Solutions de rechappe quand ca tourne mal
Solutions de rechappe quand ca tourne mal
Vu la discussion sur le post Riolan - Mise en sécurité et prise de chou, je me disais que ca serait pas mal de partager les experiences ou les possibilités de rechappe (je sais pas si le mot est bien approprié).
En gros comment éviter d'y laisser sa peau quand un risque de crue se fait sentir.
Le meilleur moyen étant d'éviter de se trouver dans un canyon a ce moment là !
En gros comment éviter d'y laisser sa peau quand un risque de crue se fait sentir.
Le meilleur moyen étant d'éviter de se trouver dans un canyon a ce moment là !
Un moyen efficace (si la météo s'est gourrée) est de vérifier avant le départ la présence de Cumulo Nimbus (ils forment de grosses enclumes dans le ciel).
Après si on y est qd même, et qu'il n'y a pas de moyen de se mettre en sécurité, il faut se dépecher de se sortir de l'encaissement. Sans négliger d'adapter la technique :
-tous longer en hauteur lorsque c'est possible
-le couteau à portée de main au cas où on se retrouve dans le jus et bloqué (longes, corde)
-on descend tous en simple, ET en rapide
Après si on y est qd même, et qu'il n'y a pas de moyen de se mettre en sécurité, il faut se dépecher de se sortir de l'encaissement. Sans négliger d'adapter la technique :
-tous longer en hauteur lorsque c'est possible
-le couteau à portée de main au cas où on se retrouve dans le jus et bloqué (longes, corde)
-on descend tous en simple, ET en rapide
- Marc Maurin
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Quand j'avance dans un canyon, par météo douteuse, je regarde toujours si on peut remonter l'obstacle précédent, si il il y a un sentier ou une vague sente, si il y a un élargissement ou un moyen de s'abriter plus haut.
Je note ça dans ma tête en avançant au fur et à mesure. En cas de souci je vais direct à cet endroit ou à cette sente. Ou je remonte pour aller à celui que j'ai noté en mémoire.
Après c'est pitons, etc...
Je note ça dans ma tête en avançant au fur et à mesure. En cas de souci je vais direct à cet endroit ou à cette sente. Ou je remonte pour aller à celui que j'ai noté en mémoire.
Après c'est pitons, etc...

Dernière modification par Marc Maurin le mer. 18 oct. 2006 14:50, modifié 1 fois.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
- Olivier LETOUCQ
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Bonjour à toutes et à tous.
Il existe une technique fiable et reconnue qui permets de descendre à deux sur une corde mise à double.
On place la corde à double dans l'amarrage.
On prend un descendeur "huit".
On place les deux brins de la corde dans le "huit" comme si on descendait en rappel.
On relie le "huit" à l'amarrage via un mousqueton par le petit trou et le "huit" se retrouve en butée sur le point.
On descend chacun sur un brin sans gêner l'autre.
Le dernier peut descendre avec le "huit" qui est déjà en place sur la corde (en se le racordant au baudrier), mais à double, lui.
Cette technique est expliqué dans les manuels techniques déjà parus, ne l'essayez pas sans avoir eu une formation.
Cette technique permet donc de descendre deux fois plus de personne en même temps (théoriquement).
Il existe une technique fiable et reconnue qui permets de descendre à deux sur une corde mise à double.







Cette technique permet donc de descendre deux fois plus de personne en même temps (théoriquement).

