Ruisseau des Tines Bayons (Alpes-de-Haute-Provence)

Résumé : Cet arrêté abroge et remplace l'arrêté du 27 mai 2008. Surprise, l'article 4 de cet arrêté interdit purement et simplement la pratique du canyoning pour tous les canyons du département... ce qui semble plutôt en contradiction avec la réalité du terrain.

A noter qu'une réunion de crise est programmée lundi 9 juin au matin, entre les différents acteurs, afin de faire avancer le problème. Plus d'infos dans cette actualité.

Résumé : En raison "des conditions météorologique actuelle, et notamment la présence d'embâcles et d'objets divers en surface", la "pratique de tout sport en eaux-vives est interdite sur l'ensemble des rivières et cours d'eau du département des Alpes de Haute-Provence, à compter de ce jour".
"Le présent arrêté sera abrogé dès retour à la normale des rivières et cours d'eau du département".

A noter que cet arrêté concerne principalement les activités telle que le rafting ou le kayac. On aurait pu sous-entendre que le canyonisme n'était concerné par cette interdiction, que pour les canyons dont la cotation aquatique dépasse le 3ème niveau, AU MOMENT de la descente. Cependant, aux dernières nouvelles, la préfecture considère que la pratique du canyonisme est inclue dans les sports d'eaux vives.

Une expertise est en cours, mais tant que l'avis n'a pas été rendu et que la préfecture n'a pas pris en compte cet avis, on considérera que TOUS LES CANYONS du département sont interdits.

Enfin, nous remarquons que la préfecture se substitue à la décision des encadrants et pratiquants dans leur évaluation des risques sur le terrain, et cela de manière générale à tout un département, sans justification locale. Bien que certainement motivée par une idée généreuse de protection, nous dénonçons cette attitude inadaptée qui ne va pas dans le sens de la responsabilisation des pratiquants et qui n'est pas en adéquation avec la réalité de la pratique (les risques météorologiques ne s'entendent pas uniquement globalement sur un département mais s'étudient localement, et il incombe aux pratiquants de connaître leurs capacités et compétences pour faire face à ces risques ou bien de préférer renoncer).