GROSSES FRAYEURS
avec ça tu peux au moins gagner un camescope "étanche" sur vidéo gag

C’est en oeuvrant ensemble que l’on réussira à progresser dans la sécurité et la beauté de nos canyons.
http://spidercan.org/ canyon et environnement
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- laurent Boero

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Dans la série "les bretons font du canyon" une jolie zipette de Ronan dans Barrosa (Mont perdu)...
http://www.dailymotion.com/laurentboero ... ns-barrosa
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- Olivier LETOUCQ

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- Inscription : lun. 22 mars 2004 14:59
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Bonjour à toutes et à tous.
19 juillet 2000, Guadeloupe, en mission.
Je fais avec trois amis le canyon de OULOU OUASSOU.
J'arrive en haut de la grande cascade ( 55m.), je me longe "long" (pour aller voir la cascade de plus près.) Je reviens à l'amarrage... et glisse... je me retrouve pendu dans le vide, retenu par ma longe (avec le point accessible de la main) et le palpitant à 240...
J'avais des five ten...
Il faut toujours se longer 
19 juillet 2000, Guadeloupe, en mission.
Je fais avec trois amis le canyon de OULOU OUASSOU.
J'arrive en haut de la grande cascade ( 55m.), je me longe "long" (pour aller voir la cascade de plus près.) Je reviens à l'amarrage... et glisse... je me retrouve pendu dans le vide, retenu par ma longe (avec le point accessible de la main) et le palpitant à 240...
A bientOt
, dans l'O
, sans se faire de bObO
, après on videra un bon tOnO
, foi de mOblO 
Juin 2004 en Slovénie dans le superbe Mlinaric.
Sur la C50 qui ouvre l'encaissement final. Ce rappel s'attaque sur une chaine posée sur une dalle en complet devers.
Riric va le poser, je le rejoins, me longe court sur la chaine, et entreprend de m'équiper lorsque une amie me demande de prendre un sac qu'elle me tend du haut.
Donc ok, j'arrete de m'équiper, je me hisse sur mes bras tenter d'attraper le sac.
Riric n'a pas suivi notre échange, pense que je me suis équipé totalement, et que j'en chie pour me délonger. C'est alors qu'il me sort un magnifique "attend, je t'aide !". Le voila pas qu'il me délonge, et que je me retrouve juste sur mes bras, plein gaz sur 50m !!!
Je n'ai jamais gueulé sur quelqu'un comme cette seconde là, et lui n'a jamais été aussi prompt pour relonger quelqu'un...
Depuis je l'appelle DélongeMan...
Pour le feed back, ce jour là il y a eu 2 erreurs :
-inattention pour cause de rappel très engagé, et stress
-On aurait du installer une pédale pour nous aider plutot que d'utiliser la faible force de nos bras
Sur la C50 qui ouvre l'encaissement final. Ce rappel s'attaque sur une chaine posée sur une dalle en complet devers.
Riric va le poser, je le rejoins, me longe court sur la chaine, et entreprend de m'équiper lorsque une amie me demande de prendre un sac qu'elle me tend du haut.
Donc ok, j'arrete de m'équiper, je me hisse sur mes bras tenter d'attraper le sac.
Riric n'a pas suivi notre échange, pense que je me suis équipé totalement, et que j'en chie pour me délonger. C'est alors qu'il me sort un magnifique "attend, je t'aide !". Le voila pas qu'il me délonge, et que je me retrouve juste sur mes bras, plein gaz sur 50m !!!
Je n'ai jamais gueulé sur quelqu'un comme cette seconde là, et lui n'a jamais été aussi prompt pour relonger quelqu'un...
Depuis je l'appelle DélongeMan...
Pour le feed back, ce jour là il y a eu 2 erreurs :
-inattention pour cause de rappel très engagé, et stress
-On aurait du installer une pédale pour nous aider plutot que d'utiliser la faible force de nos bras
- Olivier LETOUCQ

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Bonjour à toutes et à tous.
Et c'est là, la première erreur...Mais, maintenant, il le sait... 
TOUT A FAITPaul G a écrit :Je vois une troisième erreur. Pour moi, on ne délonge JAMAIS qq un d'autre, sauf sur sa demande ou confirmation. L'acte de ton copain me parait de ce point de vue assez incompréhensible.
A bientOt
, dans l'O
, sans se faire de bObO
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, foi de mOblO 
Salut,
Estrecho du rio Sella dans les Asturies en juin 2005.
Ce canyon est décrit sur le topo comme une machine à laver les canyonneurs. Le débit nous parait correct, on s'engage (nous sommes 3). Les 1ers obstacles qui parraisiaent les plus chaud passent sans probléme.