A bientOt
, dans l'O
, sans se faire de bObO
, après on videra un bon tOnO
, foi de mOblO 





Sinon pour descendre à deux en même temps, on peut :
-prendre le brin du haut
-le passer par l'amarrage
-installer un débrayable sur demi cabestan
-envoyer le premier
-pdt ce temps prendre le brin du bas
-installer un autre débrayable sur demi cabestan
-enchainer les descentes
-lors de la descente de l'avant dernier, déséquiper un débrayable.
-descendre en simple sur le dernier brin.
L'avantage c'est que là t'as 2 brins indépendants et débrayables.
Sinon pour revenir sur ta remarque, Olivier, il ne faut jamais descendre en double par risque de crue. Si la vague passe lorsque t'es sur le rappel en double, alors il te reste plus que la solution du couteau...
-prendre le brin du haut
-le passer par l'amarrage
-installer un débrayable sur demi cabestan
-envoyer le premier
-pdt ce temps prendre le brin du bas
-installer un autre débrayable sur demi cabestan
-enchainer les descentes
-lors de la descente de l'avant dernier, déséquiper un débrayable.
-descendre en simple sur le dernier brin.
L'avantage c'est que là t'as 2 brins indépendants et débrayables.
Sinon pour revenir sur ta remarque, Olivier, il ne faut jamais descendre en double par risque de crue. Si la vague passe lorsque t'es sur le rappel en double, alors il te reste plus que la solution du couteau...
- Olivier LETOUCQ
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Bonjour à toutes et à tous.
Ben, je suis d'accord avec toi, lolo, mais j'ai juste écris que le dernier pouvait descendre à double (ce que je ne fais quasi jamais)
Et de toutes façons, comme il est dernier, qui le débrayerait
à moins de refaire un débrayble du bas, mais on reperds du temps.........

Et de toutes façons, comme il est dernier, qui le débrayerait

A bientOt
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Ce que je voulais dire à propos de ta technique c'est que le dernier est obligé de descendre en double, à moins de rééquiper avec un noeud bloquant ou un débrayable => perte de temps...
Et le problème n'est pas d'être débrayé ou non, c'est juste qu'il faut être en simple, même derriere un noeud bloquant, en cas de risque de vague.
Et le problème n'est pas d'être débrayé ou non, c'est juste qu'il faut être en simple, même derriere un noeud bloquant, en cas de risque de vague.
Si la vague passe au moment où tu te trouves sur le rappel, si tu es en double il y a peu de chance que tu puisses te dégager de la corde. La seule solution reste le couteau, mais avec le jus dans la tronche...
Par contre en simple et en rapide, il est assez aisé de se sortir de la corde, et de
pour que tout se passe bien pour toi...
Mais en tout état de cause si tu restes sur la corde pendant le passage de la vague, c'est la noyade assurée...
Bon evidemment si tu te trouves à Amen, juste avant la 45m finale, il vaut mieux tenter le record du monde d'apnée que le grand saut.

Par contre en simple et en rapide, il est assez aisé de se sortir de la corde, et de

