1er essai de balise de détresse Personnelle
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- Inscription : mer. 10 janv. 2007 12:10
Bonjour à tous
Je vais essayer de répondre à toutes les questions de la manière la plus précise possible (sachant qu'un complément d'information peut être disponible sur le site www.oscoor.com).
- Le système de localisation de détresse par satellite utilisé lors du test est COSPAS-SARSAT (cospas est l'acronyme en russe) pour Search & Rescue Aided by Satellite, ou en frenchie dans le texte : la recherche et sauvetage assistée par satellite. Le système est bien connu des marins (sous la mauvaise appelation de balise argos) et en aéronautique ou elle équipe obligatoirement tous les aéronefs en aviation commerciale, et générale. Le système a une couverture mondiale est basé sur un maillage de satellites à orbite basse, de défilement rapide (une révolution par 100mn).
- La balise utilisée lors du test est une balise personnelle, elle sont a déclenchement manuel, et émettent un identifiant rataché a une personne. À la différence des balises maritimes à déclenchement automatique lorsque la balise est immergée, ou les aéronautiques aéro qui se déclenchent automatiquement lors d'un choc, ces dernières émettent l'immatriculation de l'embarcation ou de l'aéronef.
- Les balises personnelles ne sont autorisées (en France) qu'à la location, en effet leurs achats sont limités aux (heureux ?) possesseurs d'avion ou de bateaux.
- La balise utilisée réponds aux nouvelles normes, c'est à dire, que dorenavent elle émet un identifiant en 50ms toutes les 50s (du style SMS) avec éventuellement la position relevée par le récepteur GPS interne sur le 406 Mhz, ce signal est reçu par les satellites et reversé à une station au sol la plus près (dans le cas de test, c'est uniquement la station du pays dans laquelle la balise est enregistrée qui est le point de convergence des messages). Et d'autre part la balise émet en continu sur 121,5 Mhz (avec un P en télégraphie pour la balise en question .--. pour notre OM) qui est la fréquence de détresse internationale aviation. Cette fréquence est normalement écoutée par tous les aéronefs en vols.
- L'importance du positionnement précis de la détresse relevée par le satellite est relative, disons qu'elle permet d'avoir une bonne indication de l'endroit où se trouve le pb, en revanche, et comme nous avons pu le constater lors de notre test, le fait que la balise émette en continu sur 121.5 (en fait sur 121,375 pour le test) permet le radio-ralliement, l'approche finale et ce quelque soit les conditions.
Cependant la transmission d'une position "GPS" permet une action plus rapide. En effet, lorsqu'une balise déclenche, le signal peut être reçu par un satellite géostationnaire, ce dernier ne permet pas la localisation mais a une zone de couverture bien plus large (et permante) que les satellites à défilement qui eux comme le nom l'indiquent passent et repassent tout au long de la journée et de la nuit.
Les satellites LEO (donc a defillement, en orbite basse) permettent de calculer la position par effet doppler. En général il faut plusieurs passages pour avoir une localisation efficace (soit une 'perte' de temps de plusieurs heures).
En effet un satellite effectue sa révolution en 100mn. Après plusieurs passage, la position s'affine et l'on peut obtenir avec une balise 406 Mhz une précision de l'ordre de 160 m. Mais qu'importe. Lorsque votre balise est équipée d'un GPS elle transmet dès la première minute la
position relevée par le GPS et si ce signal est reçu par le satellite géostationnaire (qui est à 36000 km de distance de la terre tout de même) alors, dès sa réception, les secours savent où intervenir.
Le temps ainsi gagné peut être de plusieurs heures.
Et enfin pour ceux qui s'inquiètent, les balises ne seront pas obligatoire pour demain, en effet même l'aviation générale n'a pas encore obligation d'emport de balise 406 Mhz alors que le signal des anciennes balise ne sera plus écouté par les satellites après avril 2009.
vous avez encore quelque temps devant vous.