Au niveau d'un goulet (sur lequel on arrive par un rappel en rampe de 20m), il n'y a pas de relais.
Du haut je ne voit pas le ressaut suivant, le leader s'y engage (le ressaut fait en fait 3m) sans sac au cas ou il faudrait nager.
Je l'entends siffler pour lui faire passer son sac sur la corde come nous avions convenu. Le sac passé il se passe 5 bonnes minutes sans rien entendre ni voir. Puis les 2 coups de sifflets pour envoyer ma copine.
Elle y va, puis arrivée au goulet me fait signe que tout va bien. Elle descend et la encore 3 bonnes minutes d'attente.
Je descend pour aller voir ce qui se passe et je trouve mes 2 coéquipiers blancs comme des linges.
Explication : le sac (qui contenait evidement la trousse à spit) a été pris ds un drossage à l'arrivée du ressaut de 3m, et n'en est resorti que 5 min après, juste au moment où ma copine arrivait au niveau du goulet.
Mon collègue lui dit de sauter bien loin pour éviter le drossage, elle rate son appel et tombe pile dedans.
Elle a fait le bouchon 2 ou 3 fois avant de se dégager....
Ce qui explique leur tronche au moment ou je suis arrivé.
Du coup on a moins apprécié la suite du canyon, qui est pourant magnifique....
Estrecho du rio Sella dans les Asturies en juin 2005.
Ce canyon est décrit sur le topo comme une machine à laver les canyonneurs. Le débit nous parait correct, on s'engage (nous sommes 3). Les 1ers obstacles qui parraisiaent les plus chaud passent sans probléme.
Au niveau d'un goulet (sur lequel on arrive par un rappel en rampe de 20m), il n'y a pas de relais.
Du haut je ne voit pas le ressaut suivant, le leader s'y engage (le ressaut fait en fait 3m) sans sac au cas ou il faudrait nager.
Je l'entends siffler pour lui faire passer son sac sur la corde come nous avions convenu. Le sac passé il se passe 5 bonnes minutes sans rien entendre ni voir. Puis les 2 coups de sifflets pour envoyer ma copine.
Elle y va, puis arrivée au goulet me fait signe que tout va bien. Elle descend et la encore 3 bonnes minutes d'attente.
Je descend pour aller voir ce qui se passe et je trouve mes 2 coéquipiers blancs comme des linges.
Explication : le sac (qui contenait evidement la trousse à spit) a été pris ds un drossage à l'arrivée du ressaut de 3m, et n'en est resorti que 5 min après, juste au moment où ma copine arrivait au niveau du goulet.
Mon collègue lui dit de sauter bien loin pour éviter le drossage, elle rate son appel et tombe pile dedans.
Elle a fait le bouchon 2 ou 3 fois avant de se dégager....
Ce qui explique leur tronche au moment ou je suis arrivé.
Du coup on a moins apprécié la suite du canyon, qui est pourant magnifique....
"A trop regarder la météo, on passe le we au bistrot!"
- phil91

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- Localisation : Beauce altitude 120m!!
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Dans TROU A DIABLE à la Guadeloupe (canyon sauvage, pratiquement pas équipé), terrain volcanique qui parpine, une C15 on trouve pas d'ammarage, on crapahute sur une vire merdeuse RD pour poser un brin dans la végétation, une grosse fougère arborescente de 7-8 m de haut, tronc de 15-20 cm de diamètre, aucun doute sur la solidité
. Ma copine descend, l'arbre soudain commence à s'arracher se plie à 45°!! et je découvre que cette plante malgrè sa dimension n'a pratiquement pas de système racinaire. J'attrape l'ammarage d'une main et de l'autre ce que je peux. Elle arrive à bon port quand même, ouf!!
[/img]
[/img]Phil au fil de l'eau...Phil suspendu à un fil 
- phil91

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Une autre... pour la route!
A St-privas d'Allier (43) un mois de novembre, neige dans le coin et ça caillait mortel. On décide de faire le Rouchoux expresse. Dans la C15, à mi-hauteur, beaucoup de bouillon, ça pousse, je perd l'appui sur la paroi pleine de glace, le haut du corps poussé par l'eau je bascule à 180°, tête en bas la tronche sous la gerbe d'eau glacé. Ca sent le roussi pour moi, je finis la descente comme je peux dans cette position. Mon coequipier me récupère à l'agonie au pied de la cascade.

A St-privas d'Allier (43) un mois de novembre, neige dans le coin et ça caillait mortel. On décide de faire le Rouchoux expresse. Dans la C15, à mi-hauteur, beaucoup de bouillon, ça pousse, je perd l'appui sur la paroi pleine de glace, le haut du corps poussé par l'eau je bascule à 180°, tête en bas la tronche sous la gerbe d'eau glacé. Ca sent le roussi pour moi, je finis la descente comme je peux dans cette position. Mon coequipier me récupère à l'agonie au pied de la cascade.
