Pour les études environnementales. Il est vrai qu'elles manquent. Il est difficile de connaître l'impact réel de l'activité. L'étude EFC montre que le canyon ne pollue pas
Canyons Suréquipés
En fait, ce que l'on sait, c'est que c'est dut de toucher tout le monde surtout pour l'activité canyon qui du fait du "faible ticket" d'accés, cela attire plus facilement tout le monde et n'importe qui ! On sait aussi que plus il y a de clubs, d'association de sensibilisations, de sites..etc qui répètent les consignes de sécurités et de bonnes pratiques plus le nombre de rigolo diminue. Même si le site internet temps à faire croire qu'il y a plus d'accident cette année, l'amélioration de la formation des pratiquant explique la diminution des accidents qui était connu au début de l'activité.
Pour les études environnementales. Il est vrai qu'elles manquent. Il est difficile de connaître l'impact réel de l'activité. L'étude EFC montre que le canyon ne pollue pas
. C'est à dire que l'oxygénation d'une rivière n'ai pas altéré par le sport. Ensuite tout dépend du fond. Sur les fond sableux ou pierreux le passage trouble l'eau ce qui complique la vie non pas des poissons mais de toutes la vie microcellulaire. Le problème se pose moins pour les fond rocheux. Il y aussi les berges et surtout le sousbois. Ce dernier est un lieu de refuge pour les oiseuax comme les animaux. Les vociférations les perturbent. Mais, est ce une perturbation qui perturbent leur survie, ou une parmis les autrs comme le renard, le rapace...etc Donc, une question complexe. La seule chose qu'on peut dire c'est que la surfréquentation est génante. Mais même là je nuance, pour la Maglia, le gros du monde se trouve pour le départ de 9h à 15h, soit 6h, et ensuite principalement du 1er juillet au 1 septembre, et au mois de juin le we ! Tout le reste du temps revient à la nature ! (Ce qui je l'admet peu paraître pas assez)
Pour les études environnementales. Il est vrai qu'elles manquent. Il est difficile de connaître l'impact réel de l'activité. L'étude EFC montre que le canyon ne pollue pas
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit

- Marc Maurin

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Quand au Porte-bois ou trichoptère dont parle Guigui, je suis particulièrement étonné d'en trouver dans la partie basse de Cuebris, canyon relativement fréquenté, et surtout en aval du déversement d'eaux usées du village. Tout ceux qui connaissent et seront passés par débit réduit auront senti l'odeur nauséabonde après le pont.
Effectivement on manque de recul et de statistiques autres que celles de l'EFC Re-
qui soient un peu plus objectives.
La dégradation des tufs étaient déjà notable dans la Peira il y a 15 ans...
Quand à la protection des espèces telle que l'écrevisse française verte à pattes blanches, elle fait souvent l'objet d'un arrété préfectoral (ou de parc naturel) pour sa protection en tant qu'espèce fragile (contrairement à l'Américaine).
Encore un coup de Bush!!!
Exemples : Hort de Dieu, Imberguet "intermédiaire"...
Dernier point que je soulèverai et qui revient sur les assertions de pipo et guigui à propos de la dégradation supposée due à la surfréquentation par des groupes encadrés par les B.E (c'est ce qui me gêne), j'ai constaté dans ma pratique que les groupes encadrés par les B.E du 66 (hors certaines agences dont je ne citerai pas le nom) marchent beaucoup moins dans l'eau et suivent les rives et sentiers dès que possible (c'est le B.E qui le demande) contrairement aux individuels...
Etonnant, non???
Peut-être que la plupart des B.E est mieux formée et mieux informée que la "horde" de pratiquant individuels???
Et pour finir, le Llech et la Maglia sont pleins de truites et ce sont pourtant les canyons les plus fréquentés de France.
Ceci dit, la présence de truite n'est pas synonyme d'absence de dégradation des écosystèmes.
Effectivement on manque de recul et de statistiques autres que celles de l'EFC Re-
La dégradation des tufs étaient déjà notable dans la Peira il y a 15 ans...
Quand à la protection des espèces telle que l'écrevisse française verte à pattes blanches, elle fait souvent l'objet d'un arrété préfectoral (ou de parc naturel) pour sa protection en tant qu'espèce fragile (contrairement à l'Américaine).
Encore un coup de Bush!!!
Exemples : Hort de Dieu, Imberguet "intermédiaire"...