Meilleures salutations
Rémy
Je vais essayer de répondre à toutes les questions de la manière la plus précise possible (sachant qu'un complément d'information peut être disponible sur le site www.oscoor.com).
- Le système de localisation de détresse par satellite utilisé lors du test est COSPAS-SARSAT (cospas est l'acronyme en russe) pour Search & Rescue Aided by Satellite, ou en frenchie dans le texte : la recherche et sauvetage assistée par satellite. Le système est bien connu des marins (sous la mauvaise appelation de balise argos) et en aéronautique ou elle équipe obligatoirement tous les aéronefs en aviation commerciale, et générale. Le système a une couverture mondiale est basé sur un maillage de satellites à orbite basse, de défilement rapide (une révolution par 100mn).
- La balise utilisée lors du test est une balise personnelle, elle sont a déclenchement manuel, et émettent un identifiant rataché a une personne. À la différence des balises maritimes à déclenchement automatique lorsque la balise est immergée, ou les aéronautiques aéro qui se déclenchent automatiquement lors d'un choc, ces dernières émettent l'immatriculation de l'embarcation ou de l'aéronef.
- Les balises personnelles ne sont autorisées (en France) qu'à la location, en effet leurs achats sont limités aux (heureux ?) possesseurs d'avion ou de bateaux.
- La balise utilisée réponds aux nouvelles normes, c'est à dire, que dorenavent elle émet un identifiant en 50ms toutes les 50s (du style SMS) avec éventuellement la position relevée par le récepteur GPS interne sur le 406 Mhz, ce signal est reçu par les satellites et reversé à une station au sol la plus près (dans le cas de test, c'est uniquement la station du pays dans laquelle la balise est enregistrée qui est le point de convergence des messages). Et d'autre part la balise émet en continu sur 121,5 Mhz (avec un P en télégraphie pour la balise en question .--. pour notre OM) qui est la fréquence de détresse internationale aviation. Cette fréquence est normalement écoutée par tous les aéronefs en vols.
- L'importance du positionnement précis de la détresse relevée par le satellite est relative, disons qu'elle permet d'avoir une bonne indication de l'endroit où se trouve le pb, en revanche, et comme nous avons pu le constater lors de notre test, le fait que la balise émette en continu sur 121.5 (en fait sur 121,375 pour le test) permet le radio-ralliement, l'approche finale et ce quelque soit les conditions.
Cependant la transmission d'une position "GPS" permet une action plus rapide. En effet, lorsqu'une balise déclenche, le signal peut être reçu par un satellite géostationnaire, ce dernier ne permet pas la localisation mais a une zone de couverture bien plus large (et permante) que les satellites à défilement qui eux comme le nom l'indiquent passent et repassent tout au long de la journée et de la nuit.
Les satellites LEO (donc a defillement, en orbite basse) permettent de calculer la position par effet doppler. En général il faut plusieurs passages pour avoir une localisation efficace (soit une 'perte' de temps de plusieurs heures).
En effet un satellite effectue sa révolution en 100mn. Après plusieurs passage, la position s'affine et l'on peut obtenir avec une balise 406 Mhz une précision de l'ordre de 160 m. Mais qu'importe. Lorsque votre balise est équipée d'un GPS elle transmet dès la première minute la
position relevée par le GPS et si ce signal est reçu par le satellite géostationnaire (qui est à 36000 km de distance de la terre tout de même) alors, dès sa réception, les secours savent où intervenir.
Le temps ainsi gagné peut être de plusieurs heures.
Et enfin pour ceux qui s'inquiètent, les balises ne seront pas obligatoire pour demain, en effet même l'aviation générale n'a pas encore obligation d'emport de balise 406 Mhz alors que le signal des anciennes balise ne sera plus écouté par les satellites après avril 2009.
vous avez encore quelque temps devant vous.
Meilleures salutations
Rémy
merci Rémy pour cette longue réponse et tes éclairages en privé.