Phil au fil de l'eau...Phil suspendu à un fil 
- RaphaelDeToulouse

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- Inscription : mer. 28 juin 2006 10:29
Je paye quelques catastrophes
Serie noire
L'histoire
Comme Benito, dans le Consusat, une équipe de 4, on se fait avoir par le débit qui augmente au fur et à mesure de la journée ensoleillée.
Scénario:
- Une équipière qui se fait retourner et se bloque dans un rappel arrosé
- son sac qui se fait la malle et moi qui la débraye en urgence.
- des cotes fêlées, du matos perdu. On essaye de s'échapper.
- pas moyen, après quelques heures de mains courantes dans tous les sens on replonge dans le canyon.
- Le débit est terrible. Une fin de canyon à l'arrachée. J'ai eu a poser mon premier rappel guidé obligatoire, m'étant moi même à moitié noyé dans la descente de 2 cascades successives de 3m (et débrayé en urgence car je ne maîtrisais plus le rappel).
- on passe la nuit dans sur vire au-dessus de l'eau. Le lendemain, tout petit débit, on finit sans pb.
Bilan:
- Pas de sac à dos par fort débit (mais tout le monde le sait de nos jours)
- Méfiance pour les canyons dont le débit peut augmenter radicalement par beau temps (c'est la seule fois que j'ai vu le phénomène aussi marqué)
- C'est pas grave du tout de passer la nuit dans un canyon, on n'en meure pas.
La technique sans l'analyse
L'histoire
Dans le Cady, beaucoup d'eau, corde coincée, une équipière qui met en pratique ses nouvelles connaissances de remontée sur corde sur un plan incliné à 50%. A l'époque, je ne connais pas la technique.
Elle glisse et se bloque sous le débit.
Elle lutte et arrive à dégager son bloqueur (je me demande encore comment).
Bilan :
Beaucoup de nouveaux diplômés ont la technique avant l'analyse. Et il y a du risque.
Connerie digne de ce nom
L'histoire :
Aux Baléares (Na mora), salto arrière de 3m et, en même temps que mes pieds touchent l'eau, j'ai le casque qui heurte violement une avancée rocheuse.
Bilan :
Tu fais le con, viens pas pleurer après.
débutant emporté dans des vasques
L'histoire
C'est un grand classique (vu et entendu). Les débutants sont dans l'eau, regardent celui qui descend derrière eux en rappel et se font entraîner insidieusement par le courant. Et s'en rendent compte trop tard. A la clef, chutes (3m) ou rattrapage in extremis mais pas de blessure à déplorer
Bilan
de l'info en amont.
Prendre 1 brin au lieu de 2
L'histoire
en Rappel. On croit que ca n'arrive qu'aux autres. Mais canyon très froid + beaucoup d'attente + presser de finir.
Bilan
Un truc pareil y a pas de soluce. Ca me prouve juste qu'on ne peut pas être sécurité à 100% toute sa vie. Le pire que j'ai été averti la veille que le froid était un facteur aggravant les risques d'accident.
Mais des trucs comme ça, on pourrait y passer la nuit...
Serie noire
L'histoire
Comme Benito, dans le Consusat, une équipe de 4, on se fait avoir par le débit qui augmente au fur et à mesure de la journée ensoleillée.
Scénario:
- Une équipière qui se fait retourner et se bloque dans un rappel arrosé
- son sac qui se fait la malle et moi qui la débraye en urgence.
- des cotes fêlées, du matos perdu. On essaye de s'échapper.
- pas moyen, après quelques heures de mains courantes dans tous les sens on replonge dans le canyon.
- Le débit est terrible. Une fin de canyon à l'arrachée. J'ai eu a poser mon premier rappel guidé obligatoire, m'étant moi même à moitié noyé dans la descente de 2 cascades successives de 3m (et débrayé en urgence car je ne maîtrisais plus le rappel).
- on passe la nuit dans sur vire au-dessus de l'eau. Le lendemain, tout petit débit, on finit sans pb.
Bilan:
- Pas de sac à dos par fort débit (mais tout le monde le sait de nos jours)
- Méfiance pour les canyons dont le débit peut augmenter radicalement par beau temps (c'est la seule fois que j'ai vu le phénomène aussi marqué)
- C'est pas grave du tout de passer la nuit dans un canyon, on n'en meure pas.
La technique sans l'analyse
L'histoire
Dans le Cady, beaucoup d'eau, corde coincée, une équipière qui met en pratique ses nouvelles connaissances de remontée sur corde sur un plan incliné à 50%. A l'époque, je ne connais pas la technique.