Dernier point que je soulèverai et qui revient sur les assertions de pipo et guigui à propos de la dégradation supposée due à la surfréquentation par des groupes encadrés par les B.E (c'est ce qui me gêne), j'ai constaté dans ma pratique que les groupes encadrés par les B.E du 66 (hors certaines agences dont je ne citerai pas le nom) marchent beaucoup moins dans l'eau et suivent les rives et sentiers dès que possible (c'est le B.E qui le demande) contrairement aux individuels...
Etonnant, non???
Peut-être que la plupart des B.E est mieux formée et mieux informée que la "horde" de pratiquant individuels???
Et pour finir, le Llech et la Maglia sont pleins de truites et ce sont pourtant les canyons les plus fréquentés de France.
Ceci dit, la présence de truite n'est pas synonyme d'absence de dégradation des écosystèmes.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
salut marc maurin, ton histoire du baoussous résume bien le problème.
quand à la polèmique: sur un sujet aussi " sensible" que celui là des idées bien tranchées comme je les ai exposées sont de suite polèmiques, la discussion ou en gros "tout le monde est d'accord " ça permet de discuter plus sereinenement mais je trouve ça fait moins ressortir les vrais pbs et les solutions.
pour l'interdiction,les limitations et malgré les privilèges et les passes droit je suis pour puisque ça limite la fréquentation. (bien que je n'ai aucun privilège) ( je précise c'est une idée non polèmique que je pense réellement), effectivement ça pose le pb des gens qui bravent les interdit.
pipo
quand à la polèmique: sur un sujet aussi " sensible" que celui là des idées bien tranchées comme je les ai exposées sont de suite polèmiques, la discussion ou en gros "tout le monde est d'accord " ça permet de discuter plus sereinenement mais je trouve ça fait moins ressortir les vrais pbs et les solutions.
pour l'interdiction,les limitations et malgré les privilèges et les passes droit je suis pour puisque ça limite la fréquentation. (bien que je n'ai aucun privilège) ( je précise c'est une idée non polèmique que je pense réellement), effectivement ça pose le pb des gens qui bravent les interdit.
pipo
- Marc Maurin

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La pratique de l'activité croit depuis 5 ans environ.pipo a écrit :je fait du canyon depuis environs 10 ans et je trouve que de plus en plus des canyons sont suréquipés ( main courantes inutiles, cordes ou cables fixes, spits en trop: 2 par cascade suffisent).
qui équipe? pourquoi? ne trouver vous pas que ça enlève pas mal de charme à l'activité?
pipo
Dire que des mains courantes sont inutiles est un peu osé car si elles sont installées c'est que dans des conditions de débit particuliers, elles sont utiles voir indispensables.
Pour le reste le suréquipement n'est pas un mal en soi, ce qui est génant c'est davantage les adeptes qui pratiquent sans base technique et qui pense qu'ils seront aptes à descendre sans prendre en compte un équipement rudimentaire qui sécurise la descente et prévient les accidents.
Bonjour,
la discussion semblant devenir moins "nerveuse", je souhaite re-intervenir sur le sujet. Il est exact, Marc, que je t'ai laissé faire le boulot, mais tes arguments, s'ils avaient été avancés par un professionnel, auraient peut-être suscité plus d'irritation.
Le sujet initial du débat portait sur le sur-équipement: par qui, pourquoi? Puis, rapidement le sujet a dévié sur les conséquences visibles et supposées de la surfréquentation de certains sites et, biensûr, sur la désignations de coupables. C'est à ce moment-là que je n'ai plus souhaité intervenir.
1/ Qu'est-ce que la sur-fréquentation?
Répondre à cette question est, à mon sens, bien complexe.
D'un point de vue écologique, une crue est elle plus ou moins dévastatrice qu'une saison de canyon? A partir de combien de passages/jour y a-t-il dégradation? Je ne suis pas scientifique, donc je ne peux pas répondre à ces questions. Sans mesures, sans comparaisons sérieuses, la discussion s'apparenterait plus au débat de bistrot.
Et d'un point de vue affectif, à partir de combien se situe le trop? Moi, j'en sais rien, par contre je comprends que certains qui avaient l'habitude de faire des descentes dans l'intimité soient excédés face à ces flots d'aventuriers qui leur volent leurs jardins secrets. Mais ces néo-aventuriers, n'ont-ils pas eux aussi droit à la nature?
2: Quelle en est la cause?
Je ne pense pas que le sur-équipement soit la cause de la sur-fréquentation, il n'en est que le corollaire. C'est parce qu'il y a sur-fréquentation que, dans certains cas (donc pas systématique), il y a sur-équipement.
