bilan exostif des accidents en canyoning pour l'année 98
bilan exostif des accidents en canyoning pour l'année 98
Dans un souci de prévention et d'information je publi sur altisud l'enquête complète sur les accidents en canyoning pour l'année 98
il faut noter que le chiffre d'intervention que vous trouverez dans l'enquête pour l'année a presque quadruplé pour 2005 à savoir 270 interventions contre 75 si mes souvenirs sont bons
http://www.altisud.com/news/article.php ... calcul=oui
il faut noter que le chiffre d'intervention que vous trouverez dans l'enquête pour l'année a presque quadruplé pour 2005 à savoir 270 interventions contre 75 si mes souvenirs sont bons
http://www.altisud.com/news/article.php ... calcul=oui
Dernière modification par altisud le lun. 07 août 2006 16:35, modifié 1 fois.
Surement mais sans doute que la fréquentation de l'ensemble des canyons de l'hexagone à lui aussi quadruplé voir davantage....altisud a écrit :il faut noter que le chiffre d'intervention que vous trouverez dans l'enquête pour l'année a presque quadruplé pour 2005 à savoir 270 interventions contre 75 si mes souvenirs sont bons
Ce qui serait bon de savoir c'est le ratio accident/nombre de sortie mais ça c'est quasi impossible à connaître puisque personne n'est en mesure de quantifier au plus juste la proportion de pratiquant libre.
A titre d'info combien de passage dans la maglia (seulement pour les boites pro du secteur) sur une journée de we???
Le nombre d'accident reste marginal au regard de la fréquentation et du nombre de pratiquants....
- Marc Maurin
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c'est une peu pour tout cela que j'ai mis cette enquête en ligne mais tu remarqueras aussi que le nombre de canyon ne joue par trop en fait sur le nombre d'intevention, c'est les plus fréquentés qui font des bons chiffres pas au sens cool bien sûre
Dernière modification par altisud le lun. 07 août 2006 17:24, modifié 1 fois.
Heureusement que la forte proportion d'accident déclaré se produisent hors de toute structure d'APS déclarée.
Ce serait le comble pour les pratiquants mais surtout pour l'Etat qui coordonne et/ou délègue les formations professionnelles des activités de pleine nature.
Les 75% mentionnés ne se réfèrent qu'à la totalité des accidents déclarés et enregistrés par l'administration.
Concernant les 25% restant il serait facile de les rapporter au nombre total de personne ayant pratiquée au sein d'un établissement d'APS. Il suffit d'une petite participation des structures commerciales pour connaître le nombre de sortie effectuée sur une période donnée.
Pour les pratiquants libres, ça c'est malheureusement impossible....
Il ne serait pas improbable que cette croissance rapide du nombre d'accident provienne de cette multiplicité de pratique autonome.
Il n'est pas rare de rencontrer des pratiquants "sauvages" avec très peu de connaissances sur l'activité et les techniques basiques (pas de débrayable, descente systématique en corde double, pas de gestion des frottements,...).
Tôt ou tard, ces pratiquants ont une probabilité d'accident supérieure.
C'est à ce niveau que l'information, la communication et la prévention prend tout son sens...
Et ce dans un unique but, éviter les accidents!

Ce serait le comble pour les pratiquants mais surtout pour l'Etat qui coordonne et/ou délègue les formations professionnelles des activités de pleine nature.
Les 75% mentionnés ne se réfèrent qu'à la totalité des accidents déclarés et enregistrés par l'administration.
Concernant les 25% restant il serait facile de les rapporter au nombre total de personne ayant pratiquée au sein d'un établissement d'APS. Il suffit d'une petite participation des structures commerciales pour connaître le nombre de sortie effectuée sur une période donnée.
Pour les pratiquants libres, ça c'est malheureusement impossible....
Il ne serait pas improbable que cette croissance rapide du nombre d'accident provienne de cette multiplicité de pratique autonome.
Il n'est pas rare de rencontrer des pratiquants "sauvages" avec très peu de connaissances sur l'activité et les techniques basiques (pas de débrayable, descente systématique en corde double, pas de gestion des frottements,...).
Tôt ou tard, ces pratiquants ont une probabilité d'accident supérieure.
C'est à ce niveau que l'information, la communication et la prévention prend tout son sens...
Et ce dans un unique but, éviter les accidents!