Elle glisse et se bloque sous le débit.
Elle lutte et arrive à dégager son bloqueur (je me demande encore comment).
Bilan :
Beaucoup de nouveaux diplômés ont la technique avant l'analyse. Et il y a du risque.
Connerie digne de ce nom
L'histoire :
Aux Baléares (Na mora), salto arrière de 3m et, en même temps que mes pieds touchent l'eau, j'ai le casque qui heurte violement une avancée rocheuse.
Bilan :
Tu fais le con, viens pas pleurer après.
débutant emporté dans des vasques
L'histoire
C'est un grand classique (vu et entendu). Les débutants sont dans l'eau, regardent celui qui descend derrière eux en rappel et se font entraîner insidieusement par le courant. Et s'en rendent compte trop tard. A la clef, chutes (3m) ou rattrapage in extremis mais pas de blessure à déplorer
Bilan
de l'info en amont.
Prendre 1 brin au lieu de 2
L'histoire
en Rappel. On croit que ca n'arrive qu'aux autres. Mais canyon très froid + beaucoup d'attente + presser de finir.
Bilan
Un truc pareil y a pas de soluce. Ca me prouve juste qu'on ne peut pas être sécurité à 100% toute sa vie. Le pire que j'ai été averti la veille que le froid était un facteur aggravant les risques d'accident.
Mais des trucs comme ça, on pourrait y passer la nuit...
Le monobrin se généralisant, on n'a pas fini d'avoir des accidents à mon avis...Prendre 1 brin au lieu de 2
L'histoire
en Rappel. On croit que ca n'arrive qu'aux autres. Mais canyon très froid + beaucoup d'attente + presser de finir.
Bilan
Un truc pareil y a pas de soluce. Ca me prouve juste qu'on ne peut pas être sécurité à 100% toute sa vie. Le pire que j'ai été averti la veille que le froid était un facteur aggravant les risques d'accident.
Mais des trucs comme ça, on pourrait y passer la nuit...
comme j'ai aussi été témoin de la même chose, j'y suis très sensibilisé et je le dis systématiquement aux équipiers qui se préparent à s'équiper et je fais également passer la consigne en formation...
si tu as peur, n'y va pas / si tu y vas, n'aie pas peur !
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
[quote="RaphaelDeToulouse"]Je paye quelques catastrophes
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L'histoire
Comme Benito, dans le Consusat, une équipe de 4, on se fait avoir par le débit qui augmente au fur et à mesure de la journée ensoleillée.
Scénario:
- Une équipière qui se fait retourner et se bloque dans un rappel arrosé
- son sac qui se fait la malle et moi qui la débraye en urgence.
- des cotes fêlées, du matos perdu. On essaye de s'échapper.
- pas moyen, après quelques heures de mains courantes dans tous les sens on replonge dans le canyon.
- Le débit est terrible. Une fin de canyon à l'arrachée. J'ai eu a poser mon premier rappel guidé obligatoire, m'étant moi même à moitié noyé dans la descente de 2 cascades successives de 3m (et débrayé en urgence car je ne maîtrisais plus le rappel).
- on passe la nuit dans sur vire au-dessus de l'eau. Le lendemain, tout petit débit, on finit sans pb.
Bilan:
- Pas de sac à dos par fort débit (mais tout le monde le sait de nos jours)
- Méfiance pour les canyons dont le débit peut augmenter radicalement par beau temps (c'est la seule fois que j'ai vu le phénomène aussi marqué)
- C'est pas grave du tout de passer la nuit dans un canyon, on n'en meure pas.
Dis moi dans ce canyon tu etais parti à quel heure?
La technique sans l'analyse
L'histoire
Dans le Cady, beaucoup d'eau, corde coincée, une équipière qui met en pratique ses nouvelles connaissances de remontée sur corde sur un plan incliné à 50%. A l'époque, je ne connais pas la technique.
Elle glisse et se bloque sous le débit.
Elle lutte et arrive à dégager son bloqueur (je me demande encore comment).
Bilan :
Beaucoup de nouveaux diplômés ont la technique avant l'analyse. Et il y a du risque.
Connerie digne de ce nom
L'histoire :
Aux Baléares (Na mora), salto arrière de 3m et, en même temps que mes pieds touchent l'eau, j'ai le casque qui heurte violement une avancée rocheuse.
Bilan :
Tu fais le con, viens pas pleurer après.
débutant emporté dans des vasques
L'histoire
C'est un grand classique (vu et entendu). Les débutants sont dans l'eau, regardent celui qui descend derrière eux en rappel et se font entraîner insidieusement par le courant. Et s'en rendent compte trop tard. A la clef, chutes (3m) ou rattrapage in extremis mais pas de blessure à déplorer
Bilan
de l'info en amont.
