syndrome du harnais
- stephane
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syndrome du harnais
voilà une info, sur le sdh, pompé sur alpi camp to camp
Y'a pas mal d'infos sur le syndrome du harnais sur le site http://www.planetgrimpe.com/sante2.php
Syndrome du Harnais
La description de décès liés à une suspension prolongée dans un harnais est appelée Syndrome du Harnais ou S.d.H. Les anglo-saxons le décrivent sous le terme CARP, ou Compresion Avascularization / Reperfusion Syndrom. D'autres dénominations sont retrouvées, pathologie induite par un harnais, choc orthostatique par suspension, syndrome du baudrier.
Suspecté initialement par les spéléologues français Amphoux, Bariold et Théry dans les années 1980, son existence a été confirmé suite à des expériences sur volontaires sains. Les études n'ont pas permis de mettre en évidence une cause claire et admise par tous, expliquant les décès constatés. Ce que l'ensemble des gens travaillant en suspension reconnaissent c'est son caractère d'urgence absolue.
Le SdH comprend une première période d'installation des lésions, liée à baisse du taux d'oxygène dans les cellules, puis une seconde période en relation avec un afflux du sang au niveau du coeur après la désuspension, entrainant un dysfonctionnement généralisé de l'organisme. Les décès constatés sont tous en rapport avec une défaillance de nombreux viscères. Des études autopsiques ont ainsi mis en évidence une mort des cellules du foie, du coeur (infarctus), du cerveau chez les patients retrouvés non blessés, décédés, en suspension. Dans un second temps, après installation des troubles d'oxygénation, la desuspension peut ne pas suffire à sauver la victime. En phase immédiate de sauvetage, une attention particulière semble devoir être accordée aux modifications de tension artérielle brutale due à une remise en circulation massive du sang stagnant dans les membres inférieures. Cette augmentation de travail du coeur pourrait être responsable d'un arrêt brutal de fonctionnement de celui ci.
L'ensemble des études retrouve des délais de suspension très variables, selon le type de harnais, complet ou non, et le mode de suspension, ventral ou dorsal : - Amphoux, 6' (2 patients) - Schauer, de 5' et 9' (2 patients) - Brinkley de 5' à 30', moyenne 14' (30 volontaires) - Laboratoires de Physiologie sportive de Besançon (3 patients),10', 12' et 30' - Bariod, 7' et 30' (2 patients) Il peut être retenue que le risque de décès existe dés les 5 premières minutes et qu'au-delà de la 15 minute, théroriquement, 50 % des personnes suspendues seront décédés, faisant du S.d.H une URGENCE ABSOLUE, ou chaque minute compte.
Toute personne suspendue dans un baudrier et qui brutalement présente une sensation de malaise imminent, des nausées, un voile noir, des troubles de la vue, des sueurs, une pâleur, une accélération du pouls, des frissons est à risque.
Le traitement passe par une désuspension la plus précoce dès qu'il existe des facteurs de risques faisant craindre une évolution péjorative. Elles comprend 3 phases distinctes au cours du temps. Une première phase, dite de sauvetage, une seconde de secours-sauvetage et une troisième de soins de réanimation spécialisés. La phase la plus importante est la première car elle permet de prévenir l'évolution vers un SdH. Les phases secondaires et tertiaires sont celles initiés par les secouristes professionnels.
Afin de faciliter la désuspension, les techniques de désuspension devraient avoir préalablement été mises en œuvre ou pensées, corde débrayables, sécurisation des fractionnements en spéléo, utilisation de couteau afin de pouvoir évacuer vers le haut ou le bas toute personne suspendue, par un tiers, etc.
Y'a pas mal d'infos sur le syndrome du harnais sur le site http://www.planetgrimpe.com/sante2.php
Syndrome du Harnais
La description de décès liés à une suspension prolongée dans un harnais est appelée Syndrome du Harnais ou S.d.H. Les anglo-saxons le décrivent sous le terme CARP, ou Compresion Avascularization / Reperfusion Syndrom. D'autres dénominations sont retrouvées, pathologie induite par un harnais, choc orthostatique par suspension, syndrome du baudrier.
