ce pas Boustourou ?
On vous la racontera le jour où le topo du canyon concerné sortira officiellement.


Petites remarques : dans le bidon secu, il est conseillé de prendre à manger pour une équipe entière (une bonne douzaine de barre de céréales par exemple), et de ne pas y toucher pendant les sorties courantes....
C'est sur que cela, plus la lampe, les piles de secours, l'attelle souple et la trousse de secours remplissent 3 litres du bidon. Mais il en reste 3 pour le miam miam courant, les clés et le portefeuille...

Concernant la scie, appelez Boustourou, la prochaine fois, il vous coupera du bois pour réchauffer un régiment

Dernière modification par IP le ven. 12 mai 2006 16:58, modifié 1 fois.
- Olivier LETOUCQ
- Messages : 5109
- Inscription : lun. 22 mars 2004 14:59
- Localisation : GAP dans les Hautes-alpes.
- Contact :
Bonjour à toutes et à tous.
HEY, DV06, il y en a qui payent pour ça... mais pas avec la corde autour du cou
Perso, j'ai déjà essayer, on appelle ça une "grappe" dans le jargon militaire... on était 6 mecs attaché 20 m sous l'hélico ... c'est le "posé" le plus dur
sauf si tu a un excellent pilote ... 
HEY, DV06, il y en a qui payent pour ça... mais pas avec la corde autour du cou




A bientOt
, dans l'O
, sans se faire de bObO
, après on videra un bon tOnO
, foi de mOblO 





- Marc Maurin
- Messages : 8031
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Qui n'a jamais jeté la pierre...DV06 a écrit :grumly a écrit :on attaque le 1er relais à 14h15!!!![]()
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!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
No comment!!!
Je crois que les mecs de l'helico auraient du vous ramener à la voiture suspendus par la corde autour du cou!
Personellement je m'abstiendrai de juger


Mais c'est vrai que celle là était bien grosse comme boulette.
On dit des canyons en pélite, que la vue de nuages au dessus doit faire réfléchir.
Avec Gilou, Marwiok et Fredo72 je les ai levé à 5h30. Je dis pas qu'ils m'ont fait la bise, mais à 13h on bouffait tranquille, à Pra d'Astier, navette faite, sur une table avec des bancs, les bons pâtés de Marwiok (au magret de canard mariné à l'armagnac) avec un bon rouge du pic St Loup 2002, un fromage de brebis basque, la saucisse de foie de Castelnaudary. Et tout ça moins cher que l'hélico...
Et du coup on a fait cette 1/2 bouse de Chaudanne (provocation, mais ça vaut pas 2.6, note AVANT notre passage) pendant que Marwiok bronzait dans le Cians en nous attendant. Et à 17h30 on roulait tranquille vers notre bivouac suivant, après avoir bu une petite bière. C'est y pas plus sympa ???

La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Une question trotte quand même dans ma tête :
Pourquoi faire venir un hélico le lendemain matin alors qu'il n'y avait aucun blessé et que vous aviez tout votre matos pour terminer la descente tranquillement au levé du jour
Surtout que vous aviez un portable pour prévenir du problème et signaler qu'il n'y avait rien de grave
Pourquoi faire venir un hélico le lendemain matin alors qu'il n'y avait aucun blessé et que vous aviez tout votre matos pour terminer la descente tranquillement au levé du jour



Surtout que vous aviez un portable pour prévenir du problème et signaler qu'il n'y avait rien de grave

Dans notre monde de brute, les canyons sont des lieux de tranquillité que je ne me lasse pas d'apprécier...
C'est de la pure provocation!!!Marc Maurin a écrit :cette 1/2 bouse de Chaudanne


Faut apprendre à regarder le paysage Moossieuu avant de critiquer ce canyon!

Evidemment, si on le descend en courant, sans se retourner, on a pas le temps de voir les fabuleux mouvements de terrains et effondrements géologiques!
Pour ma part j'en suis sur le cul à chaque fois que je le parcours, et je suis pas pressé d'en sortir meme si j'aime aussi bien la bière!
Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
La note dépend beaucoup du débit, c'est sur que si tu fais chaudanne avec un petit filet d'eau ca vaut vraiment pas les 2.6Marc Maurin a écrit :Et du coup on a fait cette 1/2 bouse de Chaudanne (provocation, mais ça vaut pas 2.6, note AVANT notre passage) pendant que Marwiok bronzait dans le Cians en nous attendant. Et à 17h30 on roulait tranquille vers notre bivouac suivant, après avoir bu une petite bière. C'est y pas plus sympa ???
Par contre si tu le parcours avec un débit beaucoup plus conséquent le 2,6 lui va bien pour mon avis perso