Prendre 1 brin au lieu de 2
L'histoire
en Rappel. On croit que ca n'arrive qu'aux autres. Mais canyon très froid + beaucoup d'attente + presser de finir.
Bilan
Un truc pareil y a pas de soluce. Ca me prouve juste qu'on ne peut pas être sécurité à 100% toute sa vie. Le pire que j'ai été averti la veille que le froid était un facteur aggravant les risques d'accident.
Mais des trucs comme ça, on pourrait y passer la nuit...[/quote]
Serie noire
L'histoire
Comme Benito, dans le Consusat, une équipe de 4, on se fait avoir par le débit qui augmente au fur et à mesure de la journée ensoleillée.
Scénario:
- Une équipière qui se fait retourner et se bloque dans un rappel arrosé
- son sac qui se fait la malle et moi qui la débraye en urgence.
- des cotes fêlées, du matos perdu. On essaye de s'échapper.
- pas moyen, après quelques heures de mains courantes dans tous les sens on replonge dans le canyon.
- Le débit est terrible. Une fin de canyon à l'arrachée. J'ai eu a poser mon premier rappel guidé obligatoire, m'étant moi même à moitié noyé dans la descente de 2 cascades successives de 3m (et débrayé en urgence car je ne maîtrisais plus le rappel).
- on passe la nuit dans sur vire au-dessus de l'eau. Le lendemain, tout petit débit, on finit sans pb.
Bilan:
- Pas de sac à dos par fort débit (mais tout le monde le sait de nos jours)
- Méfiance pour les canyons dont le débit peut augmenter radicalement par beau temps (c'est la seule fois que j'ai vu le phénomène aussi marqué)
- C'est pas grave du tout de passer la nuit dans un canyon, on n'en meure pas.
Dis moi dans ce canyon tu etais parti à quel heure?
La technique sans l'analyse
L'histoire
Dans le Cady, beaucoup d'eau, corde coincée, une équipière qui met en pratique ses nouvelles connaissances de remontée sur corde sur un plan incliné à 50%. A l'époque, je ne connais pas la technique.
Elle glisse et se bloque sous le débit.
Elle lutte et arrive à dégager son bloqueur (je me demande encore comment).
Bilan :
Beaucoup de nouveaux diplômés ont la technique avant l'analyse. Et il y a du risque.
Connerie digne de ce nom
L'histoire :
Aux Baléares (Na mora), salto arrière de 3m et, en même temps que mes pieds touchent l'eau, j'ai le casque qui heurte violement une avancée rocheuse.
Bilan :
Tu fais le con, viens pas pleurer après.
débutant emporté dans des vasques
L'histoire
C'est un grand classique (vu et entendu). Les débutants sont dans l'eau, regardent celui qui descend derrière eux en rappel et se font entraîner insidieusement par le courant. Et s'en rendent compte trop tard. A la clef, chutes (3m) ou rattrapage in extremis mais pas de blessure à déplorer
Bilan
de l'info en amont.
Prendre 1 brin au lieu de 2
L'histoire
en Rappel. On croit que ca n'arrive qu'aux autres. Mais canyon très froid + beaucoup d'attente + presser de finir.
Bilan
Un truc pareil y a pas de soluce. Ca me prouve juste qu'on ne peut pas être sécurité à 100% toute sa vie. Le pire que j'ai été averti la veille que le froid était un facteur aggravant les risques d'accident.
Mais des trucs comme ça, on pourrait y passer la nuit...[/quote]
un voyage de mille lieues a commencé par un pas(proverbe chinois)
- RaphaelDeToulouse

- Messages : 26
- Inscription : mer. 28 juin 2006 10:29
Tu as raison de poser la question, on était parti largement trop tard (genre midi passé).
C'est un point de sécurité supplémentaire que nous n'avions pas observé.
Tout comme celui de ne prévenir personne de notre programme.
J'étais en train de regarder les photos de ce canyon sur le site (Ca n'a rien a voir avec ce que nous avons vu)
J'imagine que la vire sur la quelle nous avons passé la nuit correspond à celle du dernier rappel
http://www.descente-canyon.com/canyonin ... /19066/_06
et le rappel ou j'ai manqué de me noyer, juste celui d'avant (pas reconnu sur les photos)
C'est un point de sécurité supplémentaire que nous n'avions pas observé.
Tout comme celui de ne prévenir personne de notre programme.