Mais en tout état de cause si tu restes sur la corde pendant le passage de la vague, c'est la noyade assurée...
Bon evidemment si tu te trouves à Amen, juste avant la 45m finale, il vaut mieux tenter le record du monde d'apnée que le grand saut.
Je ne crois pas que de descendre à double en position rapide pose un réel problème de rapidité à la descente.
Tu es dans le cas présent, le dernier donc tes potes sont en bas et sortent la corde de l’eau donc pas de risque de te ligoter avec, pas d’intérêt donc de perdre du temps pour assurer une descente en simple qui se doit d’être rapide, de plus pas de matériel laissé en haut, moins de risque de coincement lors du rappel de la corde.
Pour ce qui est du passage de la vague franchement c’est délicat. Tout dépend de la config de la vasque de réception, et même si, ne crois-tu pas que tu continueras à suivre la vague avec laquelle tu es parti dans la suite du canyon donc badaboum jusqu’en bas. La prière ne suffira pas on retrouve souvent les victimes très loin de leur point de départ.
Je crois qu’il vaut mieux opter de rester sur la corde en espérant qu’elle ne casse pas et espérer que l’eau, te passe par-dessus en te laissant un peu d’air dessous ou que tu puisses te mettre hors d’eau en tirant sur la corde.
Ensuite un très gros débit établi se gère plus facilement qu’une vague, les mouvements d’eau sont là visibles même s’ils sont effrayants, on peut s’en servir.
La vague est, je crois, comme un coup de bélier plus puissant que le reste des flots, en tout cas en mer le front de la vague fait mal, quand tu es sur la vague c’est déjà plus calme même si cela reste puissant.
De plus la vague est rarement seule : pierres, branches qui viendront te bousculer si tu pars avec eux.
De toute façon espérons ne jamais avoir à faire ce choix, puisque nous aurons eu la présence d’esprit de nous mettre en sécurité avant.
Tu es dans le cas présent, le dernier donc tes potes sont en bas et sortent la corde de l’eau donc pas de risque de te ligoter avec, pas d’intérêt donc de perdre du temps pour assurer une descente en simple qui se doit d’être rapide, de plus pas de matériel laissé en haut, moins de risque de coincement lors du rappel de la corde.
Pour ce qui est du passage de la vague franchement c’est délicat. Tout dépend de la config de la vasque de réception, et même si, ne crois-tu pas que tu continueras à suivre la vague avec laquelle tu es parti dans la suite du canyon donc badaboum jusqu’en bas. La prière ne suffira pas on retrouve souvent les victimes très loin de leur point de départ.
Je crois qu’il vaut mieux opter de rester sur la corde en espérant qu’elle ne casse pas et espérer que l’eau, te passe par-dessus en te laissant un peu d’air dessous ou que tu puisses te mettre hors d’eau en tirant sur la corde.
Ensuite un très gros débit établi se gère plus facilement qu’une vague, les mouvements d’eau sont là visibles même s’ils sont effrayants, on peut s’en servir.
La vague est, je crois, comme un coup de bélier plus puissant que le reste des flots, en tout cas en mer le front de la vague fait mal, quand tu es sur la vague c’est déjà plus calme même si cela reste puissant.
De plus la vague est rarement seule : pierres, branches qui viendront te bousculer si tu pars avec eux.
De toute façon espérons ne jamais avoir à faire ce choix, puisque nous aurons eu la présence d’esprit de nous mettre en sécurité avant.

Y'a qu'à suivre l'eau elle connait le chemin
Très content Bber que tu aies lançé ce sujet que j'ai abordé, mais qd je lis vos théories sur la vague et comment réagir, je crois réver
!!
Je veux bien que mon avis de poursuivre dans un canyon au premier coup de tonnerre, car c se que j'ai dis je vous le rappelle et rien d'autre, ne soit pas partagé par tous, vous paraisse incongru et dangereux, mais certaines reflexions me coupent les jambes!
Certains raisonnent en humain capable de maitriser toutes les situations, tjs trouver la solution miracle.
Je crois que certains ont bien bourlingué et savent ce qu'est du gros débit, je parle pas du débit de p... du 06 et j'en suis!
Face à cela, c meme pas la peine de lutter, je l'ai subi 3-4 fois, ne me parlez pas de descente lente et de dérivation , tu maitrises rien, tu descends, poussé plutot! à la vitesse grand V sans savoir où tu vas et qd tu arrives en bas de la cascade que tu as des tonnes d'eau qui te calent sur la gueule tu cherches à t'éloigner à l'aveugle le + vite possible!
Si une vague arrive tu seras surement plus là pour dire ce que tu as pu faire car tu auras meme pas eu le temps de comprendre ce qui se passe!
Ce que j'aimerais savoir et qui me semble primordial c: je suis engagé, le temps se couvre à la vitesse grand V, on fait quoi?
Le tonnerre tape, on fait quoi? Il commence à pleuvoir, on fait quoi? la sauce tombe on fait quoi?


Je veux bien que mon avis de poursuivre dans un canyon au premier coup de tonnerre, car c se que j'ai dis je vous le rappelle et rien d'autre, ne soit pas partagé par tous, vous paraisse incongru et dangereux, mais certaines reflexions me coupent les jambes!