Suspecté initialement par les spéléologues français Amphoux, Bariold et Théry dans les années 1980, son existence a été confirmé suite à des expériences sur volontaires sains. Les études n'ont pas permis de mettre en évidence une cause claire et admise par tous, expliquant les décès constatés. Ce que l'ensemble des gens travaillant en suspension reconnaissent c'est son caractère d'urgence absolue.
Le SdH comprend une première période d'installation des lésions, liée à baisse du taux d'oxygène dans les cellules, puis une seconde période en relation avec un afflux du sang au niveau du coeur après la désuspension, entrainant un dysfonctionnement généralisé de l'organisme. Les décès constatés sont tous en rapport avec une défaillance de nombreux viscères. Des études autopsiques ont ainsi mis en évidence une mort des cellules du foie, du coeur (infarctus), du cerveau chez les patients retrouvés non blessés, décédés, en suspension. Dans un second temps, après installation des troubles d'oxygénation, la desuspension peut ne pas suffire à sauver la victime. En phase immédiate de sauvetage, une attention particulière semble devoir être accordée aux modifications de tension artérielle brutale due à une remise en circulation massive du sang stagnant dans les membres inférieures. Cette augmentation de travail du coeur pourrait être responsable d'un arrêt brutal de fonctionnement de celui ci.
L'ensemble des études retrouve des délais de suspension très variables, selon le type de harnais, complet ou non, et le mode de suspension, ventral ou dorsal : - Amphoux, 6' (2 patients) - Schauer, de 5' et 9' (2 patients) - Brinkley de 5' à 30', moyenne 14' (30 volontaires) - Laboratoires de Physiologie sportive de Besançon (3 patients),10', 12' et 30' - Bariod, 7' et 30' (2 patients) Il peut être retenue que le risque de décès existe dés les 5 premières minutes et qu'au-delà de la 15 minute, théroriquement, 50 % des personnes suspendues seront décédés, faisant du S.d.H une URGENCE ABSOLUE, ou chaque minute compte.
Toute personne suspendue dans un baudrier et qui brutalement présente une sensation de malaise imminent, des nausées, un voile noir, des troubles de la vue, des sueurs, une pâleur, une accélération du pouls, des frissons est à risque.
Le traitement passe par une désuspension la plus précoce dès qu'il existe des facteurs de risques faisant craindre une évolution péjorative. Elles comprend 3 phases distinctes au cours du temps. Une première phase, dite de sauvetage, une seconde de secours-sauvetage et une troisième de soins de réanimation spécialisés. La phase la plus importante est la première car elle permet de prévenir l'évolution vers un SdH. Les phases secondaires et tertiaires sont celles initiés par les secouristes professionnels.
Afin de faciliter la désuspension, les techniques de désuspension devraient avoir préalablement été mises en œuvre ou pensées, corde débrayables, sécurisation des fractionnements en spéléo, utilisation de couteau afin de pouvoir évacuer vers le haut ou le bas toute personne suspendue, par un tiers, etc.
stephane breizhadonfteam
faut pas pousser la goutte à pépé ... fô pas!!!
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- Olivier LETOUCQ
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Juste petite précision, le syndrome du harnais survient sur une personne en position statique (sans aucun mouvement ) dans le harnais. En règle générale sur quelqu'un d'évanoui, d'où l'urgence d'intervention si la personne ne bouge plus.stephane a écrit :voilà une info, sur le sdh, pompé sur alpi camp to camp
Y'a pas mal d'infos sur le syndrome du harnais sur le site http://www.planetgrimpe.com/sante2.php
Syndrome du Harnais
De plus elle est souvent tête en bas ou à l'horizontale avec les baudriers culotte.
Lorsque nous sommes au relais ou pendus sur corde nous sommes dynamique, nous bougeons plus ou moins conciemment et nous changeons ainsi les points d'appuis ; le risque est donc bien moindre.