On voit en fait qu'il n'y a pas besoin d'une loc précise, meme dans des conditions d'encaissement importants, le signal de détresse parvient à la sécurité civile, qui possède ensuite les moyens radio de localiser précisement le lieu de détresse en arrivant sur zone.
Dans le cas d'un encaissement prévisible important , est-il possible de faire enregistrer un point GPS à la balise avant de s'engager, histoire aussi de gagner de la précision au cas où...
On voit en fait qu'il n'y a pas besoin d'une loc précise, meme dans des conditions d'encaissement importants, le signal de détresse parvient à la sécurité civile, qui possède ensuite les moyens radio de localiser précisement le lieu de détresse en arrivant sur zone.
Dans le cas d'un encaissement prévisible important , est-il possible de faire enregistrer un point GPS à la balise avant de s'engager, histoire aussi de gagner de la précision au cas où...
si tu as peur, n'y va pas / si tu y vas, n'aie pas peur !
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
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Meci pour la réponce, c'est ce que je pensais, une balise derivée de notre bonne vieille EPIRB(Emergency Position Indicating Radio Beacon) je dirais même, rien de nouveau! c'est un balise EPIRBRémy PERRIER a écrit :Je vais essayer de répondre à toutes les questions de la manière la plus précise possible (sachant qu'un complément d'information peut être disponible sur le site www.oscoor.com).
Alors, comment avez vous résolu les problemes suivant:
Le GPS ?
(mauvais signale, minimum 4 satelites pour une pos a 150m=dur en canyon! ou en foret!)
La localisation 406Mhz par Sat et au mieux de 15 mile nautique, env. 28KM,?
(ceci avec une triangulation de 4 satelites! condition optimume, en général, plutot 120Nm soit + de220Km!)
La localisation 121.5mHz et bonne mais seulement a vue et en final, portée env 20Km presision env 300m?
(c'est la frequence detresse avion, comment faire si ca passe pas en canyon ou en foret ? de plus Breitling a déjà sorti une 121.5 sur une montre!)
De plus, chaque balise et personnele, et est vraiment utilisée en cas de gros problemes, de surcroit en marine ou en aviation, elle est un des element du systeme de Detresse(GMDSS)parcequ'une fois déclanchée, soit il y a une comunication Radio avant ou apres pour donner la nature du sinistre. Et sans cette precision, c'est la crise!
En fait, ce systeme et reservé au urgence vitale quand aucun autre moyen est disponible, je vois mal le canyoneur lambda declancher une balise pour une cheville foulée!
Ma vie ne tien t'elle qu'a un fil ?
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- Inscription : mer. 10 janv. 2007 12:10
Quelle réactivité et quelle précision dans les questions, je continue...
: le fonctionnement de la balise ne permet pas de conserver une position GPS, en fait elle transmet celle qu'elle acquiert un point c'est tout.
Cependant reste une donnée importante c'est le point de contact, en effet en cas de déclenchement SARSAT (à toulouse pour les balises françaises) appelle la personne enregistrée sur la fiche en tant que personne contact, à des fins de vérifications (à savoir si ce n'est pas un gamin qui est en train de jouer avec le joli joujou) mais également afin de recueillir des informations nécessaires à l'intervention.
Si le signal n'est pas reçu par le géostationnaire (comme ça été le cas durant la progression mais pour la raison principale que l'antenne était repliée, et l'équipe en mouvement car il faisait frais). Reste que les LEO ceux à défillement qui sont bscp plus bas (entre 600 et 900Km) qui captent le signal. Il transmettent ensuite une alerte sans position : la personne contact indique de 4 amis sont partis en canyonning à kakuetta. En quelques minutes les secours peuvent être sur le départ. Reste après le positionnement qui peut prendre quelques heures (environ 2) avec une précision de 160 metres, comme nous avons pu le constater lors du test du 10/12 dans le morbihan.
Un peu de technique : un signal de 5 watts, transmis sur 406 Mhz a de grandes chances d'être reçu par un satellite LEO si il y a une ouverture d'au moins 70 cm vers le ciel. Même à couvert (en forêt) le signal passe.