T'as déjà passé une nuit dans un canyon par 2 degrés, alors que quand tu t'es arrété tu etais déjà a bout de nerf ? Je pense queBenjamin a écrit :Pourquoi faire venir un hélico le lendemain matin alors qu'il n'y avait aucun blessé et que vous aviez tout votre matos pour terminer la descente tranquillement au levé du jour
1) Tu n'as pas tres envie d'enfiler ta combi pour plonger dans l'eau froide le lendemain
2) Au PGHM de St Sauveur, ils n'ont pas du tout envie que tu le fasses
PS : c'est Christophe qui avait emmené son GPS la haut, et qui te confirmera que c'est toi qui me doit un resto

Alors là, je peux te répondre tout de suite, dans ce cas là, le PGHM de St Sauveur, ils seraient restés chez eux ou alors ils auraient fait une sortie pour rien car sans blessé, rien ni personne ne m'aurait empêché de rejoindre ma voiture en terminant le canyon au levé du jour.jc06 a écrit :T'as déjà passé une nuit dans un canyon par 2 degrés, alors que quand tu t'es arrété tu etais déjà a bout de nerf ? Je pense que
1) Tu n'as pas tres envie d'enfiler ta combi pour plonger dans l'eau froide le lendemain
2) Au PGHM de St Sauveur, ils n'ont pas du tout envie que tu le fasses
PS : c'est Christophe qui avait emmené son GPS la haut, et qui te confirmera que c'est toi qui me doit un resto
Mais tout est une question d'individu dans ces conditions, chacun réagissant à sa manière

Ps : Cristophe ne m’en a même pas parlé, et je serais intéressé par les coordonnés gps du départ juste pour info sans remettre en cause le départ

Dernière modification par Benjamin le ven. 12 mai 2006 22:41, modifié 1 fois.
Dans notre monde de brute, les canyons sont des lieux de tranquillité que je ne me lasse pas d'apprécier...
Tout a été dit sur les histoires de corde, deux petits brins auraient été appréciables en plus des grands. A utiliser en double dans les petits ressauts. Si moins de 20 m, on peut les lover (on peut le faire en avançant) et caser la corde entre le cou et le sac, cela évite de descendre, ouvrir, fermer et remonter le sac. Comme cela, on a fait le Raton en 3h30 à 2, mais pas de grandes verticales.
Avec une seule voiture, j'aurais laissé la caisse en haut, c'est moins agréable à la sortie, mais tu es frais et dispo en attaquant et tu gagnes aussi quelques heures sur la nuit.
Avec une seule voiture, j'aurais laissé la caisse en haut, c'est moins agréable à la sortie, mais tu es frais et dispo en attaquant et tu gagnes aussi quelques heures sur la nuit.
Dernière modification par RV le sam. 13 mai 2006 00:12, modifié 1 fois.
Je n'avais aucune envie de faire déplacer l'hélico... J'avais trop honte! Quand j'ai eu le mec au tél la première fois, on venait tout juste de se poser: je lui ai dit que ça me semblait un peu prématuré, et que je le rappelerais après avoir fait un point. Mais il a finalement rappelé vers 1h00 du matin, pour nous dire que nous ferions mieux de ne pas bouger et que l'hélico passerait dés 7H. Je me rappelle ne pas avoir répondu... mais avec mon frangin nous flippions un peu de faire déplacer l'hélico. Mais bon, c'était plus ou moins un ordre que nous avions reçu, et nous n'étions plus très frais... alors on a attendu.Benjamin a écrit:
Une question trotte quand même dans ma tête :
Pourquoi faire venir un hélico le lendemain matin alors qu'il n'y avait aucun blessé et que vous aviez tout votre matos pour terminer la descente tranquillement au levé du jour icon_question eusa_think eusa_think
Surtout que vous aviez un portable pour prévenir du problème et signaler qu'il n'y avait rien de grave eusa_doh
Je me rappelle aussi très bien qu'entre 6h00 et le moment où il est arrivé, on avait l'impression de l'entendre en permanence...(bruit de la cascade) tellement on avait froid et envie qu'il soit là...
En tout cas, le PGHM de St Sauveur, c'est des mecs hyper "cools": ils ont posé leur hélico comme moi j'ai garé ma 205, en vrac dans le chemin... et aller hop, tout l'équipage qui descend et qui tape la discute sur le capot de ma bagnole autour d'un bon thé. Le berger du coin s'y est mis aussi et on a discuté un bon moment... J'ai cru comprendre qu'ils avaient du temps devant eux

@+
- Olivier LETOUCQ
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- Inscription : lun. 22 mars 2004 14:59
- Localisation : GAP dans les Hautes-alpes.
- Contact :

Bien belle histoire, interressante à tous points de vue...













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A bientOt
, dans l'O
, sans se faire de bObO
, après on videra un bon tOnO
, foi de mOblO 