Certains raisonnent en humain capable de maitriser toutes les situations, tjs trouver la solution miracle.
Je crois que certains ont bien bourlingué et savent ce qu'est du gros débit, je parle pas du débit de p... du 06 et j'en suis!
Face à cela, c meme pas la peine de lutter, je l'ai subi 3-4 fois, ne me parlez pas de descente lente et de dérivation , tu maitrises rien, tu descends, poussé plutot! à la vitesse grand V sans savoir où tu vas et qd tu arrives en bas de la cascade que tu as des tonnes d'eau qui te calent sur la gueule tu cherches à t'éloigner à l'aveugle le + vite possible!
Si une vague arrive tu seras surement plus là pour dire ce que tu as pu faire car tu auras meme pas eu le temps de comprendre ce qui se passe!
Ce que j'aimerais savoir et qui me semble primordial c: je suis engagé, le temps se couvre à la vitesse grand V, on fait quoi?
Le tonnerre tape, on fait quoi? Il commence à pleuvoir, on fait quoi? la sauce tombe on fait quoi?
Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
- Olivier LETOUCQ
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Bonjour à toutes et à tous.
Je suis assez d'accord avec toi, DV06, quand la vague ou le niveau important est là, il n'y a plus rien d'autre à faire que d'attendre, on ne peux plus lutter, c'est absolument vain d'y croire.
Par contre, en fonction du canyon, de son relief, de ses étroitures, de son encaissement, de ses obstacles et échappatoires, il faudra opter entre se réfugier dans un coin à l'abris, bien en hauteur et finir sa descente.
Mais ce choix se fera en fonction d'une multitude de paramètres:
Volume du bassin versant, relief, nature de la roche, de la végétation, conditions climatiques (neige, petite pluie, grosse pluie continue, orage, tempête, cyclone....)
Alors, arrêtons de se prendre la tête... Tout sera en fonction du terrain et de la météo. c'est la NATURE qui va commander et guider nos reflexes.
On ne réagira pas de la même manière à l'entrée ou à la fin du canyon, ni même entre Les ECOUGES et le FOURNEL.
Chaque cas est unique... Mais essayons de rester lucide , Je ne jetterais JAMAIS la pierre (même en tant que professionel) à un gars qui a préféré se mettre à l'abris plutot que de tenter le diable.
Il vaut mieux pêcher par excès que par défaut..... Méditez et restez humble devant la nature. 






On ne réagira pas de la même manière à l'entrée ou à la fin du canyon, ni même entre Les ECOUGES et le FOURNEL.
Chaque cas est unique... Mais essayons de rester lucide , Je ne jetterais JAMAIS la pierre (même en tant que professionel) à un gars qui a préféré se mettre à l'abris plutot que de tenter le diable.


A bientOt
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Content de voir que tu t'adaptes au lieu et à la situationOlivier LETOUCQ a écrit :On ne réagira pas de la même manière à l'entrée ou à la fin du canyon, ni même entre Les ECOUGES et le FOURNEL.

C bien pour cela que je disais précedemment que Riolan n'est pas Aiglun, mais chacun fait en fonction de ses capacités et de sa connaissance du terrain!
Je dirais cependant que tu réponds comme un homme politique façe à des questions concrètes

Normal, c la période

Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
la solution technique.......y en a pas ou si plusieures, mais il faut surtout s'adapter à la situation
je penses que le plus important est de se poser la question avant que ça arrive.....
- que faire en cas de problème? bien sur accélérer la course (si possible), un bivouac, trouver un échappatoire.....
- si les secours, ne viennent pas avant le petit matin sommes nous préparer physiquement et surtout psychologiquement à passer une nuit dehors?
- le bidon étanche est il adapté (nourriture, couvertures de survie, une bonne pharmacie, etc.....)?
- avons nous les topos du canyon et la carte IGN du secteur pour se repérer (échappatoire) et alerter les secours correctement (localisation exacte).?
- on part de plus en plus "light" en matos (bin oui, il n'arrive jamais rien
), mais avons nous de quoi se sortir de la m.... (bloqueurs, pitons, sangles, cordelettes....)?
et plein d'autres questions......
pourquoi pas en cette saison, prendre un petit canyon facile et faire un exercice de survie,
- gestion d'un blessé (petite révision du secourisme, ça fait pas de mal!),
- monter un point chaud,
- alerter les secours (pour de faux
), (thème de la prochaine lettre d'info "automne" du spider
)
- travailler les techniques pour accélérer les rappels (2 personnes à la fois),
- décrocher d'équipier depuis le haut, le bas.....
- travailler sur carte 1/25000 trouver les sorties possible, etc....
après cette journée faire un bilan, les points positifs, les points à améliorer,
si vous vous êtes bien "amusés" en travaillant, vous êtes déjà mentalement presque prêt à affronter une petite galère.....
le moral est pour beaucoup dans ce genre de situation.
après si c'est votre destin, il n'y a plus rien à faire même les meilleurs s'en vont.