Les professionnels sont-il coupables de cette sur-fréquentation? Je dirais que ça dépend plus des jours de la semaine. Je vous donne 2 exemples que je connais bien dans le 66.
a) Baoussous:
jusqu'en 1999 ou 2000, je vendais le canyon à la journée. Nous prenions le repas et mangions au milieu du parcours. On faisait et refaisait les sauts et les tob. Nous rentrions à 10h30 dans le canyon et sortions vers 16h00 (ceux qui connaissent apprécieront la rapidité). Donc, sur cet exemple certains vont me dire "bravo", tu respectes le coin en ne faisant qu'une rotation. Sauf que, la manière que j'avais de pratiquer (faire et refaire les obstacles), au final c'était comme s'il y avait eu 8 groupes qui étaient passés. Alors?
Pourquoi j'ai changé ma manière de faire en passant à 2 rotations journée? C'est la pression de la concurrence qui m'a fait m'aligner sur les autres. + de guides, des prix 50% moins chers ( et là, t'as beau expliquer que tu fais le parcours à la journée alors que les autres le font en 2h00; ça passe pas auprès de l'acheteur), donc tu fais pareil et tu alignes tes prix pour amener encore plus de monde. Ce système je ne l'ai pas choisi, il s'impose à moi, je ne me sens donc pas coupable, du moins pas plus que pipo ou guil qui font eux aussi du canyon, qui ont certainement fait découvrir l'activité à des amis qui à leur tour en ont parlé à des copains qui ont peut-être été mes clients...
b) Le Llech (évidemment)
Ah, ce llech! Alors là y en a du sur équipement. Ca commence au R13, qui rappelons-le est un T13 pour Jules César(
). Plaquettes écrasées sur vieux relais en RG: bin moi ce relais de mer..e, j'y accroche les sacs. En RD, c'est un champ de broches: soyez logique pour placer la corde au relais qui la coincera pas. Ensuite, il y a le câble qui mène au S9. Mais c'est pas dans le parcours cette traversée! Non non, les puristes, il faut pas utiliser la via ferrata, il faut faire le rappel avant! Faut pas aller se faire des sensations au S9! Etc... jusqu'au final et au chemin de remontée
Surtout, au Llech, ce qui est le plus marquant, ce sont les odeurs: sur le parking et au départ du canyon. Sur le parking ça pu la merde, d'ailleurs quand tu remontes plus t'approches des voitures plus c'est pourri, surtout le week-end. Ensuite, au départ du canyon, et bien là c'est la pisse que ça sent, juste là où on se change.
Dans les deux cas, je ne pense pas que ce soient les guides, qui y vont tous les jours, qui disent de faire ça à leurs clients.
Au total, il me semble qu'avant de parler de sur-fréquentation, il serait judicieux de mieux définir le terme. Soit la surfréquentation est démontrée avec des preuves, soit on se place sur un plan affectif et là, on ne parle plus de surfréquentation mais de sentiment de surfréquentation.
C'est la même chose lorsque l'on parle de dégradation. Il n'y a à ce jour, et à ma connaissance, aucune étude scientifique indépendante sur le sujet.
Relativement à la supposée culpabilité des professionnels, les individuels qui amènent des copains, lorsqu'on les additionne, ne sont-ils pas aussi coupables qu'eux?
Enfin, définir des quotas: pourquoi pas, mais ce doit être décidé et négocié(afin que ce soit acceptable par tous) localement, par les acteurs de l'activité.
la discussion semblant devenir moins "nerveuse", je souhaite re-intervenir sur le sujet. Il est exact, Marc, que je t'ai laissé faire le boulot, mais tes arguments, s'ils avaient été avancés par un professionnel, auraient peut-être suscité plus d'irritation.
Le sujet initial du débat portait sur le sur-équipement: par qui, pourquoi? Puis, rapidement le sujet a dévié sur les conséquences visibles et supposées de la surfréquentation de certains sites et, biensûr, sur la désignations de coupables. C'est à ce moment-là que je n'ai plus souhaité intervenir.
1/ Qu'est-ce que la sur-fréquentation?
Répondre à cette question est, à mon sens, bien complexe.
D'un point de vue écologique, une crue est elle plus ou moins dévastatrice qu'une saison de canyon? A partir de combien de passages/jour y a-t-il dégradation? Je ne suis pas scientifique, donc je ne peux pas répondre à ces questions. Sans mesures, sans comparaisons sérieuses, la discussion s'apparenterait plus au débat de bistrot.