Y'a qu'à suivre l'eau elle connait le chemin
très instructif, on est toujours demandeur et intéressé par ce genre d'information "secours"i pour comprendre, en l'occurence, l'urgence d'une désuspension rapide. Merci de l'avoir diffuséestephane a écrit :voilà une info, sur le sdh, pompé sur alpi camp to camp
Y'a pas mal d'infos sur le syndrome du harnais sur le site http://www.planetgrimpe.com/sante2.php
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Il bave, mais ne mord pas.....
- stephane
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pour olivier et pap ..
oui , c inquietant et impressionnant, surtout que l'on reste souvent pendu à notre baudrier pendant de bon moment ...
maintenant il faut relativiser aussi, aucune etude est faite concernant le nombre de personne touchée par an , mais à mon avis tu as plus de chance de te faire croquer par un requin au large de Dunkerque ...( je n'ai rien contre cette ville !!)
Seulement c'est un syndrome qui existe donc, si l'on constate les symptomes chez un equipier ou sur soi- même vous saurez que ce n'est peutetre pas juste un coup de chaud et qu'il faut vite revenir au sol ...
oui , c inquietant et impressionnant, surtout que l'on reste souvent pendu à notre baudrier pendant de bon moment ...
maintenant il faut relativiser aussi, aucune etude est faite concernant le nombre de personne touchée par an , mais à mon avis tu as plus de chance de te faire croquer par un requin au large de Dunkerque ...( je n'ai rien contre cette ville !!)
Seulement c'est un syndrome qui existe donc, si l'on constate les symptomes chez un equipier ou sur soi- même vous saurez que ce n'est peutetre pas juste un coup de chaud et qu'il faut vite revenir au sol ...
stephane breizhadonfteam
faut pas pousser la goutte à pépé ... fô pas!!!
faut pas pousser la goutte à pépé ... fô pas!!!
syndrome connu des spéléos qui ont donc dvpés les techniques de décrochement sur corde, que tout spéléo doit connaitre (chronométré lors des initiateurs).
Attention ce syndrome c'est quand la victime est inconsciente et / ou immobile. En moins de 10 minutes, ça peut être la cata.
Après des décès sur corde, cette pathologie a été suspectée par les spéléos aux temps des débuts de techniques de remontée alpines (càd aux bloqueurs, sans les échelles) et il y a eu des tests sur des volontaires mais certains ont du être arrêtés car trop dangereux....
Je cherche des docs pour vous mettre des liens...
Attention ce syndrome c'est quand la victime est inconsciente et / ou immobile. En moins de 10 minutes, ça peut être la cata.
Après des décès sur corde, cette pathologie a été suspectée par les spéléos aux temps des débuts de techniques de remontée alpines (càd aux bloqueurs, sans les échelles) et il y a eu des tests sur des volontaires mais certains ont du être arrêtés car trop dangereux....
Je cherche des docs pour vous mettre des liens...
Dernière modification par yd le jeu. 16 nov. 2006 19:19, modifié 1 fois.
Test signature
j'ai lu que cela arrivais aussi au speleo dans leur remontée.. mais effectivement quand tu es mobile , cela doit minimiser les risques