Concernant l'EPIRB : la différence est la portabilité (une EPIRB est un peu voire bcp plus grosse) le déclenchement manuel comme je l'ai dit pour la PLB et la durée de focntionnement : 24 h mini pour une PLB 48h mini pour une EPIRB.
La localisation est donnée entre 1 et 3 nm pour une localisation SARSAT 406 Mhz et entre 12 et 15 nm pour le 121.5 Mhz
L'usage d'une balise quelquel soit est le signalement non équivoque d''une détresse, ce seul signal indique un besoin d'intervention, reste aux usagers d'être responsables.
salutations
Rémy
: le fonctionnement de la balise ne permet pas de conserver une position GPS, en fait elle transmet celle qu'elle acquiert un point c'est tout.
Cependant reste une donnée importante c'est le point de contact, en effet en cas de déclenchement SARSAT (à toulouse pour les balises françaises) appelle la personne enregistrée sur la fiche en tant que personne contact, à des fins de vérifications (à savoir si ce n'est pas un gamin qui est en train de jouer avec le joli joujou) mais également afin de recueillir des informations nécessaires à l'intervention.
Si le signal n'est pas reçu par le géostationnaire (comme ça été le cas durant la progression mais pour la raison principale que l'antenne était repliée, et l'équipe en mouvement car il faisait frais). Reste que les LEO ceux à défillement qui sont bscp plus bas (entre 600 et 900Km) qui captent le signal. Il transmettent ensuite une alerte sans position : la personne contact indique de 4 amis sont partis en canyonning à kakuetta. En quelques minutes les secours peuvent être sur le départ. Reste après le positionnement qui peut prendre quelques heures (environ 2) avec une précision de 160 metres, comme nous avons pu le constater lors du test du 10/12 dans le morbihan.
Un peu de technique : un signal de 5 watts, transmis sur 406 Mhz a de grandes chances d'être reçu par un satellite LEO si il y a une ouverture d'au moins 70 cm vers le ciel. Même à couvert (en forêt) le signal passe.
Concernant l'EPIRB : la différence est la portabilité (une EPIRB est un peu voire bcp plus grosse) le déclenchement manuel comme je l'ai dit pour la PLB et la durée de focntionnement : 24 h mini pour une PLB 48h mini pour une EPIRB.
La localisation est donnée entre 1 et 3 nm pour une localisation SARSAT 406 Mhz et entre 12 et 15 nm pour le 121.5 Mhz
L'usage d'une balise quelquel soit est le signalement non équivoque d''une détresse, ce seul signal indique un besoin d'intervention, reste aux usagers d'être responsables.
salutations
Rémy
Procedure standard, mais comment la personne de contact, peut elle savoir qu'il ne sagit pas d'un declanchement intenpestif, ou mieux, la nature du sinistre?Rémy PERRIER a écrit :Quelle réactivité et quelle précision dans les questions, je continue...
Cependant reste une donnée importante c'est le point de contact, en effet en cas de déclenchement SARSAT (à toulouse pour les balises françaises) appelle la personne enregistrée sur la fiche en tant que personne contact, à des fins de vérifications (à savoir si ce n'est pas un gamin qui est en train de jouer avec le joli joujou) mais également afin de recueillir des informations nécessaires à l'intervention.
Techniquement, on est d'accord, tot ou tard le signal de detresse va declancher les secours! quand a la precision, c'est :dans le canyon!Rémy PERRIER a écrit :Si le signal n'est pas reçu par le géostationnaire (comme ça été le cas durant la progression mais pour la raison principale que l'antenne était repliée, et l'équipe en mouvement car il faisait frais). Reste que les LEO ceux à défillement qui sont bscp plus bas (entre 600 et 900Km) qui captent le signal. Il transmettent ensuite une alerte sans position : la personne contact indique de 4 amis sont partis en canyonning à kakuetta. En quelques minutes les secours peuvent être sur le départ. Reste après le positionnement qui peut prendre quelques heures (environ 2) avec une précision de 160 metres, comme nous avons pu le constater lors du test du 10/12 dans le morbihan.