Cette enquête a été mentionnée sur le forum à plusieurs reprises et elle est citée en intégralité dans le site de l'EFC ; je me souviens qu'on avait commenté ici les diverses lésions. Il est dommage de ne pas pouvoir disposer de chiffres plus actuels pour suivre l'évolution de l'activité, afin de comparer.
tout a fait d'accordMarie a écrit :Cette enquête a été mentionnée sur le forum à plusieurs reprises et elle est citée en intégralité dans le site de l'EFC ; je me souviens qu'on avait commenté ici les diverses lésions. Il est dommage de ne pas pouvoir disposer de chiffres plus actuels pour suivre l'évolution de l'activité, afin de comparer.

Encore des chiffres qui ne veulent rien dire, par exemple je note :altisud a écrit :Dans un souci de prévention et d'information je publi sur altisud l'enquête complète sur les accidents en canyoning pour l'année 98
il faut noter que le chiffre d'intervention que vous trouverez dans l'enquête pour l'année a presque quadruplé pour 2005 à savoir 270 interventions contre 75 si mes souvenirs sont bons
http://www.altisud.com/news/article.php ... calcul=oui
Ce qui ne donne aboslument aucune information... dans chaque cas il faut voir le ratio entre le nombre d'acidents/ interventions et le nombre de pratiquant, sinon ça n'apporte rien, mais alors rien du tout : il vaut mieux se taire que d'annoncer une augmentation du nombre d'accidents si on n'est pas capable dire si le ratio % d'accidents / nombre de sortie a lui augmené ou pas.Localisation des sites :
Les Alpes Maritimes (riche en sites) est le département où il y a eu le plus de blessés (48.2%), suivi de la Corse où les canyons étaient peu connus jusqu’à ces derniers mois, et l’Isère (à noter 9 interventions de secours sur le département de la Réunion, non incluses dans l’étude).
De même, le :
ne veut rien dire en soit, il faut le confronté aux nombre de sorties a titre individuel et professionnel..... et il faudrait même pour bien faire étudier ses chiffres sur des canyons identiques, etc...75% blessés pratiquaient à titre individuel, 24% avec un encadrement de professionnels, et 1% (1 seul blessé) dans le cadre associatif, avec un moniteur fédéral. Pourtant il y a probablement plus de personnes qui descendent les canyons encadrés par un guide.
Bref faire un vrai boulot de statisticien...
Bon je râle, mais tout n'est pas a jeter, mais il faudrait au moins exprimer des réserves sur certaines conclusions...
- TY SAUNIER
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- Localisation : Ca dépend :-)
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L'interet d'étudier ce types de statistiques est évident est nous permet d'adapter nos technique et nos pratique...
Un élément intérressant à prendre en compte et la différences de cause des accidents (logique) selon que l'on consulte les statistique des structures de secours (ayant necessité une intervention) ou les statistiques des assurances (dont font partie les trés nombreux auto secours...!!!
Il est donc important de prendre en compte ces deux sources de données.
A titrre d'exemple; les glissades en progression (bloc, marche... et non pas sauts!)
sont la principale cause de bobo pour les assureurs
Un élément intérressant à prendre en compte et la différences de cause des accidents (logique) selon que l'on consulte les statistique des structures de secours (ayant necessité une intervention) ou les statistiques des assurances (dont font partie les trés nombreux auto secours...!!!
Il est donc important de prendre en compte ces deux sources de données.
A titrre d'exemple; les glissades en progression (bloc, marche... et non pas sauts!)
sont la principale cause de bobo pour les assureurs
- Marc Maurin
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goethe a écrit :Encore des chiffres qui ne veulent rien dire, par exemple je note :altisud a écrit :Dans un souci de prévention et d'information je publi sur altisud l'enquête complète sur les accidents en canyoning pour l'année 98
il faut noter que le chiffre d'intervention que vous trouverez dans l'enquête pour l'année a presque quadruplé pour 2005 à savoir 270 interventions contre 75 si mes souvenirs sont bons
http://www.altisud.com/news/article.php ... calcul=ouiCe qui ne donne aboslument aucune information... dans chaque cas il faut voir le ratio entre le nombre d'acidents/ interventions et le nombre de pratiquant, sinon ça n'apporte rien, mais alors rien du tout : il vaut mieux se taire que d'annoncer une augmentation du nombre d'accidents si on n'est pas capable dire si le ratio % d'accidents / nombre de sortie a lui augmené ou pas.Localisation des sites :
Les Alpes Maritimes (riche en sites) est le département où il y a eu le plus de blessés (48.2%), suivi de la Corse où les canyons étaient peu connus jusqu’à ces derniers mois, et l’Isère (à noter 9 interventions de secours sur le département de la Réunion, non incluses dans l’étude).
Oui, mais c'est impossible à moins que chaque personne déclare qu'il a fait telle descente tel jour. Utopique et farfelu.
Donc la quantification des accidents a bien un sens. Même si le ratio accident/descente reste inconnu. Cette variable est impossible à préciser.
Marc
De même, le :ne veut rien dire en soit, il faut le confronté aux nombre de sorties a titre individuel et professionnel..... et il faudrait même pour bien faire étudier ses chiffres sur des canyons identiques, etc...75% blessés pratiquaient à titre individuel, 24% avec un encadrement de professionnels, et 1% (1 seul blessé) dans le cadre associatif, avec un moniteur fédéral. Pourtant il y a probablement plus de personnes qui descendent les canyons encadrés par un guide.
Pas d'accord car il donne le ratio pratiquant encadré/pratiquant non encadré.
Le confronter au nombre de sorties revient au premier alinéa : impossible et utopique.
En revanche il montre bien que plus on est encadré et moins on a d'accident, car on peut penser que les B.E/guides amènent plus de descentes en termes de nombre que les pratiquants individuels (exemple : 18000 canyoneurs environ sur le 66 par des B.E/an ce qui semble potentiellement supérieur à la pratique club/individuel).
L'étude sur des canyons identique est en revanche une idée interressante car le risque initial est le même. A conditions de débit/météo équivalente.
En effet, l'accidentologie par gros débit est plus probable que par débit faible (quoique le niveau technique des pratiquant n'est plus le même à priori)Marc
Bref faire un vrai boulot de statisticien...
A condition d'avoir des variables identifiées et sures car sinon tout est faux!!!
Marc
Bon je râle, mais tout n'est pas a jeter, mais il faudrait au moins exprimer des réserves sur certaines conclusions...