J'étais en train de regarder les photos de ce canyon sur le site (Ca n'a rien a voir avec ce que nous avons vu)
J'imagine que la vire sur la quelle nous avons passé la nuit correspond à celle du dernier rappel
http://www.descente-canyon.com/canyonin ... /19066/_06
et le rappel ou j'ai manqué de me noyer, juste celui d'avant (pas reconnu sur les photos)
Dernière modification par RaphaelDeToulouse le jeu. 27 sept. 2007 19:25, modifié 1 fois.
Au pif : celui qui équipe reste systématiquement au relais et présente aux mecs qui s'installent le bon nombre de brin...RaphaelDeToulouse a écrit :Prendre 1 brin au lieu de 2
L'histoire
en Rappel. On croit que ca n'arrive qu'aux autres. Mais canyon très froid + beaucoup d'attente + presser de finir.
Bilan
Un truc pareil y a pas de soluce.
Gain de temps pour ceux qui s'équipent : ils n'ont pas besoin de chercher à comprendre comment c'est équipé
Sécurité : dans le cas mono-brin, le reste doit être enkité. Dans le cas à double, l'équipeur tend les deux brins au gars qui arrivent pour descendre.
Solution contre "beaucoup d'attente" : chacun a un kit avec chacun une corde, et tout le monde équipe : ça effectue une rotation, l'enkitage réchauffe, et ça avoine globalement (sauf qu'on porte plus lourd).
Nicolas Ecarnot
Sinon il y a une solution très simple et qui a l'avantage d'être individuelle : Après s'être équipé, il faut toujours se mettre en tension pour tester l'installation avant de se mettre plein gaz.
Ça évite ce genre de soucis, ou encore la clé du débrayable pas fermé.
C'est un réflexe assez naturel à prendre...
Ça évite ce genre de soucis, ou encore la clé du débrayable pas fermé.
C'est un réflexe assez naturel à prendre...
- RaphaelDeToulouse

- Messages : 26
- Inscription : mer. 28 juin 2006 10:29
En l'occurence
- C'est moi qui avait équipé (monobrin pour tout le monde),
- Qui ai fait passé 8 personnes (plus ou moins débutantes) en attendant les pieds dans l'eau froide (Pyrénées en Novembre).
- Et effectivement en partant, je m'installe sur le monobrin que je venais tout juste de démonter et je me délonge avant de me mettre en tension (erreur supplémentaire) car le rappel était incliné.
Je pense que j'ai eu un manque de concentration et un peu de précipitation. Et je reste convaincu que le froid y a grandement contribué. (Mais le fautif reste moi)
- C'est moi qui avait équipé (monobrin pour tout le monde),
- Qui ai fait passé 8 personnes (plus ou moins débutantes) en attendant les pieds dans l'eau froide (Pyrénées en Novembre).
- Et effectivement en partant, je m'installe sur le monobrin que je venais tout juste de démonter et je me délonge avant de me mettre en tension (erreur supplémentaire) car le rappel était incliné.
Je pense que j'ai eu un manque de concentration et un peu de précipitation. Et je reste convaincu que le froid y a grandement contribué. (Mais le fautif reste moi)
Merci Raphael pour ces témoignages toujours très intéressant. Je pense pas que ce soit la peine de dire, il aurait fallu faire comme-ci, comme ça. Tout le monde fait des erreurs et je suis sûr que Raphael sait très bien ce qu'il faut faire mais cela arrive à tout le monde et je suis sûr que maintenant il redouble d'attention sur ce genre de situations. Comme on dit avec mes potes, c'est une OADSENF: (on apprend de ses erreurs non fatales)
Le but de ce post est que chacun raconte ses petites mésaventures, pas de se faire reprocher ce qu'on aurait du faire sinon les témoignages vont se faire rare...
Le but de ce post est que chacun raconte ses petites mésaventures, pas de se faire reprocher ce qu'on aurait du faire sinon les témoignages vont se faire rare...
Je ne vois pas qui a fait des reproches à Raphael...Nich31 a écrit :Merci Raphael pour ces témoignages toujours très intéressant. Je pense pas que ce soit la peine de dire, il aurait fallu faire comme-ci, comme ça. Tout le monde fait des erreurs et je suis sûr que Raphael sait très bien ce qu'il faut faire mais cela arrive à tout le monde et je suis sûr que maintenant il redouble d'attention sur ce genre de situations. Comme on dit avec mes potes, c'est une OADSENF: (on apprend de ses erreurs non fatales)
Le but de ce post est que chacun raconte ses petites mésaventures, pas de se faire reprocher ce qu'on aurait du faire sinon les témoignages vont se faire rare...
A la limite, c'est plutôt toi qui reproche des choses à d'autres !