Un peu de technique : un signal de 5 watts, transmis sur 406 Mhz a de grandes chances d'être reçu par un satellite LEO si il y a une ouverture d'au moins 70 cm vers le ciel. Même à couvert (en forêt) le signal passe.
Concernant l'EPIRB : la différence est la portabilité (une EPIRB est un peu voire bcp plus grosse) le déclenchement manuel comme je l'ai dit pour la PLB et la durée de focntionnement : 24 h mini pour une PLB 48h mini pour une EPIRB.
La localisation est donnée entre 1 et 3 nm pour une localisation SARSAT 406 Mhz et entre 12 et 15 nm pour le 121.5 Mhz
Ca c'est LE point, et c'est la que je trouve ridicule le system d'un PLB pour la majorité des canyonneurs! Pour une expedition lointaine en premiere, je ne decrie pas l'utilité, mais dans 99.9% de nos canyon c'est inutile, car d'autres techniques existe et sont plus aisées a mettre en oeuvre, en plus, que ce soit en aviation ou en marine, il faut une license Radio (GMDSS) pour utiliser ce system efficacement, et je le redit, c'est une des parties du systeme!Rémy PERRIER a écrit :L'usage d'une balise quelquel soit est le signalement non équivoque d''une détresse, ce seul signal indique un besoin d'intervention, reste aux usagers d'être responsables.
En deux mots, je pense que le system SARSAT et beacoup trop "lourd" pour notre activité normal.
Sallutation et merci pour tes precisions.
Ma vie ne tien t'elle qu'a un fil ?
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- Inscription : ven. 19 mars 2004 18:30
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Je me demande si j'ai bien tout compris...
Je vais donc résumer avec mes mots et tu me dira si c'est bien cela, si ça ne te dérange pas...
Il s'agit d'une balise à déclenchement manuel qui contient :
-Un E/R émettant un signal spécifique et reconnaissable sur une basse fréquence, qui permet un positionnement précis sur le terrain par des secours disposant de récepteurs adéquates (à l'image des émetteurs embarqués dans les avions, qui permettent de les positionner par triangulation en cas de crash grâce à des associations de Radio-amateurs assistants les secours),
-Un système GPS permettant à la balise de se positionner,
-Un système émettant un signal à destination d'un satellite géostationnaire qui permet de récupérer l'information d'alerte, et de positionner vaguement la balise,
- Un système émettant un signal à destination d'une constellation de satellites basse altitude qui récupère le positionnement GPS (précis donc) de la balise et le transfère à la base au sol,
J'ai tout bon ?
Merci pour les infos !
Je vais donc résumer avec mes mots et tu me dira si c'est bien cela, si ça ne te dérange pas...
Il s'agit d'une balise à déclenchement manuel qui contient :
-Un E/R émettant un signal spécifique et reconnaissable sur une basse fréquence, qui permet un positionnement précis sur le terrain par des secours disposant de récepteurs adéquates (à l'image des émetteurs embarqués dans les avions, qui permettent de les positionner par triangulation en cas de crash grâce à des associations de Radio-amateurs assistants les secours),
-Un système GPS permettant à la balise de se positionner,
-Un système émettant un signal à destination d'un satellite géostationnaire qui permet de récupérer l'information d'alerte, et de positionner vaguement la balise,
- Un système émettant un signal à destination d'une constellation de satellites basse altitude qui récupère le positionnement GPS (précis donc) de la balise et le transfère à la base au sol,
J'ai tout bon ?
Merci pour les infos !

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- Inscription : mer. 10 janv. 2007 12:10
En fait la recommandation serait plutôt dans le cas d'encadrement de groupes, un peu comme en montagne le guide et sa cordée...
L'utilisation d'une balise ne nécessite pas particulièrement de licence, ou d'autorisation, il convient d'être responsable et c'est là effectivement le noeud du système.