Et d'un point de vue affectif, à partir de combien se situe le trop? Moi, j'en sais rien, par contre je comprends que certains qui avaient l'habitude de faire des descentes dans l'intimité soient excédés face à ces flots d'aventuriers qui leur volent leurs jardins secrets. Mais ces néo-aventuriers, n'ont-ils pas eux aussi droit à la nature?
2: Quelle en est la cause?
Je ne pense pas que le sur-équipement soit la cause de la sur-fréquentation, il n'en est que le corollaire. C'est parce qu'il y a sur-fréquentation que, dans certains cas (donc pas systématique), il y a sur-équipement.
Les professionnels sont-il coupables de cette sur-fréquentation? Je dirais que ça dépend plus des jours de la semaine. Je vous donne 2 exemples que je connais bien dans le 66.
a) Baoussous:
jusqu'en 1999 ou 2000, je vendais le canyon à la journée. Nous prenions le repas et mangions au milieu du parcours. On faisait et refaisait les sauts et les tob. Nous rentrions à 10h30 dans le canyon et sortions vers 16h00 (ceux qui connaissent apprécieront la rapidité). Donc, sur cet exemple certains vont me dire "bravo", tu respectes le coin en ne faisant qu'une rotation. Sauf que, la manière que j'avais de pratiquer (faire et refaire les obstacles), au final c'était comme s'il y avait eu 8 groupes qui étaient passés. Alors?
Pourquoi j'ai changé ma manière de faire en passant à 2 rotations journée? C'est la pression de la concurrence qui m'a fait m'aligner sur les autres. + de guides, des prix 50% moins chers ( et là, t'as beau expliquer que tu fais le parcours à la journée alors que les autres le font en 2h00; ça passe pas auprès de l'acheteur), donc tu fais pareil et tu alignes tes prix pour amener encore plus de monde. Ce système je ne l'ai pas choisi, il s'impose à moi, je ne me sens donc pas coupable, du moins pas plus que pipo ou guil qui font eux aussi du canyon, qui ont certainement fait découvrir l'activité à des amis qui à leur tour en ont parlé à des copains qui ont peut-être été mes clients...
b) Le Llech (évidemment)
Ah, ce llech! Alors là y en a du sur équipement. Ca commence au R13, qui rappelons-le est un T13 pour Jules César(
Surtout, au Llech, ce qui est le plus marquant, ce sont les odeurs: sur le parking et au départ du canyon. Sur le parking ça pu la merde, d'ailleurs quand tu remontes plus t'approches des voitures plus c'est pourri, surtout le week-end. Ensuite, au départ du canyon, et bien là c'est la pisse que ça sent, juste là où on se change.
Dans les deux cas, je ne pense pas que ce soient les guides, qui y vont tous les jours, qui disent de faire ça à leurs clients.
Au total, il me semble qu'avant de parler de sur-fréquentation, il serait judicieux de mieux définir le terme. Soit la surfréquentation est démontrée avec des preuves, soit on se place sur un plan affectif et là, on ne parle plus de surfréquentation mais de sentiment de surfréquentation.
C'est la même chose lorsque l'on parle de dégradation. Il n'y a à ce jour, et à ma connaissance, aucune étude scientifique indépendante sur le sujet.
Relativement à la supposée culpabilité des professionnels, les individuels qui amènent des copains, lorsqu'on les additionne, ne sont-ils pas aussi coupables qu'eux?
Enfin, définir des quotas: pourquoi pas, mais ce doit être décidé et négocié(afin que ce soit acceptable par tous) localement, par les acteurs de l'activité.
Visca Catalunya! Força Barça!
Salut tous,
Le suréquipement dans les canyons, il est réel et cela entraîne les convoitises de certains qui ne veulent pas laisser cette activité au domaine du loisir gratuit.
Regardons le canyon du Marc. Au début, un canyon sympa, court, ludique. Après, pour amuser les enfants des collos alentours, on a rajouté des cordes dans tous les sens, des amarrages partout, un câble servant de tyroliennes, etc... Est-ce utilise ?
Maintenant, c'est un canyon 'industrie' avec des groupes en veux tu en voilà. Le conseil général, qui en passant voudrait transformer son département en région alpine, a construit un parking design spécial canyonneur, où il n'y en avait pas besoin.