Oui, c'est plutôt honorable de ta part de décrire une situation d'erreur (se délonger avant de se mettre en tension). Pas de critique sur la démarche, le partage de ses erreurs doit permettre aux autres de les éviter.RaphaelDeToulouse a écrit :En l'occurence
- C'est moi qui avait équipé (monobrin pour tout le monde),
- Qui ai fait passé 8 personnes (plus ou moins débutantes) en attendant les pieds dans l'eau froide (Pyrénées en Novembre).
- Et effectivement en partant, je m'installe sur le monobrin que je venais tout juste de démonter et je me délonge avant de me mettre en tension (erreur supplémentaire) car le rappel était incliné.
Je pense que j'ai eu un manque de concentration et un peu de précipitation. Et je reste convaincu que le froid y a grandement contribué. (Mais le fautif reste moi)
Nicolas Ecarnot
Allez hop, un petit tour au confessionnal pour moi.
Un petit canyon modeste du massif central, avec un gros débit, mais sans engagement sauf à la fin qui se resserre.
Je suis avec ma cop's qui a déjà pas mal de canyons dans les pattes, mais pas trop fan de gros débit.
Sur une petite C4 ou 5, gros gros débit, avec une arrivée qui brasse sévère.
Je pars en parvenant à rester à peu près décalé du goulet.
J'arrive en bas, et je me dis que ça va être bien chaud pour elle.
Un peu plus loin, il y a un gros gros bloc. Je me dis que je vais faire rappel guidé sur moi calé derrière.
Sauf qu'à l'époque, je ne suis pas encore init, et on n'a jamais mis en pratique en réel.
Impossible de communiquer sauf par gestes... galère.
Bref, je mets en place un pseudo rappel guidé bien miséreux, et lui fait comprendre ce qu'elle doit faire.
Ca ressemble à rien, mais ça joue à peu près son rôle.
Elle part, ça chie, elle se retourne à moitié, finit dans le bouillon, le seul truc que je puisse faire est de tout débrayer et de finir de tirer son brin pour la faire sortir. Plus de peur que de noyade (quoi que...) mais conclusion : mieux vaut s'entrainer avant sur des trucs cool là où la manip ne risque rien, et recommencer, et recommencer.
Et surtout, surtout : se mettre d'accord AVANT de se lancer.
A moins de connaitre la langue des signes, c'est pas forcément évident d'improviser.
Dans le cas précis du rappel guidé, j'ai vu dans le nouveau manuel qu'il y avait une méthode permettant une mise en place entièrement gérée par le leader, qui semble prometteuse.
Mais bref, mon message, c'est qu'il vaut mieux :
- s'entrainer au calme
- éviter d'improviser
Un petit canyon modeste du massif central, avec un gros débit, mais sans engagement sauf à la fin qui se resserre.
Je suis avec ma cop's qui a déjà pas mal de canyons dans les pattes, mais pas trop fan de gros débit.
Sur une petite C4 ou 5, gros gros débit, avec une arrivée qui brasse sévère.
Je pars en parvenant à rester à peu près décalé du goulet.
J'arrive en bas, et je me dis que ça va être bien chaud pour elle.
Un peu plus loin, il y a un gros gros bloc. Je me dis que je vais faire rappel guidé sur moi calé derrière.
Sauf qu'à l'époque, je ne suis pas encore init, et on n'a jamais mis en pratique en réel.
Impossible de communiquer sauf par gestes... galère.
Bref, je mets en place un pseudo rappel guidé bien miséreux, et lui fait comprendre ce qu'elle doit faire.
Ca ressemble à rien, mais ça joue à peu près son rôle.
Elle part, ça chie, elle se retourne à moitié, finit dans le bouillon, le seul truc que je puisse faire est de tout débrayer et de finir de tirer son brin pour la faire sortir. Plus de peur que de noyade (quoi que...) mais conclusion : mieux vaut s'entrainer avant sur des trucs cool là où la manip ne risque rien, et recommencer, et recommencer.
Et surtout, surtout : se mettre d'accord AVANT de se lancer.
A moins de connaitre la langue des signes, c'est pas forcément évident d'improviser.
Dans le cas précis du rappel guidé, j'ai vu dans le nouveau manuel qu'il y avait une méthode permettant une mise en place entièrement gérée par le leader, qui semble prometteuse.
Mais bref, mon message, c'est qu'il vaut mieux :
- s'entrainer au calme
- éviter d'improviser
Nicolas Ecarnot
Allez une petite pour la route.
Dans le canyon du flumen (39) par gros debit.
Avant la fin de la première partie, il y a une petite vasque suspendue qui subverse dans une c 10 et qui se passe en toboggan ou en rappel.
Je decide de la faire en toboggan
je me fait bien bien brasser et me retrouve quelques secondes plus tard la moitié du corps dans le vide pres pour tester un nouveau toboggan.
J'ai juste eu le temps de choper le bord de la cascade
.