A priori, qd ils remontent ils ont pas la tete en bas

La "montée" du malaise serait due à quoi

Effectivement qd je suis en tension sur une certaine hauteur j'ai l'impression d'etre opressé, comme le souffle coupé, mais de là à faire un malaise?

Maintenant si en + on rajoute du stress lié à la hauteur

J'aimerais bien connaitre la suite de l'étude sur le processus de la venue du malaise, si cela a été étudié

Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
Je l'avais envoyé il y a quelques temps sur un message du forum. Voici un lien sur le sujet:
http://www.cmpourriere.com/dnn/Portals/ ... arnais.pdf
http://www.cmpourriere.com/dnn/Portals/ ... arnais.pdf
bonjour à ttes et à ts
je connaissais depuis longtemps le syndrome mais ce qui est nouveau pour moi c'est le risque après la libération du bléssé par afflut du sang piègé dans les membres infèrieurs.
et dans ce cas que faire, c'est aussi risqué que de défaire un garrot.
si quelqu'un connait la réponse, je suis preneur.
encore que ça a toujours été pour moi que des exercices et que c'est sûrement assez rare, le sujet ayant toute les chances de lacher sa corde et de finir comme Marina dans le bouillon si il y a de l'eau.
à+
je connaissais depuis longtemps le syndrome mais ce qui est nouveau pour moi c'est le risque après la libération du bléssé par afflut du sang piègé dans les membres infèrieurs.
et dans ce cas que faire, c'est aussi risqué que de défaire un garrot.
si quelqu'un connait la réponse, je suis preneur.
encore que ça a toujours été pour moi que des exercices et que c'est sûrement assez rare, le sujet ayant toute les chances de lacher sa corde et de finir comme Marina dans le bouillon si il y a de l'eau.
à+
+ on est de fous...
- Dom 39
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Comme dit précédemment, le malaise survient presque exclusivement à partir du moment où tu n'es pas assez tonique pour tenir une position normale (tête en haut, pied en bas), soit pas évanouissement, soit sous la douleur parce que tu as pris un pavé sur ta pomme par exemple !DV06 et stéphane a écrit :j'ai lu que cela arrivais aussi au speleo dans leur remontée.. mais effectivement quand tu es mobile , cela doit minimiser les risques![]()
A priori, qd ils remontent ils ont pas la tete en bas?!
La "montée" du malaise serait due à quoi?
Effectivement qd je suis en tension sur une certaine hauteur j'ai l'impression d'etre opressé, comme le souffle coupé, mais de là à faire un malaise?![]()
Maintenant si en + on rajoute du stress lié à la hauteur?!
J'aimerais bien connaitre la suite de l'étude sur le processus de la venue du malaise, si cela a été étudié
Je connais bien les Jurassiens (Théry et Bariod) qui ont testé ces postures à l'époque, c'est terrifiant d'après eux !
Juste pour vous faire réfléchir : en suspension dans votre garage ou sous votre balcon (avec une tierce personne en sécu ), relachez vous et passez de la position normale à une position basculée en arrière. Vous ne tenez pas 5 secondes !
C'est vrai que le danger est surtout plus important en spéléo lors de la remontée aux bloqueurs, pas de redescente facile, pas de chute dans l'eau, décrochage par équipier obligatoire !


Plus c'est haut, plus c'est Chaud !
- wanadave
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Bonjour,
Il est vrai que les spéléos sont les plus concernés par ce syndrome. L'épuisement fait que la personne s'endort sans s'en rendre compte sur les bloqueurs et là... le chrono mortel est en marche.
La personne peut décéder en moins de 5 minutes. Certains facteurs sont agravants, comme la tête en arrière.
Et comme tu dis pap440, l'effet est aussi dangeureux que la libération d'un garrot.
C'est dù au fait que le sang qui a stagné s'est rempli de toxines. La diffusion dans le corp provoque des séquelles ou la mort, même aprés décrochage.
Il faut savoir également que le fait de faire bouger la personne dans son baudrier sans la décrocher, ne fait que ralentir le syndrome du harnais, mais ne l'évite pas!
Donc pour conclure, il faut décrocher la personne le plus rapidement possible
.
Concernant le canyon, il faut rester vigilant lors de relais inconfortable, lors de station prolongée suspendue.
On vous montre une vidéo de ces tests en stage EFC. Ca fait froid dans le dos. Et en effet, le test en situation réelle a été stoppé car trop dangeureux pour les cobayes ! !
Il l'ont effectué en clinique sous controle trés pointu pour éviter un accident irréversible sur les volontaires.
Bye
Il est vrai que les spéléos sont les plus concernés par ce syndrome. L'épuisement fait que la personne s'endort sans s'en rendre compte sur les bloqueurs et là... le chrono mortel est en marche.
La personne peut décéder en moins de 5 minutes. Certains facteurs sont agravants, comme la tête en arrière.
Et comme tu dis pap440, l'effet est aussi dangeureux que la libération d'un garrot.
C'est dù au fait que le sang qui a stagné s'est rempli de toxines. La diffusion dans le corp provoque des séquelles ou la mort, même aprés décrochage.
Il faut savoir également que le fait de faire bouger la personne dans son baudrier sans la décrocher, ne fait que ralentir le syndrome du harnais, mais ne l'évite pas!
Donc pour conclure, il faut décrocher la personne le plus rapidement possible