je penses que le plus important est de se poser la question avant que ça arrive.....
- que faire en cas de problème? bien sur accélérer la course (si possible), un bivouac, trouver un échappatoire.....
- si les secours, ne viennent pas avant le petit matin sommes nous préparer physiquement et surtout psychologiquement à passer une nuit dehors?
- le bidon étanche est il adapté (nourriture, couvertures de survie, une bonne pharmacie, etc.....)?
- avons nous les topos du canyon et la carte IGN du secteur pour se repérer (échappatoire) et alerter les secours correctement (localisation exacte).?
- on part de plus en plus "light" en matos (bin oui, il n'arrive jamais rien

et plein d'autres questions......

pourquoi pas en cette saison, prendre un petit canyon facile et faire un exercice de survie,
- gestion d'un blessé (petite révision du secourisme, ça fait pas de mal!),
- monter un point chaud,
- alerter les secours (pour de faux


- travailler les techniques pour accélérer les rappels (2 personnes à la fois),
- décrocher d'équipier depuis le haut, le bas.....
- travailler sur carte 1/25000 trouver les sorties possible, etc....
après cette journée faire un bilan, les points positifs, les points à améliorer,
si vous vous êtes bien "amusés" en travaillant, vous êtes déjà mentalement presque prêt à affronter une petite galère.....

le moral est pour beaucoup dans ce genre de situation.
après si c'est votre destin, il n'y a plus rien à faire même les meilleurs s'en vont.


Dernière modification par Pascal le jeu. 19 oct. 2006 11:57, modifié 1 fois.
C’est en oeuvrant ensemble que l’on réussira à progresser dans la sécurité et la beauté de nos canyons.
http://spidercan.org/ canyon et environnement
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- Olivier LETOUCQ
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C'est vrai que la défense du politique c'est ton boulotOlivier LETOUCQ a écrit :Bonjour à toutes et à tous.
DV06 à ecrit:
Je dirais cependant que tu réponds comme un homme politique façe à des questions concrètes!
Oui, oui, c'est tout à fait moi...


Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



Dans ce type de situation, je pense qu'il n'y a pas de solution prédéfinie, que la recette miracle si elle a marché une fois dans un canyon, il n'est pas dit qu'elle marche la prochaine fois ailleurs avec d'autres personnes.
Cependant, il y a deux facteurs qui me paraissent incontournables c'est tout d'abord le contexte géologique en rapport aux évènements climatiques et c'est ensuite le facteur humain.
1/ le facteur humain: la taille du groupe, sa composition (condition physique du plus faible), son aptitude à aller plus vite sans danger, les réactions individuelles face à un stress, la prise de décision (y a-t-il un lideur
? Y a-t-il unanimité sur la décision prise), la connaissance ou non du canyon sont autant d'éléments qui vont influencer la prise de décision et qui feront qu'à même situation, 2 décisions inverses pourront être prises et seront justifiées.
En effet, un groupe de deux canyoneurs expérimentés, qui se connaissent bien et qui connait le canyon aura peut être raison de continuer sa descente en faisant par exemple certains rappels ensembles par contre-poids.
Par contre, dans la même situation, un groupe important, avec des gens peu expérimentés, même s'ils connaissent le canyon ne pourra pas aller aussi vite et se mettra seul en danger si la décision de continuer est prise.
Celà dit, que se passera-t-il dans notre groupe de deux, si en voulant aller plus vite, l'un des deux se fait une cheville et ne peut plus marcher? Ils attendent ou il attend la vague?
2/ le contexte géologique et météo:
Chaque canyon a ses propres caractéristiques qui font qu'il aura son propre temps de réaction en cas de fortes précipitations, qui font qu'avec les mêmes précipitations un canyon deviendra extrèmement dangereux et un autre passera plus facilement.
Deux exemples:
- il y a quelques années j'ai fait la descente de l'Ardèche en canoë (il est interdit de rire). Le lendemain matin après le bivouac, plus de bateau, la rivière était montée de 3m dans la nuit. Et nous on n'avait pas reçu une goutte d'eau, par contre ça avait du bastonner bien plus haut. La même situation dans un canyon, qui peut dire ce qui se serait passer? Le ciel est menaçant, mais il ne pleut pas au dessus de nos têtes, c'est bon on y va... Et d'un coup une vague, c'est peut être ce qui s'est passé cet été dans le 06? Peut-être pas.
- cet été, je sors d'un canyon et d'un coup, des trombes d'eau comme j'ai rarement vu. Je décide de rentrer dans le canyon pour voir si un de mes amis qui encadrait un groupe était en difficulté: je fait 100m vers le départ du canyon et pas une goutte d'eau, rien. Le lendemain le débit n'avait pas bougé.
Voilà, deux exemples qui se contredisent, mais qui devraient rester dans la mémoire de chacun, la nature est peu prévisible.
Ma conclusion:
- quand je connais pas le canyon et si j'ai des débutants ou des gens peu sportifs, s'il y a un risque météo je n'y vais pas
- si je suis avec un ami avec lequel je pratique beaucoup, on voit sur place après avoir eu des info fiables sur le canyon (durée, engagement, pièges, échappatoires, débit actuel et temps de réponse).
- Quand je connais le canyon: c'est au coup par coup, je peux y aller comme ne pas y aller, dans tous les cas jamais avec des débutants ni à plus de 3.
- Par contre, ceux qui n'ont jamais planté un piton ou un spit de leur vie, ceux pour qui le canyonisme se résume (je ne suis pas péjoratif) à passer la corde dans le maillon et à descendre en rappel, ceux qui ne sont jamais allé voir ce que c'était le bouillon, je leur conseille de rester chez eux quand il fait mauvais.
Cependant, il y a deux facteurs qui me paraissent incontournables c'est tout d'abord le contexte géologique en rapport aux évènements climatiques et c'est ensuite le facteur humain.
1/ le facteur humain: la taille du groupe, sa composition (condition physique du plus faible), son aptitude à aller plus vite sans danger, les réactions individuelles face à un stress, la prise de décision (y a-t-il un lideur