Cette étude ne donne pas des statistiques mais juste une énumération sur un pannel non-représentatif.
Elle a l'avantage de donner une tendance : augmentation du nombre d'accident, corrélé à l'augmentation de la pratique. C'est une Lapalissade...
Marc
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Ben si il y a quand même une infoCe qui ne donne aboslument aucune information... dans chaque cas il faut voir le ratio entre le nombre d'acidents/ interventions et le nombre de pratiquant, sinon ça n'apporte rien, mais alors rien du tout : il vaut mieux se taire que d'annoncer une augmentation du nombre d'accidents si on n'est pas capable dire si le ratio % d'accidents / nombre de sortie a lui augmené ou pas.

Pour un "décideur", plus d'accidents = plus de secours = coût plus important et ...........donc au bout du compte on en revient toujours à une question cruciale : la gratuité des secours en montagne.

Votre joie est la force de l'eternel.
- TY SAUNIER
- Messages : 2036
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En effet, dans ces chiffre issue des structure de secours (pour le 06), un seul accident à eu lieu dans le cadre fédéral!!!
dans les chiffre des assurances (fédérale) 100% des accident ont eu lieu dans des structures fédérales !!!
Comme le dit Marc, difficile de tirer des statistiques sans un profond travail d'études... Peu être plus simple et plus réactif d'adapter notre pratique et nos formations au causes d'accident.
Accident du 05: pas de débrayable, pas de corde au raz de l'eau, y avait'il le matériel de sécu (corde supplémentaire, couteau...)?
Chute dans Moulin Marquis: qu'elle origine? au relmais, en bout de corde sans noeud (Gde Verticale)???

dans les chiffre des assurances (fédérale) 100% des accident ont eu lieu dans des structures fédérales !!!