Concernant le canyon, il faut rester vigilant lors de relais inconfortable, lors de station prolongée suspendue.
On vous montre une vidéo de ces tests en stage EFC. Ca fait froid dans le dos. Et en effet, le test en situation réelle a été stoppé car trop dangeureux pour les cobayes ! !

Bye

Le bonheur n'est pas dans la consommation.
Je rappelle (car ca n'apparait pas forcement très clairement) qu'on parle ici de suspension dans un baudrier d'une victime inconciente. En effet, dans ce cas, il faut faire très très vite. Mais en canyon, on a a priori les techniques à dispositions pour rapidement y faire face (débrayage, intervention avec corde de secours, etc...). Mais il est vrai qu'il faut garder à l'esprit qu'il faut agir très très vite pour soulager rapidement la victime de l'étreinte du baudrier.
Cependant, hormis si cela se produit suite à un malaise ou à un accident où dans ce cas l'inconscience de la victime se produit, un canyoniste conscient même suspendu pendant longtemps à un relai aérien ne risque pas grand chose : en effet, sentant la gène de son baudrier, il va naturellement changer sa position régulièrement pour faire mieux circuler le sang... Par contre, il risque de s'énerver contre ses équipiers qui sont d'un lent, mais d'un lent...


Cependant, hormis si cela se produit suite à un malaise ou à un accident où dans ce cas l'inconscience de la victime se produit, un canyoniste conscient même suspendu pendant longtemps à un relai aérien ne risque pas grand chose : en effet, sentant la gène de son baudrier, il va naturellement changer sa position régulièrement pour faire mieux circuler le sang... Par contre, il risque de s'énerver contre ses équipiers qui sont d'un lent, mais d'un lent...


Bertrand Hauser
- wanadave
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Je suis d'accord avec toi,admin a écrit :un canyoniste conscient même suspendu pendant longtemps à un relai aérien ne risque pas grand chose : en effet, sentant la gène de son baudrier, il va naturellement changer sa position régulièrement pour faire mieux circuler le sang
mais peut-être que si le canyoniste est en étant anormal : stress, anémie, hypo ou hyperthermie, trop de vin, stupéfiant

Le risque augmente.
Alors, gaffe au vin nouveau (pour ne pas citer de marque) ce WE .... et au reste