En effet, un groupe de deux canyoneurs expérimentés, qui se connaissent bien et qui connait le canyon aura peut être raison de continuer sa descente en faisant par exemple certains rappels ensembles par contre-poids.
Par contre, dans la même situation, un groupe important, avec des gens peu expérimentés, même s'ils connaissent le canyon ne pourra pas aller aussi vite et se mettra seul en danger si la décision de continuer est prise.
Celà dit, que se passera-t-il dans notre groupe de deux, si en voulant aller plus vite, l'un des deux se fait une cheville et ne peut plus marcher? Ils attendent ou il attend la vague?
2/ le contexte géologique et météo:
Chaque canyon a ses propres caractéristiques qui font qu'il aura son propre temps de réaction en cas de fortes précipitations, qui font qu'avec les mêmes précipitations un canyon deviendra extrèmement dangereux et un autre passera plus facilement.
Deux exemples:
- il y a quelques années j'ai fait la descente de l'Ardèche en canoë (il est interdit de rire). Le lendemain matin après le bivouac, plus de bateau, la rivière était montée de 3m dans la nuit. Et nous on n'avait pas reçu une goutte d'eau, par contre ça avait du bastonner bien plus haut. La même situation dans un canyon, qui peut dire ce qui se serait passer? Le ciel est menaçant, mais il ne pleut pas au dessus de nos têtes, c'est bon on y va... Et d'un coup une vague, c'est peut être ce qui s'est passé cet été dans le 06? Peut-être pas.
- cet été, je sors d'un canyon et d'un coup, des trombes d'eau comme j'ai rarement vu. Je décide de rentrer dans le canyon pour voir si un de mes amis qui encadrait un groupe était en difficulté: je fait 100m vers le départ du canyon et pas une goutte d'eau, rien. Le lendemain le débit n'avait pas bougé.
Voilà, deux exemples qui se contredisent, mais qui devraient rester dans la mémoire de chacun, la nature est peu prévisible.
Ma conclusion:
- quand je connais pas le canyon et si j'ai des débutants ou des gens peu sportifs, s'il y a un risque météo je n'y vais pas
- si je suis avec un ami avec lequel je pratique beaucoup, on voit sur place après avoir eu des info fiables sur le canyon (durée, engagement, pièges, échappatoires, débit actuel et temps de réponse).
- Quand je connais le canyon: c'est au coup par coup, je peux y aller comme ne pas y aller, dans tous les cas jamais avec des débutants ni à plus de 3.
- Par contre, ceux qui n'ont jamais planté un piton ou un spit de leur vie, ceux pour qui le canyonisme se résume (je ne suis pas péjoratif) à passer la corde dans le maillon et à descendre en rappel, ceux qui ne sont jamais allé voir ce que c'était le bouillon, je leur conseille de rester chez eux quand il fait mauvais.
Visca Catalunya! Força Barça!
C'est vrai aussi que c'est un débat un peu large ! Et que la meilleure réponse est vraiment que dans ces cas la il vaut mieux être au coin du feu.Olivier LETOUCQ a écrit :Bonjour à toutes et à tous.
DV06 à ecrit:
Je dirais cependant que tu réponds comme un homme politique façe à des questions concrètes!
Oui, oui, c'est tout à fait moi...
Je me rappel aussi des bouts de bois coincés dans les resserments de riolan, ca m'avait bien fait froid dans le dos. Ca doit etre impressionant a regarder depuis le pont a la sortie de la première partie.
en fait une des questions que je me posais c'est que si il faut sortir par un passage délicat ca sert a rien de s'exposer encore plus. si il faut monter une corde on peut en profier pour se faire assurer, mais existe il un noeud capable d'absober un peu d'énergie si on se prend un plomb, vu que se sera surment avec une corde de canyon (bien que je ne sois pas convincu que ca change grand chose) ?
Je suis bien daccord avec toi, car si on a pas travaillé un minimum les geste dans des conditions favorables c'est pas avec de la pression que ca va bien se passer et pour les mouvements d'eau c'est encore pire.Marc 66 a écrit :- Par contre, ceux qui n'ont jamais planté un piton ou un spit de leur vie, ceux pour qui le canyonisme se résume (je ne suis pas péjoratif) à passer la corde dans le maillon et à descendre en rappel, ceux qui ne sont jamais allé voir ce que c'était le bouillon, je leur conseille de rester chez eux quand il fait mauvais.
- Olivier LETOUCQ
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Je dirais cependant que tu réponds comme un homme politique façe à des questions concrètes
!
Non, Marc66, c'est pas popur toi; c'est une blague destinée à DV06, juste un petit clin d'oeil...
J'avais écris sensiblement (mais en plus court) la même chose un peu plus haut et DV06 m'avait envoyé cette phrase.
C'était donc juste une petite boutade

Je dirais cependant que tu réponds comme un homme politique façe à des questions concrètes

Non, Marc66, c'est pas popur toi; c'est une blague destinée à DV06, juste un petit clin d'oeil...

C'était donc juste une petite boutade


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