Comme le dit Marc, difficile de tirer des statistiques sans un profond travail d'études... Peu être plus simple et plus réactif d'adapter notre pratique et nos formations au causes d'accident.
Accident du 05: pas de débrayable, pas de corde au raz de l'eau, y avait'il le matériel de sécu (corde supplémentaire, couteau...)?
Chute dans Moulin Marquis: qu'elle origine? au relmais, en bout de corde sans noeud (Gde Verticale)???
Il ne faut pas voir cela comme des stats mais comme une étude sociologique en fait, c'est juste une compilation de fait sans tirer de conclusion.
Les stats sont toujours sur plusieurs annèes et elles mettent en évidence le futur par spéculation.
Là on se tien au fait tant d'acidents pour tant de cause et dans tels et tels contextes.
Je pense que cela met plus évidence le fait que les pratiquants par phénomène de griserie oublient le plus souvent les rêgles de prudence élémentaire.
Le phénomène de griserie est par contre contenu dans la majeure partie des cas par l'encadrement qui pose des limites de sécurité.
Ce phénomène est aussi atténué chez les pratiquants indépendants par leurs expèriences aquisent soit au niveau d'un club soit par eux mêmes.
La majeure partie des accidents est dû à deux fait l'insouciance et l'inexpérience.
Vient en suite les causes par défaut de forme physique (personnes agées) ou non sportive.
L'erreur d'appréciation du canyon, du contexte du terrain ou la faute météo sont les facteurs le moins souvent mis en cause mais néanmoins le plus mortel (raton).
Je pense que cette étude vue dans ce sens apporte pas mal de réponses sur notre comportement et c'est là que se trouvent les soulutions de la diminusion des accidents (c'est le même phénomène qui s'applique aux rêgles d'accidentologie routière)
=> il faut agir sur le comportement.
Mais en canyoning le comportement est souvent livré à l'auto surveillance, nous sommes certes des passionés en majorité sur ce forum qui savont se contrôler mais combien de néophites se rajoutent à notre sport chaque annèe.
Une prise de conscience collective peut aider à cette amélioration des comportements et pas seulement en passant par la répression, dans la montagne le partage de son expérience fait que les consciences évoluent plus vite en matière de protection.
Rassemblement, stage, partage au sein d'une association, mise en commun des connaissances du terrain potin au départ d'un canyon sont tant de facteurs possibles de sensiblisation des nouveaux pratiquants.
C'est en ce sens que je trouve cette enquête instructive pour nous tous.
Les stats sont toujours sur plusieurs annèes et elles mettent en évidence le futur par spéculation.
Là on se tien au fait tant d'acidents pour tant de cause et dans tels et tels contextes.
Je pense que cela met plus évidence le fait que les pratiquants par phénomène de griserie oublient le plus souvent les rêgles de prudence élémentaire.
Le phénomène de griserie est par contre contenu dans la majeure partie des cas par l'encadrement qui pose des limites de sécurité.
Ce phénomène est aussi atténué chez les pratiquants indépendants par leurs expèriences aquisent soit au niveau d'un club soit par eux mêmes.
La majeure partie des accidents est dû à deux fait l'insouciance et l'inexpérience.
Vient en suite les causes par défaut de forme physique (personnes agées) ou non sportive.
L'erreur d'appréciation du canyon, du contexte du terrain ou la faute météo sont les facteurs le moins souvent mis en cause mais néanmoins le plus mortel (raton).
Je pense que cette étude vue dans ce sens apporte pas mal de réponses sur notre comportement et c'est là que se trouvent les soulutions de la diminusion des accidents (c'est le même phénomène qui s'applique aux rêgles d'accidentologie routière)
=> il faut agir sur le comportement.
Mais en canyoning le comportement est souvent livré à l'auto surveillance, nous sommes certes des passionés en majorité sur ce forum qui savont se contrôler mais combien de néophites se rajoutent à notre sport chaque annèe.
Une prise de conscience collective peut aider à cette amélioration des comportements et pas seulement en passant par la répression, dans la montagne le partage de son expérience fait que les consciences évoluent plus vite en matière de protection.
Rassemblement, stage, partage au sein d'une association, mise en commun des connaissances du terrain potin au départ d'un canyon sont tant de facteurs possibles de sensiblisation des nouveaux pratiquants.
C'est en ce sens que je trouve cette enquête instructive pour nous tous.
Dernière modification par altisud le jeu. 10 août 2006 12:10, modifié 1 fois.
- Olivier LETOUCQ
- Messages : 5109
- Inscription : lun. 22 mars 2004 14:59
- Localisation : GAP dans les Hautes-alpes.
- Contact :
Une etude est faites, generalement, dans un 'cadre' precis. Elle prends en compte les parametres importants dans ce 'cadre'. Si on isole certains chiffres des autres, ou si on les utilise hors de ce 'cadre', on peut effectivement leur faire dire n'importe quoi.Olivier LETOUCQ a écrit :on fait dire ce qu'on veut, à ces fameuses STATS
une peu légé tout ça je trouve.... 

Dernière modification par altisud le ven. 11 août 2006 12:50, modifié 1 fois.