Mettons nous dans un cas plausible : la balise déclenche à 10:49, le FMCC appelle la personne contact qui réponds donc que tout le petit monde est parti à kakuetta depuis le matin, le FMCC appelle la gendarmerie locale. Celle-ci se dépêche sur les lieux, et a plusieurs choix attendre une localisation ou attaquer le canyon. Même si la progression est difficile, une équipe, selon les conditions sera soit sur le départ, soit aura déjà commencé à établir un PC dans le coin et avertis les personnes compétantes.
Effectivement ce n'est pas aussi précis qu'un 'ping' sur une carte avec l'indication du type de besoin, mais c'est tout de même plus rapide que d'attendre qu'un des gars sorte du canyon prennes son téléphone (pour peu qu'il ne marche pas à cause de l'eau, des piles ou du réseau) ou bien encore que Mme appelle à 20:00 le soir la gendarmerie s'inquiètant que son mari ne soit pas encore revenu.
L'idée de ces balises est de gagner du temps sur l'intervention et donc, de sauver des vies.
En résumé la ballise est un émeteur bi-fréquence qui ément en continu durant minimum 24h, et dont certaines sont équipées de récepteur GPS interne.
Le maillage satellitaire est composé d'une constellation de satellites (8 LEO et 5 GEO), ils traitent et relayent les signaux émis par les balises.
Il s'agit d'un moyen de communication (one way) efficace, quelque soit l'environnement.
Salutations
Rémy
L'utilisation d'une balise ne nécessite pas particulièrement de licence, ou d'autorisation, il convient d'être responsable et c'est là effectivement le noeud du système.
Mettons nous dans un cas plausible : la balise déclenche à 10:49, le FMCC appelle la personne contact qui réponds donc que tout le petit monde est parti à kakuetta depuis le matin, le FMCC appelle la gendarmerie locale. Celle-ci se dépêche sur les lieux, et a plusieurs choix attendre une localisation ou attaquer le canyon. Même si la progression est difficile, une équipe, selon les conditions sera soit sur le départ, soit aura déjà commencé à établir un PC dans le coin et avertis les personnes compétantes.
Effectivement ce n'est pas aussi précis qu'un 'ping' sur une carte avec l'indication du type de besoin, mais c'est tout de même plus rapide que d'attendre qu'un des gars sorte du canyon prennes son téléphone (pour peu qu'il ne marche pas à cause de l'eau, des piles ou du réseau) ou bien encore que Mme appelle à 20:00 le soir la gendarmerie s'inquiètant que son mari ne soit pas encore revenu.
L'idée de ces balises est de gagner du temps sur l'intervention et donc, de sauver des vies.
En résumé la ballise est un émeteur bi-fréquence qui ément en continu durant minimum 24h, et dont certaines sont équipées de récepteur GPS interne.
Le maillage satellitaire est composé d'une constellation de satellites (8 LEO et 5 GEO), ils traitent et relayent les signaux émis par les balises.
Il s'agit d'un moyen de communication (one way) efficace, quelque soit l'environnement.
Salutations
Rémy
- Poupou64
- Messages : 1032
- Inscription : mar. 10 mai 2005 18:34
- Localisation : Pau (Pyrénées-Atlantiques)
- Contact :
Ola,
Juste pour vous dire qu'un article sympa vient de paraitre sur TREK MAG de février
Synthése sur les balises de détresse avec un point sur l'exercice de déclenchement en Canyon que nous avons réalisé ..!!
Merci à eux ..
@+
Juste pour vous dire qu'un article sympa vient de paraitre sur TREK MAG de février
Synthése sur les balises de détresse avec un point sur l'exercice de déclenchement en Canyon que nous avons réalisé ..!!
Merci à eux ..
@+
Dernière modification par Poupou64 le lun. 05 févr. 2007 22:29, modifié 1 fois.
......N'oublies pas de sonder avant de sauter.!!