Ca ne m’étonnerait pas qu'à l'avenir, la mairie d'Auzat, qui est un modèle dans les municipalités ariégeoises dans la surexploitation à outrance des activités de montagne, s'empare de cette descente de canyon pour renflouer ses caisses déjà pleines par l'exploitation des barrages d'EDF. A cela s’ajoute le projet faramineux de liaison téléphérique de la commune d’Auzat à la station de ski d’Ordino-Arcalis en Andorre passant au dessus du parking, dans la vallée de Soulcem (avec la construction d’un hôtel 4 étoiles au passage), du col du port du Rat pour arriver et amener des skieurs, qui auront participés à la destruction d’une vallée entière. Cette exemple, qui sera je l’espère toujours à l’état de projet, pour signaler que l’on ne doit pas faire n’importe quoi avec notre activité et préserver ce milieu.
Ces projets de liaisons téléphériques, d’aménagements touristiques déguelasses, de péages pour canyonneurs, raquetteurs, skieurs de rando, randonneurs, participent à la destruction du patrimoine naturel de nos montagnes et c’est pas en se justifiant par le fait qu’il faut amuser les touristes, que l’on a le droit d’installer des via ferata, des tyroliennes dans tous les sens.
Le sport nature avant tous ! Gardons la montagne comme elle est !
Bref, j’ai dérivé un peu de la discussion précédente, mais j’avais envie de donner mon point de vue sur la question initiale.
Le suréquipement dans les canyons, il est réel et cela entraîne les convoitises de certains qui ne veulent pas laisser cette activité au domaine du loisir gratuit.
Regardons le canyon du Marc. Au début, un canyon sympa, court, ludique. Après, pour amuser les enfants des collos alentours, on a rajouté des cordes dans tous les sens, des amarrages partout, un câble servant de tyroliennes, etc... Est-ce utilise ?
Maintenant, c'est un canyon 'industrie' avec des groupes en veux tu en voilà. Le conseil général, qui en passant voudrait transformer son département en région alpine, a construit un parking design spécial canyonneur, où il n'y en avait pas besoin.
Ca ne m’étonnerait pas qu'à l'avenir, la mairie d'Auzat, qui est un modèle dans les municipalités ariégeoises dans la surexploitation à outrance des activités de montagne, s'empare de cette descente de canyon pour renflouer ses caisses déjà pleines par l'exploitation des barrages d'EDF. A cela s’ajoute le projet faramineux de liaison téléphérique de la commune d’Auzat à la station de ski d’Ordino-Arcalis en Andorre passant au dessus du parking, dans la vallée de Soulcem (avec la construction d’un hôtel 4 étoiles au passage), du col du port du Rat pour arriver et amener des skieurs, qui auront participés à la destruction d’une vallée entière. Cette exemple, qui sera je l’espère toujours à l’état de projet, pour signaler que l’on ne doit pas faire n’importe quoi avec notre activité et préserver ce milieu.
Ces projets de liaisons téléphériques, d’aménagements touristiques déguelasses, de péages pour canyonneurs, raquetteurs, skieurs de rando, randonneurs, participent à la destruction du patrimoine naturel de nos montagnes et c’est pas en se justifiant par le fait qu’il faut amuser les touristes, que l’on a le droit d’installer des via ferata, des tyroliennes dans tous les sens.
Le sport nature avant tous ! Gardons la montagne comme elle est !
Bref, j’ai dérivé un peu de la discussion précédente, mais j’avais envie de donner mon point de vue sur la question initiale.
J'ai jamais parlé de ligne à haute tension, de jonction ou tunnel !?Celà étant, il existe une certaine différence entre l'équipement, même un peu excessif, d'un canyon et une ligne à très haute tension (m'entendes o no?), une jonction trans-vallées ou un tunnel non?
C'était seulement un exemple d'activité de montagne (le ski) qui a déraillé complet à cause de l'appétit de certains pour les bénéfices qu'apportent les touristes. Perso, je prefère voir une montagne sans personne qu'une montagne avec des équipements partout et blindée de monde.
Marc Maurin a écrit :le Llech et la Maglia sont pleins de truites et ce sont pourtant les canyons les plus fréquentés de France.
Moi aussi, je peux mettre des truites dans ma baignoire!!
C pas parce qu'il y a des truites que la nature est préservée, les truites sont à proximité des accès, dans la Mag du moins!