Erreur : avoir sous estimé la force de l'eau.
être partie non encordé.
avoir pri le kit boule avec moi.
kenavo
F@b
Dans le canyon du flumen (39) par gros debit.
Avant la fin de la première partie, il y a une petite vasque suspendue qui subverse dans une c 10 et qui se passe en toboggan ou en rappel.
Je decide de la faire en toboggan
je me fait bien bien brasser et me retrouve quelques secondes plus tard la moitié du corps dans le vide pres pour tester un nouveau toboggan.
J'ai juste eu le temps de choper le bord de la cascade
Erreur : avoir sous estimé la force de l'eau.
être partie non encordé.
avoir pri le kit boule avec moi.
kenavo
F@b
partout où je passe, les canyons trépassent
C'est pas mal de lire les erreurs des uns, ou les bêtises des autres, surtout quand au final la faucheuse a été indulgente, en principe qu'une fois!!!
ça permet à chacun de nous, de faire un peu le point, et aux autres de peut-être éviter la même faute!!!
pour ma part rien de grave...mais sans pour autant imaginer les conséquences qui s'en découlerai, car au final, on n'y pense pas toujours!!!!
ça m'arrive souvent de pas me longer au relais "bateau"!!!
et on s'est que c'est toujours là où l'on s'y attend le moins que tout arrive!!!
puis pour parler frayeur, j'ai fait deux jours de canyon en Italie avec deux mecs du site, ils se reconnaitront!!Je vais pas me lancer de fleur, mais on va dire que je me défends bien en désescalade, mais à leurs côtés je suis un nouveau-né!!!! et je me suis retrouvé plus d'une fois à la limite de la limite de me fracasser contre les rochers en bas, je me suis dit la prochaine fois, soit, je vais plus avec eux, soit je pose la corde là où j'en ai envie, tampis pour le retard que je leur ferais prendre!!!
Mon erreur est là, vouloir à tous prix ne pas freiner le groupe!!!
je pense que bon nombre d'entre nous c'est déjà retrouvé dans ce genre de situation, sur un passage délicat (saut,tobog,désescalade!)alors que si on avait été "seul" ou du moins le leader on aurait pris le temps de faire autrement!!!!
Quand je suis leader j'essaye toujours de me mettre au niveau du plus faible et imagine toujours le moyen le plus facile pour le passage d'obstacle! par contre quand j'emmène du monde pour une initiation je suis béton avec les longes car là y a du monde et vu qu'ils sont dans un milieu nouveau pour eux, une chute de l'un d'eux(arrivant fréquemment) pouvant entrainer une bousculade et finir par le mec au bord de l'obstacle en étant pousser vers le bas, en l'occurence MOI!!!!
ça met pas arriver mais..."ne pas prévoir c'est déjà gémir!!!!"Léonard de Vinci.
ça permet à chacun de nous, de faire un peu le point, et aux autres de peut-être éviter la même faute!!!
pour ma part rien de grave...mais sans pour autant imaginer les conséquences qui s'en découlerai, car au final, on n'y pense pas toujours!!!!
ça m'arrive souvent de pas me longer au relais "bateau"!!!
puis pour parler frayeur, j'ai fait deux jours de canyon en Italie avec deux mecs du site, ils se reconnaitront!!Je vais pas me lancer de fleur, mais on va dire que je me défends bien en désescalade, mais à leurs côtés je suis un nouveau-né!!!! et je me suis retrouvé plus d'une fois à la limite de la limite de me fracasser contre les rochers en bas, je me suis dit la prochaine fois, soit, je vais plus avec eux, soit je pose la corde là où j'en ai envie, tampis pour le retard que je leur ferais prendre!!!
Mon erreur est là, vouloir à tous prix ne pas freiner le groupe!!!
je pense que bon nombre d'entre nous c'est déjà retrouvé dans ce genre de situation, sur un passage délicat (saut,tobog,désescalade!)alors que si on avait été "seul" ou du moins le leader on aurait pris le temps de faire autrement!!!!
Quand je suis leader j'essaye toujours de me mettre au niveau du plus faible et imagine toujours le moyen le plus facile pour le passage d'obstacle! par contre quand j'emmène du monde pour une initiation je suis béton avec les longes car là y a du monde et vu qu'ils sont dans un milieu nouveau pour eux, une chute de l'un d'eux(arrivant fréquemment) pouvant entrainer une bousculade et finir par le mec au bord de l'obstacle en étant pousser vers le bas, en l'occurence MOI!!!!
ça met pas arriver mais..."ne pas prévoir c'est déjà gémir!!!!"Léonard de Vinci.
on ne gagne pas sur la nature, c'est la nature qui nous laisse la victoire!!!!!