Le bonheur n'est pas dans la consommation.
- Marc Maurin
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- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
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Très interressant.
Mais je ne comprends pas les bases anatomopathologiques qui induisent ce syndrome, visiblement incontestable, qui peut survenir sur une personne inconsciente.
Compression vasculaire ???
Un baudrier, même serré, ne stoppe pas la circulation de retour sanguin de façon si majeure que ça à priori...
Un problème positionnel :
corps horizontalisé, arqué vers l'arrière
entrainant une extension des membres inférieurs en proclive
mauvais retour veineux des 2 membres inférieurs majoré par l'absence de contractions musculaires qui favorisent ce retour + compression des sangles cuissardes
mauvaise ventilation due à une position inspiratoire (extension des côtes et ouverture du thorax) + hyperextension du rachis cervical (ce qui facilite toutefois l'ouverture de la filière des voies respiratoires supérieures...).
Pas clair tout ça...
Une étude médicale qui explique ???
Il y a-t-il un médecin dans la salle???
Dans le cas de Marina, tout s'est passé très vite, et elle bougeait. C'est pas ça.
Mais je ne comprends pas les bases anatomopathologiques qui induisent ce syndrome, visiblement incontestable, qui peut survenir sur une personne inconsciente.
Compression vasculaire ???
Un baudrier, même serré, ne stoppe pas la circulation de retour sanguin de façon si majeure que ça à priori...
Un problème positionnel :




Pas clair tout ça...

Une étude médicale qui explique ???
Il y a-t-il un médecin dans la salle???
Dans le cas de Marina, tout s'est passé très vite, et elle bougeait. C'est pas ça.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
je ne connais pas le processus, par contre, dans des tests avec individu volontaire comme mentionné ci dessus, la position inerte et horizontale tete en bas, a entrainé la perte de conscience de l'individu.
Donc, même au sec, ce sont des situations d'urgence.
Et ca peut très vite arriver : j'ai eu une fois un coincement de pied au passage d'une cassure, suite à un départ desaxé et un basculement latéral, la corde venant coincer la jambe restée en amont. La personne s'est retrouvée tete en bas sans pouvoir se dégager. Heureusement qu'une personne a rapidement pu la dégager de l'amont...
Donc, même au sec, ce sont des situations d'urgence.
Et ca peut très vite arriver : j'ai eu une fois un coincement de pied au passage d'une cassure, suite à un départ desaxé et un basculement latéral, la corde venant coincer la jambe restée en amont. La personne s'est retrouvée tete en bas sans pouvoir se dégager. Heureusement qu'une personne a rapidement pu la dégager de l'amont...
Dernière modification par yelsub le ven. 17 nov. 2006 17:14, modifié 1 fois.
si tu as peur, n'y va pas / si tu y vas, n'aie pas peur !
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
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- Marc Maurin
- Messages : 8036
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Autrefois les Romains crucifiaient les condamnés tête en bas. Ils mourraient rapidement.yelsub a écrit :...tête en bas, a entrainé la perte de conscience de l'individu.
Donc, même au sec, ce sont des situations d'urgence.
Et ca peut très vite arriver : j'ai eu une fois un coincement de pied au passage d'une cassure, suite à un départ desaxé et un basculement latéral, la corde venant coincer la jambe restée en amont. La personne s'est retrouvée tete en bas sans pouvoir se dégager. Heureusement qu'une personne a rapidement pu la dégager de l'amont...
Jésus Christ, lui, a été crucifié dans l'autre sens pour que ses souffrances soient plus longues et qu'il meurre asphyxie en position inspiratoire maximale (d'emphysème en quelque sorte).
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Qui plus est, d'après l'iconographie ancienne comme moderne, Jésus Christ ne semblait pas porter de baudrier, ce qui vient coroborer la thèse de maximisation des souffrances voulus par le romains.Marc Maurin a écrit :Autrefois les Romains crucifiaient les condamnés tête en bas. Ils mourraient rapidement.
Jésus Christ, lui, a été crucifié dans l'autre sens pour que ses souffrances soient plus longues et qu'il meurre asphyxie en position inspiratoire maximale (d'emphysème en quelque sorte).

A noter donc que si votre équipier insconscient se retrouve crucifié la tête en bas durant une descente de cascade, votre temps d'intervention sera encore restreint. Fort heureusement, ce cas n'a pas été observé en situation

Bon, d'accord, c'est vendredi soir, je ferai mieux d'aller au bar du site, moi


Bertrand Hauser