Sinon Marco
Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
Certe, entre 2 extremismes, il y a souvent un ensemble de solutions qui peuvent aller du meilleur comme au pire. Néanmoins, l'appétit économique qui est la principale valeur prise en compte, appliquée à la montagne est tout de même catastrophique sur le plan de la gestion du milieu. Le côté écologique et même social est souvent la dernière roue du carosse. Les stations de ski en sont, malheureusement, un excellent exemple.jc06 a écrit :Et tu proposes quoi ? le napalm ?Barof a écrit :Perso, je prefère voir une montagne sans personne qu'une montagne avec des équipements partout et blindée de monde.
Sinon, pour un clin d'oeil : à comparer à l'impact de qq spit ou broches sur un rocher et çà (c'est un clin d'oeil, par la peine de polémiquer, même si c'est révoltant) : http://scmb.free.fr/page.php?no=195
Bertrand Hauser
C'est effrayant...admin a écrit :Sinon, pour un clin d'oeil : à comparer à l'impact de qq spit ou broches sur un rocher et çà (c'est un clin d'oeil, par la peine de polémiquer, même si c'est révoltant) : http://scmb.free.fr/page.php?no=195
Tout ça pour réaliser des boulevards bien lisses, pour que les skieurs et surfeurs, même débutants, puissent se prendre pour des champions...
ce lien met bien en valeur que quand il y a des interets finacier derrière, l'etat de notre monde n'a plus d'importance...
Guide en pays niçois et ailleurs http://nice-canyoning.com
faites du canyon, pas la guerre
faites du canyon, pas la guerre
- Marc Maurin

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Par rapport au ski, on est petits bras :
tourisme de masse,
tonnes d'ordures,
non-dégradation naturelle de certaines substances bio-dégradables à cause du froid,
accidentologie hallucinante,
scandales politico-financiers,
etc...
Mmmmh, la belle couleur de la neige après le passage de 2000 voitures...Rhaaa lovely.
Je suis sur que c'est ce que pipo ne veut pas que le canyon devienne.
Là 1000% d'accord.
tourisme de masse,
tonnes d'ordures,
non-dégradation naturelle de certaines substances bio-dégradables à cause du froid,
accidentologie hallucinante,
scandales politico-financiers,
etc...
Mmmmh, la belle couleur de la neige après le passage de 2000 voitures...Rhaaa lovely.
Je suis sur que c'est ce que pipo ne veut pas que le canyon devienne.
Là 1000% d'accord.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Marie a écrit :Tout ça pour réaliser des boulevards bien lisses, pour que les skieurs et surfeurs, même débutants, puissent se prendre pour des champions...
Exactement la meme chose que dans les canyons, c pour répondre à la demande des clients qui veulent se casser la tete le moins possible!
Pas de bosses, pas de fatigue, pas de risques! Le problème, c que l'on va + vite et bonjour les cartons car pas question d'etre + civilisé qu'en ville!
Un beau gachis, repeté dans toutes les stations, ya pas d'exception, tout cela pour que dès qu'il commence à neiger, ou un peu de brouillard, ou un peu de froid, ou un peu de vent quasiment tout le monde se casse et rentre à la maison....
Et je parle meme pas de ceux qui débarquent qu' à partir des fetes de Noel et se cassent au 15 Mars quelquesoit l'état et la quantité de neige, viva la playa....
Heureusement qu'il reste quelques durs à cuire pour braver les éléments
Une question me brule les levres quand meme dans cette sombre histoire: qu'ont fait ces braves écolos tjs prompts à monter au créneau: la meme chose qu'à Nice quand on a abattu des dizaines de platanes centenaires pour faire passer cette merd... de tram....
Leur action en la matière donne une idée de ce qu'est le néant
Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
C'est comme construire des canyoning park tel que celui d'Argelès, bien acceptisé, sécurité à bloc, mais bon ça à le mérite de parquer les touristes, et pendant ce temps, ils sont pas dans les canyons...
C'est pareil pour le ski. Les gens vont là où il y a le plus de monde, dans les stations. Heureusement pour nous, les espaces vierges et natures sont pour ceux qui les connaissent...
C'est pareil pour le ski. Les gens vont là où il y a le plus de monde, dans les stations. Heureusement pour nous, les espaces vierges et natures sont pour ceux qui les connaissent...
ou/et qui veulent bien faire l'effort necessaire pour y aller. Et c'est pareil en canyon. Je ne me souviens pour cette année que d'une descente ou j'ai été gené par le monde... et dans la plupart des cas, il n'y avait qu'un seul groupe, le notre.Barof a écrit :Heureusement pour nous, les espaces vierges et natures sont pour ceux qui les connaissent...





